Face à la Camarilla se tient une secte de vampires inhumains appelée le Sabbat. La majorité des factions vampiriques croient que la prétendue « Épée de Caïn » est un ramassis de barbares décérébrés et de maniaques ultraviolents, et peut-être même de satanistes bien décidés à faire venir le Diable en personne sur Terre. En tant que tel, le Sabbat est méprisé par l’ensemble de la société vampirique.
Mais si les Descendants ont bien raison de le craindre, ce n’est pas pour ces raisons-là.
Si les « damnés » (un terme que le Sabbat méprise) de la Tour d’Ivoire se cachent parmi les mortels et s’accrochent à leurs traditions poussiéreuses, le Sabbat donne libre cours à sa nature vampirique. Il refuse de revêtir les oripeaux de l’humanité, de se laisser asservir ou d’écouter les anciens. Par ailleurs, les vampires sont clairement supérieurs aux mortels. Est-ce que les humains dorment avec les cochons en les qualifiant de frères ? À ce titre, les membres du Sabbat voient les mortels comme des outils et de simples en-cas, au mieux, sans compter qu’ils supportent mal les « caïnites » qui se font passer pour des humains. Ils sont différents par nature et parfaitement inhumains.
Entre attachement moral, loyauté de meute et besoin de rébellion, les villes du Sabbat ne sont pas aussi paisibles que les cours de la Camarilla. Dans les diocèses de la secte, il y a toujours beaucoup de tension, et l’environnement des caïnites reflète souvent leur nature explosive. Dans les villes que contrôle le Sabbat, vols, meurtres et viols sont monnaie courante. L’Épée de Caïn menace toutes les villes qu’elle possède, s’insinuant dans le paysage urbain jusqu’à ce qu’elles ne constituent plus que des ressources pour la croisade éternelle. Bien que le Sabbat ne soit sans doute pas plus « mauvais » que certains anciens de la Camarilla, il n’hésite pas à se livrer à des actes de destruction et à faire régner ouvertement la terreur.