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Arrivée de Saaris

924-11-7

Déroulé des évènements

[Le 8 de Troll, à la Traverse]

Marcus Pontius, le héraut des patrouilleurs, annonce à voix haute les informations récentes au Promontoire. Quatre voleurs de chevaux se sont échappés des geôles alors qu'ils étaient condamnés à mort, ils ont tué deux gardes Croc d'Argent dans leur évasion. Après quelques autres annonces, il dit aussi avec un sourire que les patrouilleurs ont eu la chance d'avoir eu un encart dédié - plus ou moins - à eux dans la Plume de Forgemer, une revue populaire sur le continent. Il indique que l'article en question a été amené sur la cour afin que tout le monde puisse le lire, pour ceux qui ne savent pas lire, il se propose de le faire à voix haute.


Flavia

Flavia est choquée par la nouvelle des voleurs de chevaux. Elle compte bien trouver le nom des Crocs-d'Argents décédés (ou en tout cas s'assurer qu'un certain nom n'y figure pas). Elle écoute distraitement la suite des nouvelles, jusqu'à l'annonce de la revue. Enfin des nouvelles du continent ! Et qui parlent d'eux en plus ? Curieuse de ce qu'ils peuvent dire sur la patrouille d'Emeraude, elle s'empresse de s'approcher pour regarder le journal. Les personnes les plus proches jureront avoir entendu un petit cri lorsqu'elle pose les yeux sur le portrait et le nom en couverture.

Saaris

Portant des vêtements robustes et une épaisse lance entourée de tissu dans le dos, un homme athlétique aux cheveux argentés s'approche agilement à la fin de l'élocution, un grand sourire sur le visage. Il s'adresse au héraut d'une voix forte en lui tapant sur l'épaule. - Haha, je n'aurais pas pu rêver meilleure entrée ! Dis-moi, tu sais où est ta commandeure ? J'ai quelques mots à lui transmettre ! Il jette un coup d'oeil à la jeune patrouilleuse qui se tient devant Marcus et plisse les yeux un instant, avant de lui sourire de plus belle et de se retourner vers le héraut. - Et ne vous inquiétez pas, je ne suis pas venu les mains vide, dit-il en levant vers le soleil deux lourdes amphores qu'il porte à la main droite. Ça devrait vous changer de la vinasse qu'on nous fait boire ici !

Flavia

Flavia écarquille les yeux de surprise. La coïncidence est incroyable ! Elle rend à Saaris son sourire éclatant et s'exclame, avec un salut impérial millimétré. - Saaris ! Bienvenue ! Oh, Filia sera ravie de vous voir.

Saaris

Le sidhe se retourne vers elle, presque impressionné par le salut de la jeune femme. - Ah, donc je t'ai bien vu quelque part !.. On m'a dit que Filia était accompagnée d'une Aurélius... s'agirait-il de toi ? lui demande-t-il en cherchant de l'intensité dans son regard.

Flavia

Le sourire de Flavia s'élargit et elle hoche la tête. Elle n'est pas surprise qu'il ne la reconnaisse pas, après tout ils se sont vus plusieurs fois mais ne se sont presque jamais parlés. - Oui, c'est moi. Flavia Aurelius. Elle avise un des gardes dans la cour qui fait semblant de ne pas écouter leur conversation (et echoue plus que ses camarades) et lui ordonne. - Va dire à la Commandeur que Saaris est arrivée. Se retournant vers son interlocuteur initial, elle demande avec curiosité et une certaine incrédulité. - Vous avez quitté la Légion juste pour nous rejoindre ?

Saaris

Saaris s'incline très légèrement à la présentation de Flavia. - On peut dire ça, répond-t-il à son interrogation, rieur. Ou alors c'est la Légion qui m'a envoyé ici pour garder un oeil sur vous, ajoute-t-il en portant sur regard sur le lion brodé sur sa tunique. Qu'est-ce que tu en penses ?

