Les chevaliers solamniques existent depuis l’Ere des Rêves. Il s’agit d’un ordre martial dédié à la cause du Bien.
Tous sont liés par un serment : Est Sulurus oth Mithas (« mon honneur est toute ma vie »). En effet, les actes de chaque chevalier sont régis par un ensemble de lois connu sous le nom de Mesure.
Accusés à tord d’être à l’origine du Cataclysme, les chevaliers furent vilipendés durant l’Ere de Désespérance et beaucoup renoncèrent à leurs vœux pieux. Quelques individus courageux restèrent fidèle au code de chevalerie.
Aventure.
Les véritables chevaliers se consacrent à la Règle et la Mesure. Il leur faut anéantir le Mal et protéger les individus sans défense. Les plus courageux et les plus sincères remporteront gloire et honneur. Nombre de chevaliers ont des devoirs bien spécifiques, qui vont de la surveillance d’un huis, à l’anéanƟssement de pillards minotaures. Parfois, lorsque la situaƟon est désespérée, les chevaliers sont chargées d’entreprendre une quête périlleuse visant, par exemple, à retrouver un précieux artefact. Ceux qui ne reçoivent pas de mission particulière partent à l’aventure et l’on chante leurs louanges quand ils souƟennent les idéaux de l’ordre dans l’honneur.
Profil.
La Règle et la Mesure fixent la limite des actions que peuvent entreprendre les chevaliers solamniques. Elle leur offre courage face au danger, force lorsque leur bras faiblit, et conseils quand ils sont confrontés à des choix difficiles. Elle aide le chevalier à défendre la cause du Bien et à faire respecter les lois (du moins, celles qui sont en accord avec ses croyances). Un chevalier honorable apporte son aide aux individus qui sans dans le besoin, sans attendre de récompense.
Historique.
Des générations durant, les chevaliers solamniques ont été issus de la seule noblesse de Solamnie, et plus particulièrement de familles très proches de la chevalerie (parmi lesquelles les de Lumlane, Sauveroi, Grandarc). Cela fut d’autant plus vrai lors de l’Ere de Désespérance, lorsque l’on méprisait grandement les chevaliers. Peu de jeunes gens voulaient embrasser une telle carrière, et ceux qui le faisaient étaient issus de familles pourvues d’une tradition chevaleresque ancestrale. Pendant et après la guerre de la lance, les chevaliers ouvrirent leurs rangs aux étrangers et permirent même aux roturiers d’atteindre des positions de prestige en leur sein.
Races.
Selon la tradition, les chevaliers n’acceptent que les humains dans leurs rangs. Ils font honneur aux individus issus d’autres races en leur accordant des titres, comme dans le cas du héros nain Kharas, mais ne les acceptent pas à part entière au sein de l’ordre.
Relations avec les autres classes.
Bien que ces chevaliers disciplinés fonctionnent à merveille quand ils œuvrent côte à côte, ils se révèlent tout aussi efficaces au sein d’un groupe aux talents variés. En tant que membre d’un ordre religieux, ils respectent grandement les prêtres bons, et font montre d’une grande camaraderie à l’égard des guerriers et barbares qui ne sont pas d’alignement mauvais. Les chevaliers de l’Ere du Pouvoir et du début de l’Ere de Désespérance (avant la guerre de la lance) n’aiment ni ne font confiance aux mages. Les chevaliers ne tolèrent pas les comportements chaotiques et se séparent rapidement des individus qui entrent dans cette catégorie (du moins, quand ils ne les défient pas sur-le-champ).
Progression au sein des ordres.
Un personnage qui envisage une carrière de chevalier solamnique doit faire un certain nombre de choix, mais il lui faut tout d’abord postuler pour devenir écuyer de la Couronne, puis satisfaire aux conditions requises pour entreprendre la classe de prestige de chevalier de la Couronne. Ensuite, le personnage peut poursuivre sur cette voie ou, en s’acquittant des conditions requises, devenir un chevalier de l’Epée. Dans ce cas, il peut continuer sa progression au sein de cette classe ou postuler pour rejoindre les chevaliers de la Rose après avoir rempli les conditions relatives à cet ordre.
Anciens chevaliers solamniques
Quel que soit l’ordre auquel il appartient, un chevalier changeant d’alignement, commettant sciemment un acte maléfique ou bafouant le code de la Règle et la Mesure perd ses pouvoirs surnaturels. Si l’on découvre la nature de ses actes, il risque de passer en jugement devant un conseil chevaleresque. Le personnage peut alors être chassé de l’ordre ou exécuté (auquel cas on lui tranche la gorge avec sa propre épée). Pour ce qui est des actions malveillantes, il est toujours possible de se repentir.
Ecuyer de la Couronne
Tous les personnages qui souhaitent entamer une carrière de chevalier solamnique doivent d’abord devenir écuyer au service des chevaliers de la Couronne. Le candidat peut être de n’importe quel niveau ou classe. Le personnage débute son instruction en faisant apprentissage de la loyauté. Il doit être présenté au conseil chevaleresque et être parrainé par un chevalier reconnu issu de l’un des ordres solamniques. Le candidat jure alors de faire honneur à la chevalerie, aux causes que défend l’ordre, de prêter allégeance à ce dernier, et de vivre selon les préceptes de la Règle et de la Mesure. Si aucune chevalier n’émet d’objection, et si nul ne saurait mettre en cause l’honneur du candidat, celui-ci devient écuyer. Si son honneur est mis en doute, il subit un interrogatoire en bonne et due forme. Si le problème est éclairci, le candidat est accepté. Par contre, si la situation est équivoque, le candidat est congédié, jusqu’à ce que le problème soit résolu.