Chevaliers de Solamnie
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Chevaliers de Solamnie

Ordre de Chevaliers

De nombreux héros célèbres sont issus des Chevaliers de Solamnie, la chevalerie la plus légendaire d'Ansalon. La chevalerie a commencé il y a plus de mille ans, sous le règne de l'empire ergothien dans l'ouest d'Ansalon. Vinas Solamnus, chef de la garde impériale ergothienne, a été envoyé dans l'est de l'Ergoth pour réprimer une rébellion massive. Cependant, Solamnus a appris les griefs des rebelles et, gagné à leur cause, lui et les rebelles ont marché sur la capitale ergothienne de Daltigoth. La capitale tomba et Vinas Solamnus fut couronné roi d'une nouvelle nation indépendante des plaines orientales, appelée Solamnie en son honneur.

Le roi Solamnus cherchait avant tout à gouverner avec justice cette nouvelle société. Sur l'île de Sancrist, sur une pierre de granit noir dans une clairière isolée, il pria les dieux pour être guidés. Trois des dieux du bien lui sont apparus : Paladine, dieu de la justice et de l'ordre ; Kiri-Jolith, dieu de la guerre juste ; et Habbakuk, dieu de la nature, de la loyauté et des éléments. Les trois dieux ont inspiré trois ordres de chevaliers qui garderaient le royaume ensemble en tant que Chevaliers de Solamnie.

Fierté ternie

Avant le Cataclysme, la Solamnie était un phare de paix et de prospérité. Les chevaliers ont établi de grandes villes et des châteaux à travers les plaines de Solamnie, y compris Solanthus, Castle Brightblade et Dargaard Keep. Ils ont régné conformément aux idéaux de Vinas Solamnus, et ils ont forgé une alliance avec Istar qui a répandu ces idéaux à travers le monde. Les habitants de Solamnie attribuaient leur prospérité à la direction sage et juste des chevaliers.
Dans le sillage du Cataclysme, la foi dans la chevalerie a viré au soupçon. Des rumeurs se sont répandues selon lesquelles la chevalerie avait possédé le pouvoir d'éviter le cataclysme et qu'elle avait échoué ou choisi de ne pas le faire, peut-être pour se passer d'Istar et solidifier le pouvoir des chevaliers.

La plupart des chevaliers essayaient toujours de défendre le royaume comme leur devoir l'exigeait, mais ils se sont retrouvés assaillis de toutes parts, mourant pour protéger les gens qui les avaient rejetés et persécutés. La plupart ont fui vers l'île de Sancrist à l'ouest ou se sont retirés sous la protection de leurs forteresses et forteresses, tandis que d'autres se sont déguisés pour continuer leur travail.
Leur pouvoir déclinant, les chevaliers sont aujourd'hui enfermés dans une querelle interne amère : vaut-il mieux maintenir leurs codes stricts même face à l'obsolescence, sûrs de savoir qu'ils étaient fidèles à eux-mêmes ? Ou devraient-ils embrasser un monde en mutation et se battre pour le défendre, même si les chevaliers doivent changer avec lui ?

Le serment et la mesure

Les Chevaliers de Solamnie suivent un code chevaleresque en deux parties : le Serment et la Mesure, tous deux inspirés des écrits de Vinas Solamnus. Le serment est simple et ambitieux - une étoile pour naviguer - tandis que la mesure énonce des règles spécifiques pour l'organisation et la conduite de la chevalerie.

Le serment. Le serment des chevaliers de Solamnie est le même depuis que Vinas Solamnus a fondé la chevalerie : « Est Sularus oth Mithas », ou « Mon honneur est ma vie ». Ce principe - tout sacrifier pour l'honneur - guide les actions de chaque chevalier, du moins en théorie.

La mesure. Contrairement au serment, la mesure est un guide incroyablement compliqué et atrocement spécifique de la vie chevaleresque. Présentée à l'origine par Vinas Solamnus comme un schéma d'organisation et un code de conduite pour les ordres chevaleresques, la Mesure s'est développée au fil des ans pour englober trente-sept volumes, couvrant tout, de l'étiquette courtoise à la sellerie appropriée des montures. Selon la Mesure, les chevaliers n'ont plus un nombre suffisant pour élire un nouveau Grand Maître, la plus haute fonction de la chevalerie, les laissant sans autorité qui pourrait annuler ou mettre à jour la Mesure.
Malgré cela, une minorité croissante de chevaliers poussent à une réforme de la Mesure, estimant qu'elle est lourde et dépassée et qu'elle ne sert plus les idéaux établis par leur fondateur.


