Dater un monde peuplé d’êtres théoriquement immortels et, qui ne mesurent pas le temps qui passe, est assez compliqué.
Les Fées ou être-fées (eux-mêmes utilisent le terme : Faye) sont apparues du jour au lendemain dans un monde qui leur était dédié. Les premiers d’entre eux reçurent l’immortalité en cadeau de la part des Esprit premier. (Les anciens se disputent, encore, pour savoir si leur monde était la vision parfaite que les esprits premiers avaient ou s’il représente une sorte de « sauvegarde » au cas où…), Ces antédiluviens de la féérie représentent la noblesse dans le monde féérique, qu’ils nommèrent Annwyn. Ce monde a la particularité d’être ancré dans une réalité figée, les jours se suivent et se ressemblent. Tous commencent comme une belle journée de printemps. La température est clémente, et il pleut, parfois, quand la végétation semble en avoir besoin.
Cette journée perpétuelle qui baigne l’existence d’immortels ne les a pas poussés à créer une datation du monde et à marquer les jours qui passe. (Ni les années, qui n’ont aucun sens, vu que les saisons n’existent pas en Annwyn.)
Les Fayes découvrirent la possibilité de voyager dans d’autres mondes (Divers plans reliés entre eux ou non) à travers des Portes dimensionnelles. Ces portes s’ouvrent (et se ferment) grâce aux croyances, qu’ont les peuples de ces mondes, des fayes. Les Fayes ont voyagé sur Terre pendant des siècles (à l’échelle humaine) surtout durant la période Celte où les croyances aux êtres féériques étaient les plus fortes. Les portes entre les deux mondes se sont refermées au fil du temps que les croyances anciennes (dites païennes) ont disparus laissant place à la Chrétienté. D’autres portes, menant aux plans primaires (dont Aèra) sont toujours ouvertes.
Bien que les passages entre l’Annwyn et la Terre semblent à jamais fermés, ceux-ci ont eu énormément d’influence sur le monde des Fayes. C’est ce que nous allons vous compter dans ces lignes.