Filia

Pendant ce temps, Filia dit d’un air pressé au garde qui lui annonce pour la deuxième fois que Saaris est là qu’elle est au courant. Elle sait, mais elle n’est pas encore prête !

Flavia

Le regard de Flavia suit celui de Saaris et elle rougit légèrement. Elle se reprend rapidement et lui répond. - Dans tous les cas c'est un honneur et un plaisir de vous avoir avec nous ! Après un bref silence elle demande, visiblement excitée par son projet. - Je cherche des volontaires pour une expédition dans les ruines d'un village non loin. J'espère y trouver des traces Eressiennes... est-ce que vous voudriez vous joindre à nous ? Elle passe une mèche derrière son oreille et baisse le regard, un peu gênée. - Enfin rien d'obligatoire, bien sur... j'imagine que vous avez mieux à faire. Les ruines d'un village ce n'est pas très excitant pour un guerrier de votre envergure... Et puis vous venez d'arriver...

Lyrd'Nidya

Non loin du petit attroupement qui s'est formé pour accueillir le champion de la Légion, Lyrd'Nidya quitte le bâtiment qui sert de prison pour se rendre vers l'atelier du charpentier, qui l'y attend probablement pour transporter des planches de bois vers l'Adhoc. Sur le chemin, le groupe attire son attention. Autant que les gens qui convergent dans cette direction. Elle aperçoit tout de suite la raison de ce mouvement de foule et hausse un sourcil en voyant le légionnaire, probablement de passage à la Traverse. La guerrière croise son regard un bref instant, puis l'observe et le jauge. Loin de la prestance d'autrefois, qui l'aurai poussé à aller à sa rencontre avec le besoin de provoquer un "entrainement" ou de le confronter pour de multiples raisons, la demi orque se contente de le regarder de loin. Son regard se balade de son armure aux marques sur sa peau, ainsi que les jarres qu'il tend aisément et derrière son épaule, l'allonge de sa lance placée dans le dos. Elle recherche la présence d'autres armes ou de ce qu'il peut transporter... puis détourne les yeux en ressentant un appel au fond d'elle-même. Quelque chose de profond et qui s'était endormi ou éteint... Mais ne demandant qu'à se réveiller... Qu'à ressortir à nouveau... Elle fait rouler ses épaules puis se focalise sur le bâtiment qui abrite l'atelier pour ne plus y penser.

Norrig

Retour de chasse. Chaque jour, la griffon apprend un peu plus. Elle se contrôle, se laisse plus facilement approcher par d'autres patrouilleurs. Ses émotions sont toujours présentes dans ma tête, des images aussi. Pareil pour elle. Une fois à la cabane, je pose mon butin. Deux lièvres. Je m'apprête à les dépecer, mais des appels en contrebas attirent mon attention. Sacha et Pietr me font de grands signes. Leurs voix s'emmêlent. Je soupire. Ils me racontent avec excitation l'arrivée d'un guerrier Sidhe. Ses longs cheveux argentés, son impressionnant tatouage dans le cou. Puis, son nom : Saaris. Mon souffle s'arrête, ma gorge se noue. Non. Impossible. Sans attendre la suite, je m'envole. Vite. Le vent s'engouffre dans mes plumes. Je survole les abords et repère un attroupement. La masse bruyante, laisse apparaître un éclair argenté. Soudain, il est là. Une pierre me tombe dans l'estomac. Les battements de mon cœur résonnent dans ma petite tête de rapace. Assourdissants. La fuite. L'inquiétude de ma compagne teinte mon esprit confus. Un goût âcre dans la bouche, j'atterris et change. La nausée me gagne. Un nom tournoi dans ma tête. Encore et encore. Je ne peux y croire. Ma voix est hésitante. Ce nom qui appartient à une autre vie fait échos dans le vide de la cabane. "Saaris."