Chevaliers de la Couronne

WbDYOgdd2DdJVWiwgfW6G0dJnddSZA7oACjInNav.jpgLa plupart des chevaliers commencent leur voyage en tant qu'écuyers des Chevaliers de la Couronne, qui honorent le dieu Habbakuk comme leur patron.

L'ordre met l'accent sur les idéaux de loyauté et d'obéissance qui servent de fondement, qu'un chevalier choisisse de rester dans l'ordre ou de le dépasser.

Les Chevaliers de la Couronne sont censés aider tout chevalier qui a besoin d'aide et tout royaume figurant sur la Liste de loyauté, la liste officielle des alliés des Chevaliers.

L’ordre de la Couronne est en quelque sorte le premier palier dans la hiérarchie des chevaliers solamniques. Constituant un groupe de combattants fidèles et obéissants, ils sont chargés de défendre l’honneur de la chevalerie et de l’ordre.
Les chevaliers de la Couronne sont généralement plus jeunes que ceux des ordres supérieurs, et, de fait, acceptent plus facilement les défis qui se présentent à eux. Cependant, la Mesure leur apprend à retenir leur bras en usant de sagesse et à obéir à ceux qu’ils servent.

La Mesure du chevalier de la Couronne :
L’Ordre de la Couronne illustre les idéaux de loyauté et d’obédience dans tout ce que représente et fait un chevalier. Sa loyauté exige du chevalier qu’il obéisse aveuglément à ses supérieurs tant que ces derniers observent les préceptes de la Règle et la Mesure.
Un chevalier loyal à sa famille, à tout ce qui est bon, à ceux que le Mal opprime et aux monarques qui par décret ou consentement de conseils chevaleresques, sont reconnus par l’ordre, méritant ainsi sa loyauté et sa protection.

Quelques actes seyant à un chevalier de la Couronne :
- Obéir aveuglément à ceux dont l’autorité relève des conseils chevaleresques,
- Être dévoué aux idéaux de la Mesure,
- Être loyal envers les frères de tous les ordres
- Agir de façon à renforcer la loyauté qui unit les chevaliers.

Chevaliers de l'Epée

VIGDa0JAy6Q3mRh8m0EnzcIzAFc5pMzktih1VZic.jpgDédié à l'honneur héroïque, au courage et au respect des vrais dieux, cet ordre défend les vertus de Kiri-Jolith, le dieu de la guerre juste.

Les membres se consacrent à des sacrifices courageux, s'engageant à défendre les sans-défense sans tenir compte des souffrances personnelles des chevaliers.

Les chevaliers qui rejoignent cet ordre entreprennent souvent une quête héroïque pour prouver leur valeur.

Les chevaliers de l’Epée sont des combattants qui luttent par la force et la foi pour défendre la justice et la vérité. Ils sont persuadés que l’esprit est le puits d’où coule le courage. L’empressement dont ils font montre pour sacrifier leurs propres souhaits, ou leur vie si nécessaire, en fait les champions du Bien.
Kiri-Jolith confère aux chevaliers de l’Epée la magie qui leur donne la force au combat, le pouvoir de vaincre leurs ennemis les plus dangereux et la faculté de protéger les individus qui sont dans le besoin. Quand ils n’usent pas de leur magie divine, leur foi et leur courage souƟennent leur bras.
Quand il se sent prêt, le personnage se présente devant un conseil chevaleresque et y fait le récit de ses exploits. Si celui-ci convient au seigneur du conseil de l’Ordre de l’Epée, la candidature du chevalier est acceptée.

La Mesure du chevalier de l’Epée :
Les chevaliers de l’Epée sont les combattants des dieux du Bien. Ils soutiennent les idéaux les plus purs, comme l’héroïsme et le courage.

L’héroïsme consiste à faire des sacrifices pour ses croyances. Quelques actes héroïques seyant à un chevalier :
- Réconforter les faibles,
- Donner aux pauvres,
- Mettre fin aux servitudes,
- Protéger les individus sans défense,
- Aider les chevaliers dans le besoin.

