S28 - Retour en villes
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S28 - Retour en villes

session
January 10, 2025

Lors que le groupe passa la porte de l’auberge de Cair-Konig, les aventuriers furent accueilli par les sourires chaleureux des deux tenancières qui leurs servirent un bon repas chaud et leur préparèrent des lits. Mais une fois l’assiette sous son nez, Hélios se rendit compte qu’il n’avait plus aucun appétit. La soif non plus ne le tenaillait pas et aucun souffle ne sortait de sa gorge. Il n’avait aucune idée de ce à quoi c’était dû, mais il se sentait assez bien, malgré les inquiétudes d’Enialis et d’Elise. Avant d’aller se coucher, il se concentra sur son médaillon pour tenter de localiser plus précisément l’armure à laquelle il était lié. Il estima la sentir bien loin au sud-ouest, non loin de la chaine de montagne qui marquait la frontière de la région. Au moins, c’était dans la même direction que le camp des duergars. De son côté, Enialis sculptât une statuette censée représenter le roi des géants assis sur son trône. Il n’était pas satisfait de son résultat, mais cela plus aux aubergistes.

Au petit matin, le groupe trouva Trovus qui les attendait au bar de l’auberge. Il voulait entendre la suite et fin des aventures du groupe… mais aussi leur rappeler la prime de 1 800 PO à quiconque s’occuperait du problème des Duergars. S’il ne leur apprit rien de nouveau, il insista sur l’importance de cette mission. Il voulait vraiment que le groupe s’en charge… et qu’ils disent avoir été envoyé par Trovus : ça ferait du bien à sa réputation et celle de sa ville. Il proposa également de garde l’attelage d’ours à Caer Konig. En échange, il pouvait prêter son équipage de chien, plus à même de s’aventurer dans les montagnes où se trouvaient les duergars.

Après avoir accepté son offre, la troupe prit la route du sud, cherchant à rejoindre Havre-du-Levant avant de se décider pour la suite. Ils firent une première halte au Chateau de Caer Dineval, en se disant qu’ils aimeraient bien toucher un mot avec Kadroth et sa troupe pour prendre des nouvelles. Ils s’arrêtèrent à l’auberge de la ville -où l’accueil était toujours aussi froid- et posèrent quelques questions sur cette troupe des épées noirs. Avec les réponses laconiques et les rumeurs entendues par Ed Warn, ils apprirent que cet ordre était arrivé il y a quelques mois et avaient été accueilli par l’orateur dans son château. Quand ce dernier était tombé malade, ils étaient restés pour le soigner. S’ils gouvernent de facto la région, ils restent plutôt concentré sur leurs affaires, bien que tous les anciens serviteurs de l’orateur aient quitté leur service entre-temps. Ils ne semblent pas craindre le froid, mais ne semblent pas liés au culte de Aurile (ce dernier étant peu développé ici), même s’ils ressemblent quand même à un culte ou une secte mystico-mystérieuse.

Après quelques hésitations, mais poussés par Alfan qui ne voulaient pas que le groupe face les timides, ils décidèrent de se rendre au château où ils furent reconnus et accueillis par Kadroth dans la petite cours de la forteresse. Elise prit la parole, disant qu’ils avaient des informations sur un ennemi commun. Mais quand elle sous-entendu que ce serait mieux d’en parler en privé à l’intérieur (et au chaud), le tieffelin haussa des épaules et resta de marbre, l’invitant à parler ici et maintenant. Enialis retira alors son manteau pour le déposer sur les épaules de la prêtresse, et affichant son mépris pour le froid, ce qui lui valu un regard admiratif des épées noirs.

Elise reprit son récit en parlant des vols de chardalyne à Caer Konig, et qu’apparemment, ça concernait toutes les villes de la région. Les duergars semblaient rassembler ces objets pour les charger sur des chariots et les mener dans leur cachette, un lieu au sud de la région. Une bonne partie de ces informations avaient été discutées lors de l’assemblée des orateurs, qu’elle ne fut pas la surprise du groupe quand Kadroth leur dit ne pas en avoir eut vent : il assura n’avoir envoyé personne à cette assemblée. Pourtant, Targos avait dit qu’un représentant de Caer Dineval était présent ! Le tieffelin poursuivit en disant avoir envoyé des troupes un peu partout, mais que personne n’était encore revenu pour lui faire un rapport à ce sujet. Interrogé par la clerc sur eux, il répondit que pour seule information supplémentaire, ce n’était pas commun pour ces créatures de l’Outreterre de sortir comme ça à “sortir leurs tête de la bouse”. Quelqu’un devait les conseiller. Quelque chose de puissant, et qui était la véritable menace.

