La Mesure
  1. Notes

La Mesure

La Mesure est un ensemble de règles et de directives écrites que les Chevaliers de Solamnie sont censés respecter. La mesure est parfois appelée mesure solamnique ou mesure codée. Les écuyers étudient la Mesure avant de devenir chevalier.

Le fondateur des chevaliers, Vinas Solamnus, est à l'origine de l'écriture de la Mesure. La doctrine a été complétée par ses successeurs et au moment du cataclysme, elle comptait trente-sept volumes de 300 pages. C'est devenu très lourd et presque impossible à comprendre et à suivre pour un seul chevalier. 

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Commandements

1°/ Les premiers tomes s'attachent au comportement des chevaliers, l'étiquette de courtoisie


2°/ Puis, sans qu'un ordre strict ni logique les classe, une série de recommandations et commandements : 

- soixante-quinze pages sur la façon de bien seller un cheval.

- descriptions des étapes strictes pour gravir les échelons de la chevalerie.

- fondement de la place d'honneur dans la chevalerie donnée au Martin-pêcheur.

- ne pas gêner un autre chevalier lorsqu'il exerce ses fonctions, même s'il est de rang inférieur.

- en service détaché, quel que soit son rang, le chevalier qui a le plus de connaissances sur la zone commande jusqu'à ce que son supérieur ait égalé ses connaissances.

- la justice doit être recherchée en paix avant d'utiliser l'épée. ("En temps de guerre, l'esprit pèse trois fois plus que le corps.")

- aucun chevalier ne devrait délibérément insulter un autre chevalier.

- un état de mauvaise humeur est déshonorant et doit être traité rapidement.

- interdit aux femmes de toucher l'épée d'un vrai chevalier (une grande partie de cette partie a été modifiée par la suite, et cette liste de recommandations a été rayée depuis).

- un chevalier ne devrait pas remettre en question la réputation d’une noble sans motif valable.

- un chevalier doit soutenir un supérieur en paroles et en actes.

- il est inexcusable de refuser un ordre d'un supérieur.

La mesure déclare : « un chevalier doit marcher ouvertement au soleil, proclamant fièrement sa noblesse au monde ».

- les chevaliers déclarés ne peuvent pas dissimuler leur identité. L'accomplissement d'une quête d'honneur sanctionnée par le Conseil peut prévaloir sur l'obligation de déclarer où se situe leur allégeance. (Remarque : « … la sanction du Conseil devrait être la première priorité du chevalier. Si l'accomplissement de la quête d'honneur nécessite que le chevalier dissimule sa véritable identité, la réussite de la quête a préséance sur le devoir du chevalier de proclamer fièrement son allégeance. .")

- un chevalier ne devrait pas tuer un adversaire par inadvertance.

- il est du devoir d’un chevalier de contrecarrer et de confondre ses ennemis.

- un leader ne crie jamais, ne se met jamais en colère, ne vacille jamais, ne doute jamais et ne montre jamais de peur.

- en temps de guerre, tous les griefs personnels doivent être mis de côté et que les concours d'honneur sont interdits.

- un chevalier ne peut pas entreprendre un long voyage sans recevoir la sanction de son supérieur.

- un chevalier ne peut pas battre en retraite, quel qu'en soit le prix.

- un écuyer doit passer par la Nuit des Réflexions lorsqu'il est sur le point de devenir chevalier. Il doit passer du temps « à observer et à réfléchir longuement, du coucher du soleil au coucher du soleil, car même la lumière du jour est sombre lorsque la mémoire s'éloigne ».

- ne pas prendre de vie inutilement et de se battre uniquement en défense.

- l'esclavage est interdit. Vinas Solamnus l'a déclaré.

- la chevalerie est composée de cercles. Il y a un cercle dans chaque ville et village dans lequel résident ouvertement des chevaliers.

3°/ La mesure ensuite énonce 

les règles pour former le Grand Cercle de la Chevalerie afin d'élire un nouveau Grand Maître, y compris que soixante-dix pour cent de tous les cercles doivent envoyer deux chevaliers pour l'élection. Cela fournit également les moyens de former un Grand Cercle dans des circonstances désastreuses, comme en temps de guerre.

- le grand clerc doit appartenir à l'Ordre des clercs.

- la fin du 35ème volume et les 70 premières pages du 36ème volume contiennent entre autres les règles des barrières d'épée qui se produisent lors du tournoi de la Saint-Jean.

- selon le volume 2 page 37, article 2, sous-article 2, lorsque le conseil est indécis sur la Mesure des Tournois, le jugement est transmis aux savants de la Mesure.

- selon le tome 16 page 22, article 3, Un chevalier doit accepter tout défi de combat pour défendre l'honneur des Ordres.

- selon le volume 16 page 45, article 1, ce procès par combat est le recours préférable pour les affaires entre chevaliers individuels.

- la Mesure parlait de foi, mais ne mentionnait pas les dieux ni aucun dieu par son nom. La mesure parle également de la façon dont les chevaliers utilisaient les prières pour guérir les blessés au combat (avant la cataclysme).

- les mots rituels qu'un Grand Maître dit à un Haut Commandant lorsqu'il part au combat.




Après quelques générations de rédaction, des entrées à la Mesure ont été ajoutées, décourageant l'utilisation de la magie arcanique par tout chevalier.

À l'origine, la mesure ne stipulait pas qu'un chevalier devait être noble ou humain. Environ 300 ans après sa première rédaction, le Grand Maître de l'époque ajouta à la Mesure que seuls les humains solamniques pouvaient devenir chevaliers. 

La mesure ne faisait pas de distinction entre un chevalier honoraire et un vrai chevalier.

Il est injuste de combattre un autre adversaire non monté à cheval.

Durant un siège, une déclamation rituelle exigeant la reddition des forces assiégées, y compris tout crime commis contre elles, doit être observée quotidiennement. Le rituel stipule que le commandant de la force s'oppose aux assiégés pour tendre les mains et demander au chef des assiégés de se rendre pacifiquement.

Tout chevalier qui cherche à progresser au sein des Ordres doit accomplir un exploit d'un grand héroïsme et raconter cet acte digne devant ses pairs.

Si l'on sait qu'un chevalier est retenu captif, un autre chevalier doit le sauver, ou mourir en essayant.

La mesure interdit l'exercice quotidien des armes à tous les chevaliers de Solamnie.

En rejoignant l’Ordre de l’Épée, tous les chevaliers doivent jeûner un jour sur sept.

L'Ordre de la Rose a des règles strictes concernant la consommation d'alcool, le jeu et le traitement chevaleresque des femmes.

Chaque chevalier doit adorer les dieux sacrés de son ordre. Ce sont les idéaux de ces dieux qui pousseront chaque chevalier à accomplir des actes de plus en plus grands.

Aucun chevalier ne doit intervenir dans une lutte entre deux combattants.

Un chevalier ne doit pas s'abaisser à espionner ses amis, ni ses ennemis. C'est déshonorant.

Aucun vrai chevalier ne troublerait jamais le sommeil sacré des nobles morts.

En présence de la royauté, le chevalier doit se pencher sur un genou et lever le bras en signe de salut.

Un chevalier peut refuser un concours d'honneur s'il est donné par quelqu'un qui n'est pas en règle et qui ne perd pas l'honneur.

Un chevalier doit pardonner à ceux qui lui ont fait du tort.