Le courage est la volonté de mourir avec honneur au service du Bien. Quelques actes courageux seyant à un chevalier :
- Affronter le Mal sans peur,
- Défendre l’honneur de la chevalerie,
- Défendre l’honneur de ses camarades chevaleresques,
- Protéger les individus faibles et sans défense.

Chevaliers de la Rose

Scdtqbt7nlJ4i8kv7MyCriJseaQCmKom8oONtNG5.jpgGuidés par le dieu Paladine, les Chevaliers de la Rose incarnent l'honneur tempéré par la sagesse et la justice.

Avant de rejoindre leurs rangs, la plupart des chevaliers montent au sein des Chevaliers de l'épée après avoir servi avec les Chevaliers de la Couronne.

Ceux qui prouvent à la fois leur loyauté et leur courage sont aptes à rejoindre cet ordre, qui défend les idéaux les plus élevés de la chevalerie.

Les chevaliers de la Rose sont au sommet de la hiérarchie des chevaliers solamniques. Leur ordre soutient l’honneur dans la sagesse et la justice. Ils illustrent la noblesse, le courage et l’honneur auprès des chevaliers et de ceux qui les servent.
Les chevaliers de la Rose sont des chefs, qui prodiguent conseils et instructions à leurs protégés, et qui développent des trésors d’inspiration et de courage quand ils mènent leur ordre au combat. Ce sont des diplomates et les conseillers de certains gouvernements, mais ils forment également le corps gouvernant les chevaliers solamniques ;
Quand il se sent prêt, le personnage se présente devant un conseil chevaleresque et y fait le récit de ses exploits. Si celui-ci convient au seigneur du conseil de l’Ordre de l’Epée, la candidature du chevalier est acceptée.

La Mesure du chevalier de la Rose :
Les chevaliers de la Rose soutiennent les idéaux les plus purs comme l’honneur et la justice. L’honneur consiste à rester fidèle à un serment pour défendre la cause du Bien. La justice consiste le cœur de la Mesure de l’âme des chevaliers de la Rose. Elle exige de chaque chevalier qu’il rende à chacun, créatures, personnes ou divinités, ce qui lui est dû.

Quelques actes seyant à un chevalier de la Rose :
- Faire montre de compassion à l’égard des moins fortunés,
- Sacrifier sa vie pour le bien d’autrui,
- Songer à la protection de l’ordre avant la sienne,
- Protéger les autres chevaliers,
- S’assurer qu’aucune vie ne soit sacrifiée inutilement.

Responsabilités d’un chevalier de la Rose :
Un chevalier de la Rose doit rendre hommage aux dieux du Bien en tout acte, combattre pour la justice sans se soucier de son confort ou de sa sécurité personnels, ne jamais renoncer face à un adversaire maléfique, et tout sacrifier au nom de l’honneur.

Notes complémentaires

Les chevaliers solamniques existent depuis l’Ere des Rêves. Il s’agit d’un ordre martial dédié à la cause du Bien.
Tous sont liés par un serment : Est Sulurus oth Mithas (« mon honneur est toute ma vie »). En effet, les actes de chaque chevalier sont régis par un ensemble de lois connu sous le nom de Mesure.
Accusés à tord d’être à l’origine du Cataclysme, les chevaliers furent vilipendés durant l’Ere de Désespérance et beaucoup renoncèrent à leurs vœux pieux. Quelques individus courageux restèrent fidèle au code de chevalerie.

Aventure.

Les véritables chevaliers se consacrent à la Règle et la Mesure. Il leur faut anéantir le Mal et protéger les individus sans défense. Les plus courageux et les plus sincères remporteront gloire et honneur. Nombre de chevaliers ont des devoirs bien spécifiques, qui vont de la surveillance d’un huis, à l’anéanƟssement de pillards minotaures. Parfois, lorsque la situaƟon est désespérée, les chevaliers sont chargées d’entreprendre une quête périlleuse visant, par exemple, à retrouver un précieux artefact. Ceux qui ne reçoivent pas de mission particulière partent à l’aventure et l’on chante leurs louanges quand ils souƟennent les idéaux de l’ordre dans l’honneur.

Profil.