Comme rien de plus ne semblait pouvoir être dit, Enialis et Elise mentionnèrent ensuite leur désir de parler à Avarice, la tieffeline albinos qui résidait dans la forteresse qu’ils avaient aperçu la première fois. A cette mention, l’homme eut un tic nerveux et sembla moins sûr de lui et semblait montrer une certaine déférence envers ce nom. Il fit alors rentrer les aventuriers, semblant se souvenir que certains craignaient le froid. Il fit patienter le groupe dans une petite pièce et alla chercher la tieffeline, avant de prendre congés et de les laisser tranquilles.

Enialis prit l’initiative de la conversation et salua la magicienne, lui disant qu’ils étaient des amis de Vellyne Harpell. Remarquant un rictus de son interlocutrice, il se corrigea en parlant plutôt d’une connaissance mutuelle qui leur donnait parfois des missions, sans plus. Cela fit sourire Avarice qui reconnaissait bien là Velynne, à rester en sécurité dans son coin pendant qu’elle laissait d’autre faire le travail pour elle. Elle faisait mine de garder une certaine révérence en évoquant la magicienne, mais elle ne semblait clairement pas la porter en grande estime.

Avarice préféra se tourner vers Hélios et le fixer dans les yeux, comme si elle le sondait. Elle eut un sourire en coin en lui disant qu’il avait le potentiel de faire de grandes choses. Interrogé par l’aasimar, elle lui répondit que ça devait être un instinct maternel ou filiale qui parlait en elle. Elle sentait qu’il cherchait une personne, mais lui confia qu’il ne cherchait peut-être pas la bonne personne ? Peut-être devrait-il… Elise interrompit la conversation en parlant de Nass, vu qu’on parlait de personnes disparues. Avarice répliqua n’en avoir aucune idée. Et à la question du moine de savoir si elle poursuivait toujours la mission de chercher la cité du Néthéril, elle répondit que c’était toujours le but, mais que certains la jouaient plus solo à présent. Par contre, si le groupe était capable de lui dire le moyen d’accéder à la cité, elle promis une récompense généreuse. Il suffira de revenir la voir ici, à Caer Dineval.

Elle était persuadé qu’à cette endroit, hébergé par les épées noirs, elle était plus proche de la solution que Velynne depuis Bryn Shander (Elise ayant empêché ses camarades de dire qu’ils l’avaient vu à Havre-du-Levant). Elle assura que les occupants étaient des personnes assez gentils et croyant fermement en leurs convictions. Ils avaient des pouvoirs et des alliés puissants. Quand Enialis voulu l’interroger pour savoir si elle n’était pas celle qui commandait ici, elle répondit ne pas s’intéresser à la politique locale. Par contre, est-ce que tout le monde n’est pas une marionnette des dieux en définitive ? Elle refusa d’en dire plus et renvoya les aventuriers à la chasse aux duergars.

Alors qu’ils prenaient tous congés, Elise songea qu’au lieu de s’appeler Avarice, elle aurait mieux fait de s’appeler Cryptique ! La troupe reprit la route pour Havre-du-Levant qu’ils atteignirent tardivement dans la soirée. Les gens y étaient plus heureux et souriant. Ils saluaient même les aventuriers et se montraient bienveillant.

La première halte fut d’aller retrouver Rackham et Argantael. Ces derniers leurs apprirent qu’ils avaient fait du bon travail : ils avaient monté une petite guilde avec les bandits du coin et avait nettoyé la région des agents du Zhentarim ! Ils ne pouvaient pas en dire autant pour le reste de Valbise par contre. Au contraire, Naerth Maxildanarr commençait à tisser un réseau d’alliance. Bon Hydromel, Bremen et Termalaine seraient tombés sous sa coupe. Par contre, bonne nouvelle : la bière lancée par Enialis avait très bien marché et s’était vendue comme des petits pains, rapportant 100 PO au moine, motivant ce dernier à lancé une autre cuvée dans la soirée avant de repartir.

