L'assemblée de la cantina du Ryokan Mitsuba restait stupéfaite devant l'entrée du seigneur Ikoma Oniroku qui commençait à donner de la voix et à faire une scène. Ebiko s'eclipsa rapidement pour aller chercher sa mère pendant que Chigira s'approchait du seigneur du Clan du Lion, la main non loin de la garde de son sabre. Si elle ne dit mot, elle voulait lui faire comprendre qu'il devait se calmer.
Voulant calmer le jeu, Asako Asakura intervint pour demander à Oniroku ce qu'il s'était passé. Le samouraï expliqua qu'à son retour des bains, toutes ses affaires avaient été volées. Il ne restait plus rien. Cela devait être une fourberie planifiée en amont. En tant qu'invité au Ryokan, il était outré ! 1 étoile sur 5 ! Isawa Shin se permit une remarque de son côté : il était surpris qu'un homme de l'envergure d'Oniroku se laisse faire ainsi. Ce dernier entendit la remarque mais ne réagit pas, répliquant qu'il ferait preuve d'honneur face à la fourberie. Il comtpait trouver le coupable et l'exécuter.
Chiyuki fini par arriver et tacha de calmer le jeu, assurant qu'elle mènerait son enquête et dédommagerait le seigneur. Cependant, Oniroku n'était pas satisfait et songeait à repartir immédiatement à son château. Une nouvelle fois, Asakura délia la situation en proposant au pauvre seigneur de lui prêter ses vêtements pour préserver sa dignité. Il réussi habilement à charmer et apaiser Oniroku qui se montra humble et reconnaissant face à cette généreuse proposition. L'inquisiteur lui proposa alors d'enquêter de son côté, ce qui permettrait d'agir avec moins de muscles et de sang. Ikoma acquiesça en voulant éviter de causer un incident diplomatique.
Pour s'apaiser l'esprit, il voulu partir se défouler au dojo. Comme ses armes avaient été volé, il demanda à Chigira son sabre. Cependant, la Ronin refusa fermement, posant cette fois-ci la main sur la poignée de son arme. Shiba Yume intervint alors pour ordonner à la ronin de suivre les ordres qui lui étaient donnés par un membre supérieur de la hiérarchie céleste. Au regard que lui lança Chigira, Yume devina que ce sabre était brisé et que la ronin ne voulait pas que cela se sache. Cependant, la yojimbo tint sa position. Chigira dégaina alors son arme et révéla une lame de 3cm de long. Toute l'assemblée eut un hoquet de surprise en découvrant cela et Oniroku se retira. La ronin défia Yume du regard avant de cracher à ses pieds et de tourner les talons. Le reste de la délégation du phénix émis de vives protestations, mais Yume resta de marbre.
Alors qu'ils se rassemblaient, Asakura envoya Utaku Murakami examiner autour de la demeure d'Ikoma Oniroku pour voir s'il pouvait trouver des traces de passages. Il demanda aussi à son yojimbo Tatsuo d'aller monter la garde dans leurs propres logements pour ne pas subir le même sort. Pendant ce temps, Shin glissa à Yume qu'il attendait un peu plus de mordant de la part de sa protectrice et qu'elle ne se laisse pas marché dessus ainsi. Il ne reçu qu'un silence froid en réponse. L'inquisiteur, estimant que c'était tout le clan du phénix qui avait été bafoué, demanda à Chiyuki une compensation pour ce geste. La tenancière, gênée, proposa d'offrir le gîte et le couvert aux membres du Phénix.
Laissant ces négociations derrière lui, Shin rejoignit le samouraï du Clan de la Licorne et fut surpris par sa façon particulière d'enquêter. Utaku était penché près d'une lanterne et semblait inspecter des traces et… goûtant une sorte de poussière blanche. En voyant l'Isawa, Utaku l'interpela et lui montra un symbole dessiné à la craie sous la lampe. La marque semblait récente. Shin se dit que ça devait être une marque des voleurs pour indiquer où récupérer de l'argent.