Saaris

- Oh, tu ne perds pas ton temps ! répond-t-il à Flavia, presque impressionné. J'aime bien. Il continue d'une voix ferme. - En effet, je doute que cette expédition soit des plus captivantes. Enfin, cela me permettra de voir ce que vous valez sur le terrain, dit-il en souriant. Quand partez-vous ? Saaris passe rapidement une main dans ses cheveux en écoutant la réponse de Flavia, lui révélant un instant la cicatrice qui lui recouvre le côté du visage. Ses yeux portent sur Lyrd'Nidya passant dans le fond de la cour. La reconnaissant sans difficulté, il hésite un instant à aller la rencontrer avant de se raviser. Il aura tout le temps de la confronter une fois qu'il aura salué Filia, estime-t-il en lui renvoyant un sourire en coin. - Et sinon, qu'est-ce qui t'amènes sur cette île exactement ? enchaîne-t-il en se retournant vers Flavia.

Flavia

Flavia commence à sérieusement douter de son idée lorsque Saaris parle de voir ce qu'elle vaut sur le terrain. Comment réagira-t-il quand il découvrira qu'elle ne vaut rien ? Elle réalise qu'il a posé une question et répond rapidement. - Oh. Nous partons après-demain. Le briefing aura lieu demain matin, je partagerai les informations à ce moment. Les yeux de Flavia sont attirés par la cicatrice... c'est nouveau ? Elle est presque certaine qu'il ne l'avait pas la dernière fois qu'elle l'a vu. Et elle est certaine qu'une telle information aurait été le sujet de conversation numéro un des jeunes femmes de Forgemer. Tirée de ses pensées, elle rougit légèrement à la question. - Hé bien... la découverte. Je suis historienne et il y a tellement de choses que l'on ne connait pas encore sur l'île ! Regardez les... Elle s'arrête et change la fin de sa phrase. Mieux vaut ne pas parler des portails en place publique. Elle enchaîne très rapidement avec un sujet qui intéressera plus son interlocuteur. - ... ruines de la guerre des monstres. J'ai pu découvrir un champ de bataille encore non répertorié au Fort de l'Aigle, où un combat désespéré et héroïque a eu lieu !

Saaris

Saaris hoche la tête pour appuyer sa participation à l'expédition. Il semble un peu gêné lorsque Flavia s'attarde sur sa cicatrice, mais reprend assez vite son sourire en l'écoutant distraitement. Il rit à sa dernière remarque. - Un combat très héroïque en effet ! Tellement que personne ne se souvient où il s'est déroulé !.. Mais, donc, tu cherches à en apprendre plus sur les batailles de la guerre des monstres ?

Flavia

Flavia se rembrunit, un peu vexée. - Vous pourrez passer à la bibliothèque, vous verrez bien. Son visage s'éclaire à nouveau lorsqu'elle parle de sa passion. - Sur l'histoire de l'île en général. C'est juste que celle dont j'ai parlé est ma dernière découverte en date. Mais il y en aura d'autres, plus extraordinaires encore !

Saaris

- Oh, je pense que je vais passer. J'ai un peu mieux à faire que de traîner à la bibliothèque... Mais si tu veux prendre un peu de ton temps pour me conter ces histoires et me montrer qu'elle méritent que l'on s'en souvienne un de ces jours, ce sera avec plaisir, lui répond-t-il avec un clin d'oeil. Saaris lève un sourcil, se rappelant une discussion qui lui avait valu quelques représailles. - Après tout, tu n'as pas tout à fait tort, cela pourrait au moins être un moyen d'en apprendre plus sur de petits champions fées oubliés. L'empire a un véritable don pour ne pas leur permettre de graver l'histoire à la hauteur de leur véritable valeur. Il roule d'une épaule en grimaçant légèrement. - A tout hasard, est-ce que tu as découvert des choses concernant la dernière expédition de patrouilleurs venue sur l'île ?