Après des discussions, les aventuriers décidèrent de partir d’abord chercher l’armure à laquelle Hélios était lié, située plus loin à l’ouest que le camp des duergars. Ce serait sans doute un allié de taille face aux nains. La route la plus simple serait alors de se rendre à Bryn Shander, puis de suivre la route du sud (menant normalement à Neverwinther) puis de suivre les montagnes vers l’ouest.

Mais avant cela, ils décidèrent de faire une petite visite à l’orateur Danneth Waylen. Ce dernier les reçu chaleureusement et fit un rapport plus construit de la rencontre des orateurs que celui de Trovus. Il s’inquiétait du comportement de Naerth. Interrogé sur le représentant de Caer Dineval, il dit d’abord ne pas le connaitre, c’était une personne insipide mais avec une dérogation. Puis s’inquiéta : ils n’avaient pas vraiment vérifier cette dérogation ! C’était sans doute un coup monté de Naerth. La troupe prit ensuite congé… en ayant oublié de le remercier de les avoir défendu contre Naerth.

L’étape suivant fut donc le retour à Bryn Shander, quitté des semaines plus tôt ! La première étape fut d’aller voir Markham Southwell et de récupérer une récompense de 100 PO pour s’être chargé de l’assassin du marchand de Targos. Il fut content de savoir que le groupe se chargeait ensuite des duergars. Eux-mêmes étaient assez tranquilles, mais il assura que la ville participerait à l’effort financier. Il informa aussi Hélios que Scorp était toujours en ville et qu’il se faisait accepter.

L’enfant alla aussitôt à la taverne de Berton Redgrave pour retrouver le Kobolt. Il apprit qu’il était devenu serveur et que tout le monde l’appréciait. Hélios lui assura qu’ils étaient toujours à la recherche de la cité du Néthéril, mais oublia de lui présenter Bobby, authentique représentant de cette culture ! Il ne lui montrât pas non plus les 5 livres récupéré dans la tour du Néthéril. Dommage ? Ce qui était sûr par contre, c’est que Scorp n’avait pas vu Velynne depuis un certain temps.

De son côté, Elise évoqua le désir d’aller visiter Copper Cogne-Bouton pour lui parler de Macreadus. Enialis accepta de l’accompagner. Le prêtresse était assez nerveuse. Elle renonça à l’idée de se faire passer de nouveau pour Alderic et se présentant à la prêtresse Mishann comme une connaissance de celui qu’elle avait hébergé. Quand le gnome se présenta, Elise lui présenta ses condoléances et lui appris le décès de Macreadus. Elle lui parla de ses travaux et Enialis pu compléter en évoquant son expérience dans le demi-plan. Ils assurèrent au gnome que l’inventeur était parti en paix et ne devait retenir aucun sentiment négatif envers Copper. Ils lui parlèrent aussi de l’invention qui permettrait de contrôler la météo une fois. Touché par la démarche, ce dernier leur proposa de pouvoir leur bricoler quelque chose s’ils le désiraient, en remerciement.

Enfin, le lendemain, le groupe quitta pour la dernière fois avant un certain temps la ville et allèrent braver la nature froide. Le premier jour, ils suivirent la route qui restait assez praticable. La perception d’Hélios était de plus en plus précise et il se rendit compte qu’ils suivaient la piste que les gobelins avaient pris lorsqu’ils avaient voler le chargement de fer des nains. Les deux jours suivants furent plus compliquer : ils avaient bifurqués vers l’ouest et avançaient à présent en pleine région sauvage. Heureusement, Ed Warn était là pour les guider et Alfan guidait les chiens. Ils affrontèrent quelques trolls de glace et virent même au loin un géant monté sur un mammouth.

Enfin, après avoir commencé à gravir les montagnes, ils atteignirent une vallée dans laquelle ils virent un étroit chemin suivre la paroi des montagnes jusqu’à une sorte de piton rocheux. En y regardant avec sa longue vue, Enialis se dit que ça ressemblait à deux tours. En s’approchant, ils virent des lumières en son sein et l’entourant. Il y avait aussi des constructions en bois, comme des barricades. Enialis aperçu aussi des petites silhouettes humanoïdes et des créatures canidés. L’endroit semblait bien gardé, mais Hélios en était persuadé : l’armure se trouvait ici.