En partageant cette information au reste du groupe, tous urgent un nom en tête : Tsunade. Cependant, ils décidèrent de faire une pose dans leur logement avant de poursuivre l'enquête. Isawa Tatsuo y avait d'ailleurs trouvé un symbole similaire dessiné à la crai, mais celui-ci semblait incomplet : il y avait une marque en moins, comme si les voleurs sous-entendaient qu'il y avait moins à voler !
Asakura prit un temps dans sa chambre pour communier avec les esprits et leur demander leur assistances. Ce sont les Kamis de l'air qui lui répondirent, disant qu'ils voyaient souvent des gens se déplacer en secret dans les lieux. Les voleurs seraient d'ici confièrent ils également. Ils percevaient aussi une très bonne odeur d'air marin arrivée depuis peu. Cependant, le shugenja entendit une demande au milieu de toutes ces paroles : l'odeur de l'encens importunait un ou des esprits et ils voudraient que ça s'arrête. Ils seraient redevables à Asako s'il pouvait les aider.
Pendant ce temps, Shin prit Yume à part. Si celle-ci craignait que la conversation revienne sur la ronin, il la surpris en sortant un de ces origamis et en invoquant les kamis. Aussitôt, les yeux des deux phénix s'ouvrirent et ils purent voir tous objets et secrets cachés. Ils virent ainsi des petites baguettes en bois placées au niveau de portes et des fenêtres qui permettaient des les ouvrir sans faire de bruit. Allant vite dans la demeure d'Ikoma, ils découvrirent d'autres de ces fourberies. Les voleurs, quelle que soit leur identité, étaient bien installés et préparés au Ryokan.
Alors que la délégation s'était réunie pour discuter de la marche à suivre, Yume aperçu le samouraï Asahina Masaru les observer au loin. dès qu'elle se mit à le fixer, il fit mine de réajuster sa tenue et de regarder ailleurs.
Asakura vit également la petite Ikoma Naoko non loin à l'extérieure du dojo où s'entrainait son père. L'enfant semblait en transe. L'inquisiteur s'approcha et s'assied à ses côtés en lui demandant s'ils lui parlaient à elle aussi. Elle acquiesça. Apparemment, un esprit lui parlait d'encens. Elle confia aussi que son père était triste que ce ne soit pas ses ancêtres qui lui parlent, mais autre chose. C'est à ces mots que le shugenja compris que la petite parlait d'une entité précise et non pas des kamis au sens large. Il devait y avoir quelque chose de maléfique derrière, une sensation qui lui rappelait le rêve du temple perdu et les araignées du palais Yogo. Un esprit semblait communiquer et manipuler Naoko. Déboussolé, l'inquisiteur voulu s'éloigner pour échanger avec Shin, mais alors qu'il prenait congé, la petite lui demanda s'il était sûr de vouloir la laisser toute seule ? Tachant d'ignorer son mauvais pressentiment, Asako retrouva tout de même ses compagnons.
Si les deux Shugenjas se disaient que cette histoire semblait liée à leur mission secrète de retrouver un kansen dans la région, Jotaro souligna l'étrangeté de la demande des esprits d'éteindre l'encens du sanctuaire. Espérant comprendre un peu plus la situation, les délégués décidèrent d'aller jeter un œil au dit sanctuaire. Ils y trouvèrent Doji Atsuro entrain de rallumer l'encens devant le coffret contenant les plumes de la dame Doji.
Inquiet pour la sécurité du lieu qui n'est pas gardé, Shin alla vérifier si le lieu contenait des baguettes en bois comme celles trouvées dans les différents logements. Cependant, cette pièce en semblait dépourvue. Il remarqua toutefois que le gardien des lieu avait des traces de craie sous sa chaussure. Voyant les nouveaux venus entrer dans le sanctuaire, celui-ci leur proposa de rouvrir le coffret contenant les 3 plumes de la tenue d'apparat. Asakura acquiesça et s'agenouilla devant les reliques. Néanmoins, il remarqua qu'une des plumes semblait plus grande et brillante que les autres. Comme si elle était la seule vraie plume de dame Doji. Jotaro se glissa à ses côtés et lui confirma que les deux autres plumes n'avaient jamais été taillées pour faire partis d'une tenue quelconque.
