Etrange médaillon très ancien, cet artefact magique semble être un héritage des Douze.

Gorgé de vitalité surnaturelle, il scintille de la même énergie un peu étrange que l'image rémanente de Epoch, la Septième parmi les Douze. Ces derniers semblent l’avoir remis à Vormian afin de lui partager des visions. Plusieurs siècles plus tard, la breloque se trouve en possession d’Aerendil Lys’calathar Thalion puis de la Guilde des Aventuriers à l'issue des événements de la Main de l'Absolution.

Cet étrange artefact semble capable de stocker des souvenirs ou des visions de leur porteur et de les partager à nouveau plus tard.


Vision recueillie par Herbert Grisames en présence d’Irina Qie et Ylefas

Des personnes fantomatiques ont l’air de courir en direction d’un immense nuage noir. Ce nuage laissent paraître des êtres qui semblent grandir et ramper. Ces personnes, ces âmes se dissipent à l’intérieur du nuage noir. Ce dernier a l'air de continuellement grandir et de s’élancer dans des immensités lointaines, non pas terrestres mais ailleurs, plus lointaines encore. Ce nuage en mouvement, cette vague va rouler de plus en plus.

De la vague noire roulante commence à émerger des êtres. Des sortes d’entités à l’apparence de méduse qui sont pétris d’âmes. Elles continuent de flotter à travers le néant et l’immensité. On peut ressentir à travers ces caillots d’âmes de la détresse, de la colère, une détestation de quelque chose, un ressentiment à l’égard du monde, à l’égard des vivants, de ce qu’elles ont perdu. Et toutes ces âmes, ces méduses, se condensent et ne forment plus qu’une immense vague noire qui a l’air de fondre en direction d’Anathem. Ces immensités noirâtres ne font rien ressentir, que l’absence de tout, de magie. Et ces brumes noires entourent le monde et essayent doucement de s’insinuer à l’intérieur, essayent doucement de le dévorer. La dernière impression est que ces âmes décortiquées, détruites, enveloppés dans les brumes noires filent vers Anathem, monde qui perd de sa lumière et que tout ceci est inéluctable, que le pire est à venir et à travers cette immensité survient le rejet de la vision.


Se retrouvant dans un corps autre que le sien, il tient le pendentif dans la main. Ignorant son identité, il se trouve face à un homme. Il a de long cheveux blancs, un regard turquoise, un peu comme si il était un des Douze, il y ressemble en tout cas. Il a un long manteau blanc, une espèce d’armure un peu étonnante. Il vient de poser l’amulette dans la main du porteur. Il retire sa main et dit : « Maintenant tu sais, Vormian. Tu sais ce qui va se passer. Tu comprends pourquoi tu dois le faire. Et nous attendrons que tu l’aies fait. Va, tu as tout ce qu’il te faut. »