Flavia

Flavia ouvre la bouche sur les fées oubliées, la referme et dit seulement avec un petit sourire en pensant à la liste de noms et à la tapisserie datant de la guerre des Monstres trouvée au Fort de l'Aigle. - Je pense que ça peut se trouver. Elle soupire à la question. - Au moins un tabard a été vendu à Argefaille, au sud de l'île. Malheureusement la route pour y aller est la cible d'attaques de bandits et nous n'avons pas encore pu nous y rendre. Vous les connaissiez ?

Saaris

Le visage de Saaris s'illumine. - Oh ! non seulement il y a une piste pour retrouver l'ancienne expédition, mais en plus tu me dis qu'il y a de quoi s'occuper sur le chemin ? Parfait ! Il ajoute, un peu tristement. - Je ne les connaissais pas personnellement, mais on peut dire que certains étaient... des amis d'amis. Le sidhe jette un coup d'oeil vers la tante de la commandeure. - Est-ce que tu sais quand est-ce que Filia a pris la mauvaise habitude de faire attendre ses invités ? Moi qui rêvait de nos retrouvailles, elle va presque me faire regretter de lui avoir amené des présents...

Flavia

Flavia fait une mine horrifiée devant sa joie à la mention des Flèches de Sang. Elle se retourne et aperçoit Filia qui arrive. Loyale à sa cousine, elle répond. - Elle a beaucoup de travail, vous savez. Une affaire urgente, probablement. Ou elle se préparait... beaucoup plus probable vu son apparence. Elle accueille la commandeur avec un clin d'œil et s'éclipse.

Filia

Filia ressort du manoir, les cheveux attachés en chignon, habillée en tenue d'entrainement, avec deux longs bâtons en main. Elle affiche un beau sourire rayonnant et fier alors qu'elle marche en direction de la place centrale de la Traverse où on lui a dit que Saaris l'attendait. - Saaris ! Bonjour et bienvenue parmi nous ! Tu es prêt ? Tu n'as pas oublié ce que je t'avais dit la dernière fois j'espère ! Elle s'approche près de lui et lui tend l'un des bâtons.

Saaris

Saaris l'acceuille en souriant de toutes ses dents. - Evidemment que non ! Le vin n'en sera que meilleur ! s'exclame-t-il en posant les amphores à son côté. Ainsi que son lourd sac. Accompagné par sa lance à lame épaisse. Et plusieurs dagues. Et une lame courte pour surmonter le tout. Il s'abaisse pour prendre un peu du sable de la cour et se frotter les mains avec avant de récupérer le bâton tendu par la commandeure. - On fait ça comment ? La transpiration n'est pas une très bonne mesure, mais j'hésite à aller aussi loin qu'à l'époque, je ne voudrais pas trop abîmer la femme que tu es devenue et rendre inutile tout ce temps que tu as mis à te préparer.

Filia

Filia est souriante mais sa voix est légèrement déformée par l'adrénaline et l'excitation. - Ne me ménage pas, je suis plus forte que tu ne le crois désormais. Je ne suis plus une petite fille qui pleure quand son bras se fait déboîter. Tu devrais plutôt faire attention à ce que je ne te rajoute pas une cicatrice ! dit-elle d'un air de défi. - Je dirais que le premier à tomber au sol a perdu, si ça te convient ? Filia fait en sorte que les curieux, ainsi que sa cousine, s'écartent. Elle s'incline devant son adversaire puis tient son bâton dans sa direction. Elle se déplace lentement en tournant autour de Saaris.

Saaris

- Va pour le premier au sol ! dit-il, toujours un grand sourire aux lèvres. Saaris se place au milieu de la cour et commence à jouer avec son bâton, le faisant passer d'une main à l'autre. Il laisse l'initiative de la première passe à Filia en se mettant en garde. Il compte bien faire durer le plaisir. - Alors, tu as vaincu quelque chose d'un peu plus gros qu'un gobelin, depuis le temps ?