L'inquisiteur se releva alors pour interroger Doji Atsuro sur l'historie de ces plumes, espérant en savoir plus à leur sujet. En écoutant le gardien parler, il sentit que les plumes n'étaient pas si importantes que ça pour Atsuro. Il n'en était le protecteur que parce qu'il s'agissait de son travail et non par réelle dévotion. C'est à peine si les plumes méritaient un sanctuaire à ses yeux. Shin interrompit la conversation en faisant semblant de ramasser l'une des baguette en bois et la tendit à Atsuro en lui demandant si elle lui appartenait. Le samouraï nia et sembla n'avoir sincèrement aucune idée de ce qu'était cet objet.
Atsuro ramena la conversation sur les plumes et la proposition de faire un échange le lendemain, voulant une confirmation. Il sous entendit que si une décision n'était pas prise par la délégation du Clan du Phénix, des représentant de la famille Yasuki (une famille du clan du Crabe chargé d'approvisionner le reste du clan sur le mur) venaient d'arriver et seraient sans doute très intéressés par l'acquisition de cet artéfact. Entendant cela, Yume s'emporta contre le gardien du sanctuaire, lui demandant comment il osait marchander des biens aussi précieux et se comporter comme un vulgaire marchand de tapis. Devant cette provocation (tout à fait normale et justifiée !), Atsuro prit la mouche et annonça vouloir fermer le sanctuaire, au grand dam d'Asakura qui voulait un temps pour communiquer avec les esprits. Shiba Jotaro intervint alors pour apaiser les tensions et parvint à obtenir quelques minutes en plus pour l'inquisiteur.
En raccompagnant le gardien un peu plus loin, l'artiste surpris Naoko s'adresser à son père. Ce dernier écoutait sa fille en trépignant et ne semblant pas en croire ses oreilles. Alors que son visage virait à l'écarlate, Jotaro intervint pour s'assurer que tout allait bien. Mais tout n'allait pas bien : Naoko venait d'avouer à son père qu'elle avait vu Kakita Kirito rentrer dans la demeure des Ikoma et voler ses affaires. Oniroku exprima ne pas être surpris : le seigneur du Clan de la Grue ne devait pas vouloir se séparer de son fils et était prêt à toute les sournoiserie pour empêcher l'échange. Un duel était la seule façon de laver son honneur ! Jotaro tenta de calmer le jeu, mais de manière très surprenante, Naoko intervint pour assurer son père de ce qu'elle avait vu. Si l'artiste parvint à raisonner le seigneur du Lion d'attendre le lendemain matin, Oniroku le traina tout de même avec lui pour aller provoquer en duel son rival. Ikoma fit réveiller Kakita pour lui annoncer la nouvelle. Soit les deux hommes se bataient le lendemain à l'aube, soit Kirito devait rendre toutes ses affaires à Oniroku. Fier de lui, ce dernier tourna les talons sans laisser à son adversaire mal réveillé le temps de répondre, suivi par un Jotaro livide et désemparé.
Pendant ce temps, au sanctuaire, Asakura tenta de communier avec les esprits des kamis. S'il sentit les kamis de l'air tenter de souffler sur l'encens pour l'éteindre, il perçu surtout qu'un esprit en particulier planait sur le sanctuaire et tentait de se cacher. Cet esprit attendait avec méfiance, impatience et satisfaction. L'inquisiteur voulait échanger avec Shin en privé, mais Atsuro restait dans les parages. Les deux shugenjas se tournèrent vers Yume qui compris qu'elle devait faire distraction.
Retenant un long soupir de frustration, la jeune femme se dirigea vers le gardien du sanctuaire. Elle voulu faire comme si rien ne s'était passé juste avant et fit mine de discuter des détails de l'échange de la plume de la dame Doji. Cependant, son ton un peu trop mielleux fit croire à Atsuro que la Shiba était intéressée par lui et le draguait. Comme les deux shugenjas avaient besoin de plus de temps, Yume se dit qu'elle devait jouer le jeu pour leur laisser plus de temps. Elle proposa donc à Atsuro de l'accompagner pour un marche à l'extérieur, autour du sanctuaire. Chaque minutes de cette longues marches parurent durer une éternité à la jeune femme. Elle n'avait aucune envie de faire durer la conversation et Atsuro passait en réalité son temps à vanter les mérites et la beauté de Sugako, mais elle tenta de s'accrocher le plus longtemps possible. Au bout de quelques minutes, ils passèrent devant un homme sur le pas d'une porte avec un chapeau de paille et en habit de samouraï qui semblait très content. Yume tenta de jeter un oeil dans le bâtiment derrière lui, mais le chapeau de paille le remarqua et ferma l'ouverture avant qu'elle ne puisse voir quoique ce soit.
