Froids, distants et manifestement insensibles, les Silvanesti représentent tout ce que les elfes ont de pire et de meilleur à la fois. Leur beauté ensorcelante est gâtée par leur nature froide et distante. Ils se croient supérieurs à tous les autres peuples d’Ansalon, ce qui inclut leurs cousins, les Qualinesti et les Kagonesti.
Personnalité.
Fiers et arrogants, les Silvanesti
n’ont guère besoin des membres des autres races, y compris des autres
elfes. Ils sont pleins de préjugés contre les cultures des peuples «
inférieurs », dont ils ne tolèrent pas les
coutumes et croyances. Ils
n’aiment pas le changement. Du reste, leur société a plus de 3000 ans
et n’a que très peu évolué depuis sa fondation. Ainsi lorsqu’un
changement s’offre à eux, c’est généralement sous la contrainte qu’ils
doivent l’accepter. Prompts à juger et n’accordant que rarement leur
confiance, les Silvanesti lient difficilement des amitiés durables avec
les étrangers.
Description.
Les Silvanesti
mesurent 1,50 mètres environ pour un poids compris entre 45 et 50 kilos,
les hommes étant légèrement plus grands et lourd que les femmes. Ils
ont le teint pâle, et la couleur de leurs cheveux va du châtain au
blond-blanc. La plupart ont des yeux noisette. Ils s’expriment en usant
d’intonations mélodiques et se déplacent avec une grâce innée. Leur
beauté surnaturelle est littéralement envoutante. Leur corps et leur
visage sont généralement dépourvus de pilosité, mais les elfes le plus
vieux (500 ans au moins) ont parfois une fine barbe. Les Silvanesti
aiment les vêtements amples, les robes et les toges recouvertes d’une
cape ondoyante aux teintes vertes et brunes. Un Silvanesti atteint l’âge adulte à 80 ans et peut vivre plus de 550 ans.
Relations avec les autres races.
Les elfes silvanesti sont les partisans d’une race pure. Ils sont fermement persuadés de leur supériorité raciale naturelle. D’ailleurs, ce mépris racial vise tous les étrangers, y compris les Qualinesti, qui sont considérés comme les « parents pauvres », et plus particulièrement les Kagonesti, qu’ils prennent pour des « enfants sauvages ». Ils ont une haine particulière des ogres et autres races en découlant (et plus spécialement des minotaures), qui furent les premiers enfants des Ténèbres. Ils ont également des préjugés contre les humains car ils pensent que leur folie est à l’origine du Cataclysme qui a frappé Krynn. Ils prennent les demi-elfes pour de véritables abominations, car leur pureté raciale est souillée par un sang « inférieur », ce qui constitue une menace potentielle pour leur mode de vie. Enfin, c’est à peine si les Silvanesti reconnaissent l’existence des nains, des gnomes et des kenders, qu’ils prennent pour des créatures inférieures à de nombreux égards.
Alignement.
Dotés d’une société bâtie
sur une hiérarchie très stricte, les Silvanesti sont davantage tournés
vers la Loi que les autres elfes. Ils sont d’alignement bon, mais
croient tant en leur pureté que le Bien les pousse
parfois jusqu’à certaines extrémités.
Territoires.
A l’instar de leurs cousins qualinesti, les Silvanesti constituent un peuple apatride. Leur foyer traditionnel, la forêt de Silvanesti, située dans le sud-est d’Ansalon, fut d’abord conquise par les armées de l’Unique, puis par des armées d’ogres et de minotaures évoluant sous la même bannière. Ils perdirent même leur monarque héréditaire lorsque celui-ci fut tué en héros lors de la guerre des Âmes. Alhana Brisétoile renonça au trône qui lui revenait de droit en faveur du neveu de son défunt époux, Gilthas, roi des Qualinesti, véritable pomme de discorde pour les Silvanesti.
Religion.
Regroupant des
individus qui vénèrent à la fois les dieux de la Lumière et ceux de
l’Equilibre, les Silvanesti rendent hommage à Quenesti Pah (Mishakal), à
Matheri (Majere), au Phénix Bleu (Habbakuk), à
Astarin (Branchala)
et à Solinari, mais ils n’en respectent pas moins Chislev et l’Arbre de
la Vie (Zivilyn) en qualité de divinités de la nature. Avec le sacrifice
d’E’li (Paladine) durant la guerre des Âmes, Silvanesti et Qualinesti
ont fait de Mishakal leur déesse tutélaire. Cependant, ils honorent
toujours l’ancien dieu du Bien et l’appellent désormais Valyhonis («
l’Exilé »).
Langue.
Le langage silvanesti est
certainement le plus pur des dialectes elfes, d’autant qu’il n’a pas
changé en plus de trois millénaires. Même s’ils divergent quelque peu,
le kagonesti et le qualinesti sont issus de la même
langue.
D’ailleurs, ils sont suffisamment proches pour que les elfes de deux
communautés parviennent à communiquer, même si les euphémismes et
expressions familières sont parfois sources de quiproquos.
L’écriture
des Silvanesti est élégante et fluide. Elle est identique à celle des
autres races d’elfes, à l’exception des Kagonesti qui n’ont pas de
langue écrite.
Noms.
Aux yeux des Silvanesti,
les noms sont très importants car ils précisent l’ascendance de chaque
individu et la place qu’il occupe au sein de la société.
Noms masculins : Avonathalonus, Falindrithan, Jahran, Kardanon, Lothas, Maravallon, Pellarin, Quimathon, Silvanas, Terevalis.
Noms féminins : Aleatha, Ladine, Lisindrela, Maleesa, Nemetranee, Raenevalona, Roselenna, Serinda, Telisina, Thyanel.
Noms de famille : Althonos, Caladon, CalosƟn, Dralathalas, Kaldeist, Lanthaloran, Rathenas, Takmarin, Brisétoile.
Aventuriers.
Avant la guerre des Âmes, les Silvanesti quittaient rarement leur royaume, mais certains suivirent l’ancienne reine, Althana Brisétoile, dans son exil. Après l’invasion des minotaures, les Silvanesti durent aller à larencontre du monde et sont aujourd’hui en quête de perspectives de carrière pour pourvoir aux besoins de leurs familles et de leur peuple. Quelques-uns commencent à comprendre que les nations elfes ne tireront leur épingle du jeu qu’en collaborant.