Filia

Filia est un peu surprise par la question. - J'imagine que tu parles seulement de ce que j'ai pu vaincre seule. Je combats en équipe et c'est ainsi qu'on a vaincu un monstre, une troupe d'ogres et une créature primordiale du plan du feu entre autres. Seule, je n'ai pas grand chose à mon actif, au contraire de toi en effet... Mais ça va changer et tu feras partie de cette liste de privilégiés ! Elle tente une frappe mais Saaris la voit venir et esquive sans problème. Filia n'est pas aussi rapide que lui.

Amy

Attirée par le raffut, Amy arrive juste à temps pour entendre la dernière phrase du nouveau venu. Elle demande à ses voisins ce qu'il se passent et grimace à la réponse. Le célèbre Saaris. Évidemment. Et c'est un ami de la commandeur. Évidemment. Elle soupire. C'est qui le prochain ? L'Empereur en personne ? Ah non il est mort. Normalement. Amy secoue la tête et se positionne pour voir le combat. Il y a peu de chance que Filia fasse mordre la poussière au "Héros de la Légion" mais on ne sait jamais. Ça serait dommage de rater ça...

Saaris

- Nan, il n'y a pas de mal à combattre à plusieurs, les légionnaires sont rarement seuls, tu sais. En réalité... Saaris relève son bâton pour contrer un coup à la tête et fait un croche-pattes à Filia par réflexe. Il tend le bras pour la rattraper avant qu'elle ne tombe et la remettre sur pieds. - En réalité, c'est presque plus honorable de mener plusieurs hommes à la victoire comme tu le fais. Le sidhe enchaîne avec une suite de coups. Il prend une mine impressionée : il touche Filia plusieurs fois, mais moins qu'il ne s'y attendait. - Et sinon, tu as déjà eu le temps d'énerver des gens sur l'île ?

Filia

Filia est offusquée lorsqu'elle se fait rattraper et se dégage rapidement. - Je n'allais pas tomber ! Sous les coups, la jeune femme fait de son mieux pour parer mais elle est forcée de rester sur la défensive. Pour répondre, elle s'écarte un peu, haletante. - Haaa... oui, des bandits de grand chemin adeptes du culte des monstres notamment, le reste a été plus ou moins pacifié. Elle revient ensuite en direction de Saaris. Tenter de l'épuiser n'a aucun sens, elle perdrait à ce petit jeu. Si elle veut gagner, il va falloir vaincre rapidement.

Saaris

... Filia s'emballe, faudrait pas finir avec une blessée... - C'est les mêmes qui bloquent la route d'Argefaille ? demande-t-il en se préparant à un assaut qui a toutes les chances d'être décisif. Saaris jette un oeil à son public en laissant le temps à Filia de se préparer. Il s'attarde un moment sur le gobelin accroupi dans un coin, s'amusant à imaginer les nombreux talents extraordinaires qu'il doit posséder pour avoir réussi à convaincre la commandeure de le prendre en juré dans la patrouille... Filia s'avance pour son assaut. Une course rapide, agile, forte... mais trop prévisible. Saaris reste statique devant son assaut et plonge sur Filia juste avant que son coup ne porte. Dans le même temps, il glisse son bâton entre ses jambes et le fait tourner pour la faire trébucher d'un coup d'épaule. Il lâche son arme alors que le dos de la commandeure claque sur le sol. Lui tendant son bras, il lui sourit en la relevant. - En tout cas, j'ai hâte que tu me décrives plus en détail les exploits de ta patrouille. J'ai hâte de savoir comment se débrouille la lionne que j'ai réveillé chez les Claudius !