N'y tenant plus, Yume fini par renvoyer Atsuro en regrettant que rien ne soit possible entre eux : il était trop attaché à Sugako pour qu'elle puisse y trouver son compte. Se retenant de détaller en courant, elle retourna rapidement à ses quartiers.
Toute cette diversion permis à Asakura d'expliquer à Shin tout ce qu'il avait vu et sentit jusque-là. Les deux shugenjas, à présent seuls, étaient très tenté par l'envie d'éteindre l'encens du temple. L'Isawa savait que l'encens était censé être une offrande destinée à apaiser les esprits, mais il n'était pas impossible qu'elle ait des effets différents sur d'autres esprits. Les deux hommes s'accordèrent donc et éteignirent toutes les mèches. Une fois la dernière flamme partie en fumée, ils entendirent un cri humain d'une petite fille. Pensant à Naoko, ils accourcirent aussitôt vers les quartiers d'Ikoma.
Sur la route, ils croisèrent un Jotaro perdu et désemparé qui expliqua brièvement ce qu'avait dit Naoko et ce qui en avait suivi. Tous les trois, ils frappèrent à la porte du pavillon du clan du Lion. Un serviteur voulu les arrêter, mais dès qu'Asakura haussa un peu le ton, il bâtit en retraite chercher son maître. Profitant de cette ouverture, ils allèrent directement dans la chambre où devait se trouver Naoko. Il la trouvèrent allongée sur le ventre, courbée, la main droite serrée sur un couteau. Une force mystérieuse dirigeait sa main et la lame vers son cœur et elle ne parvenait pas à lutter.
Jotaro eut le réflexe de demander aux Bushi d'aller l'aider, mais ils n'étaient pas là. Sans réfléchir, il se précipita lui-même au secours de l'enfant. Avec l'aide des shugenjas, il parvint à éloigner l'arme du corps de l'enfant et reconnurent à cette instant l'arme brisée de Chigira. Avant de pouvoir théoriser là dessus, le serviteur arriva avec Oniroku. Le père se figea une seconde avant de comprendre ce qu'il s'était passé. Il remercia chaleureusement les trois hommes du phénix qui avaient sauvé sa fille.
Apprenant au fil de la conversation que de tels incidents avaient déjà eu lieu, Jotaro demanda si la petite fille serait possédée. Oniroku n'osa pas lui répondre directement, mais c'est ce qu'il laissait penser. Il songea que Naoko serait peut-être mieux avec des shugenjas, en particulier ceux du phénix vu leur grande réputation, et qu'ils pourraient plus facilement la protéger d'elle-même. Quand Shin lui soumis l'idée que Naoko était peut-être habitée par un esprit maléfique, le seigneur Ikoma fut horrifié et proposa de la passer aussitôt au fil de l'épée. L'Isawa l'arrêta en espérant pouvoir la délivrer. Son point toutefois était qu'il ne faillais aucunement croire la parole des possédés, qu'elles pouvaient être fausses et volontairement mener à la descension. Oniroku compris le sous-entendu mais assura d'un air sombre qu'il n'avait qu'une seule parole : il s'était engagé dans un duel et comptait bien l'honorer, à moins que ses affaires ne soient retrouvées.
Avant de retourner à sa nuit, il confia sa fille aux soins des shugenjas du phénix. Ceux-ci, quelque peu hébétés, décidèrent de retourner à leurs quartiers pour faire le point. La nuit était déjà bien avancée et ils devaient éclaircirent la situation avant l'aube pour préserver la paix entre les seigneurs de la Grue et du Lion.