La Règle et la Mesure fixent la limite des actions que peuvent entreprendre les chevaliers solamniques. Elle leur offre courage face au danger, force lorsque leur bras faiblit, et conseils quand ils sont confrontés à des choix difficiles. Elle aide le chevalier à défendre la cause du Bien et à faire respecter les lois (du moins, celles qui sont en accord avec ses croyances). Un chevalier honorable apporte son aide aux individus qui sans dans le besoin, sans attendre de récompense.

Historique.

Des générations durant, les chevaliers solamniques ont été issus de la seule noblesse de Solamnie, et plus particulièrement de familles très proches de la chevalerie (parmi lesquelles les de Lumlane, Sauveroi, Grandarc). Cela fut d’autant plus vrai lors de l’Ere de Désespérance, lorsque l’on méprisait grandement les chevaliers. Peu de jeunes gens voulaient embrasser une telle carrière, et ceux qui le faisaient étaient issus de familles pourvues d’une tradition chevaleresque ancestrale. Pendant et après la guerre de la lance, les chevaliers ouvrirent leurs rangs aux étrangers et permirent même aux roturiers d’atteindre des positions de prestige en leur sein.

Races.

Selon la tradition, les chevaliers n’acceptent que les humains dans leurs rangs. Ils font honneur aux individus issus d’autres races en leur accordant des titres, comme dans le cas du héros nain Kharas, mais ne les acceptent pas à part entière au sein de l’ordre.

Relations avec les autres classes.

Bien que ces chevaliers disciplinés fonctionnent à merveille quand ils œuvrent côte à côte, ils se révèlent tout aussi efficaces au sein d’un groupe aux talents variés. En tant que membre d’un ordre religieux, ils respectent grandement les prêtres bons, et font montre d’une grande camaraderie à l’égard des guerriers et barbares qui ne sont pas d’alignement mauvais. Les chevaliers de l’Ere du Pouvoir et du début de l’Ere de Désespérance (avant la guerre de la lance) n’aiment ni ne font confiance aux mages. Les chevaliers ne tolèrent pas les comportements chaotiques et se séparent rapidement des individus qui entrent dans cette catégorie (du moins, quand ils ne les défient pas sur-le-champ).

Progression au sein des ordres.

Un personnage qui envisage une carrière de chevalier solamnique doit faire un certain nombre de choix, mais il lui faut tout d’abord postuler pour devenir écuyer de la Couronne, puis satisfaire aux conditions requises pour entreprendre la classe de prestige de chevalier de la Couronne. Ensuite, le personnage peut poursuivre sur cette voie ou, en s’acquittant des conditions requises, devenir un chevalier de l’Epée. Dans ce cas, il peut continuer sa progression au sein de cette classe ou postuler pour rejoindre les chevaliers de la Rose après avoir rempli les conditions relatives à cet ordre.

Anciens chevaliers solamniques

Quel que soit l’ordre auquel il appartient, un chevalier changeant d’alignement, commettant sciemment un acte maléfique ou bafouant le code de la Règle et la Mesure perd ses pouvoirs surnaturels. Si l’on découvre la nature de ses actes, il risque de passer en jugement devant un conseil chevaleresque. Le personnage peut alors être chassé de l’ordre ou exécuté (auquel cas on lui tranche la gorge avec sa propre épée). Pour ce qui est des actions malveillantes, il est toujours possible de se repentir.

Ecuyer de la Couronne

Tous les personnages qui souhaitent entamer une carrière de chevalier solamnique doivent d’abord devenir écuyer au service des chevaliers de la Couronne. Le candidat peut être de n’importe quel niveau ou classe. Le personnage débute son instruction en faisant apprentissage de la loyauté. Il doit être présenté au conseil chevaleresque et être parrainé par un chevalier reconnu issu de l’un des ordres solamniques. Le candidat jure alors de faire honneur à la chevalerie, aux causes que défend l’ordre, de prêter allégeance à ce dernier, et de vivre selon les préceptes de la Règle et de la Mesure. Si aucune chevalier n’émet d’objection, et si nul ne saurait mettre en cause l’honneur du candidat, celui-ci devient écuyer. Si son honneur est mis en doute, il subit un interrogatoire en bonne et due forme. Si le problème est éclairci, le candidat est accepté. Par contre, si la situation est équivoque, le candidat est congédié, jusqu’à ce que le problème soit résolu.