Filia

Filia se laisse relever volontiers. Elle se redresse et enlève un peu la poussière sur son dos et ses fesses. - Mes félicitations. Elle s’incline dans une révérence respectueuse. - Avec plaisir pour discuter dans un contexte plus apaisé. J’aurais aimé pouvoir prouver que je ne m’étais pas trompée la dernière fois qu’on s’était vus. Cela me fait plaisir de t’avoir parmi nous ici. Ça n’a pas toujours été facile mais comme on dit, fluctuat nec mergitur…

Saaris

- Ultra posse nemo obligatur, lui répond-t-il avec un sourire joueur. Que dirais-tu de fêter nos retrouvailles à la taverne ? Je n'ai pas encore eu l'occasion de profiter de votre hospitalité !.. Et si j'ai transporté ce vin jusque-là, c'est bien pour pouvoir en profiter avec toi ! ajoute-t-il en jetant un coup d'oeil envieux à ses amphores.

Filia

Filia récupère les bâtons et les tend à Orientalis qui les récupère. Elle pose sa main dans le dos de Saaris et le mène en direction du Griffon Ivre, la taverne locale. - Ce sera un plaisir que de faire de la sorte. Il y en a assez pour un petit régiment pour le coup ! Ça te va si je convie les autres patrouilleurs ? Beaucoup d’entre eux ont hâte de faire ta connaissance tu sais.

Saaris

[Quelques temps plus tard, au Griffon Ivre] Saaris se tient au centre de la taverne, une amphore dans chaque main. - Salut à tous, patrouilleurs ! Après ma confrontation avec votre commandeure et une discussion très enrichissante avec votre historienne, je meurs d'envie de faire connaissance avec chacun d'entre vous ! Il soulève l'amphore à sa droite au-dessus de sa tête. - Mais voilà, je n'aimerais pas que nos rencontres se déroulent mal, ainsi j'ai amené des présents. - Celle-là est pour vous, dit-il en regardant Filia dans les yeux et en posant lourdement une amphore sur une table à sa gauche. Et celle-là pour ne pas rendre jaloux les dieux ! s'exclame-t-il en fracassant l'autre amphore sur le sol devant lui, répandant le précieux vin sur le sol de la taverne. Vous avez des musiciens ? demande-t-il d'une voix forte au tavernier.

Filia

Filia rigole. - Mais non, ce n'est pas comme ça qu'on honore les dieux ! Mais j'imagine qu'ils sont au courant de tes louables intentions ! En entendant la remarque sur les musiciens, Filia s'apprêtait à dire "oui" fièrement mais se ravise : - Plus pour le moment non, en tout cas pas dédié ; Kahanna sait jouer du tambour et Cain sait jouer du siyotanka cependant !

Flavia

Flavia recule précipitemment pour éviter que sa toge soit aspergée de liquide. Elle baisse la tête tristement à la question. La musique d'Okoth lui manque... Elle regrette maintenant de ne pas être venue plus souvent à la taverne pour l'écouter.

Cain

Tranquillement installé dans la taverne, Cain prenait tranquillement un böharkis tout en mâchonnant de la menthe, lorsqu'ils entend une voix qui lui est familière, puis le fracas d'une amphore sur le sol. Il aperçoit rapidement le grand Sylfserinn. Se levant avec entrain, il se dirige joyeusement et fermement vers le nouvel arrivant. - Saaris ! Les bons zefs de l'Ouest ont donc mené tes pas jusque chez nous ! Heureux de te revoir ! Le cavalier tend une poigne ferme au sidhe, prêt à lui serrer l'avant bras jusqu'au coude. Il regarde et fait un clin d'oeil à la commandeur. - Et Filia ! La soirée est prometteuse ! Alors ? L'élève prometteuse a t'elle dépassé le glorieux maître ?

Filia

Filia boit son verre en guise de réponse, et se cache un peu derrière. Le cavalier attend toujours en la regardant alors elle répond en haussant un peu les épaules : - Non... Il reste un combattant avec plus d'expérience sur les champs de bataille que je n'ai d'expérience à la vie. Il m'a vaincue à plate couture.