1. Races

Sarcoséen

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Description

Les humains d’Érenlande méridionale sont plus petits et bien plus minces que les vigoureux Dorns. Ils ont la peau d’un brun profond et les cheveux noirs et lustrés. Presque noirs, leurs yeux étroits leur donnent un regard dur dans la colère et éclairent leur sourire dans la satisfaction. À l’aide de peintures végétales, ils tracent sur leur visage, leurs bras et leur poitrine des motifs complexes, dont la beauté envoûtante est la seule raison d’être. Ils portent des pantalons flottants et des robes amples, qui les protègent des éléments sans entraver leurs mouvements en selle ou au combat.

Comme les Dorns, les hommes du sud étaient autrefois sujets de nobles souverains. Sous le règne de l’Ombre, la plupart de ces sussars, ou « cavaliers du serment », ont été tués ou condamnés à une existence de hors-la-loi. Ceux qui ont prêté allégeance à Izrador sont des traîtres à leur peuple, comme les princes félons du nord. Ce sont aujourd’hui des tyrans hypocrites et cruels, sous le contrôle des légats et de leurs soldats orcs.

Quand les forces d’Izrador ont atteint les cités méridionales d’Érenlande il y a près d’un siècle, les armées humaines avaient déjà été écrasées et seules quelques villes résistaient. Cambrial et Alvedara ont toutes deux été rasées pour avoir refusé de se rendre. Sharuun, Hallisport et plusieurs autres cités existent toujours et n’ont guère changé depuis la guerre. De nombreux Sarcoséens vivent donc encore dans les villes construites par leurs ancêtres. Hélas, l’inflation causée par un retour officieux au troc, la brutalité des garnisons de l’Ombre et les caprices des maléfiques légats rappellent sans cesse que si leur architecture est intacte, il ne reste plus grand-chose de l’esprit de leurs bâtisseurs.

Pourtant, tout espoir n’est pas perdu. De plus en plus d’Érenlandais du sud reprennent le nom de leurs ancêtres, les Sarcoséens, et avec lui le mode de vie nomade de ces cavaliers conquérants. Organisés en bandes mobiles menées par des sussars hors-la-loi ou leurs descendants, ils dressent pour la nuit de petits villages de tentes qui disparaissent dès l’aube. Chacun de ces nomades vit à l’unisson de son cheval, et aucune cavalerie n’égale l’habileté et le courage d’une unité sarcoséenne entraînée. Cependant, même ces audacieux cavaliers ne peuvent tenir tête aux armées d’orcs, de gobelinoïdes et d’humains renégats qui occupent leurs terres, dix fois plus nombreux qu’eux, mieux armés, mieux équipés, retranchés dans des places fortes et soutenus par les légats qui les dirigent. Chevaliers et seigneurs doivent donc vivre comme les bandits et les proscrits, se nourrissant de gibier et du fruit de leurs rapines. Ils sont pourchassés sans relâche par les serviteurs de l’Ombre et ne peuvent accorder leur confiance qu’avec la plus grande prudence.

Les cavaliers sarcoséens préfèrent la finesse et la polyvalence à la force brute. En combat monté, ils utilisent des lances sarcoséennes et des arcs longs composites tandis qu’à pied, ils manient souvent un redoutable cimeterre d’une main et une épée courte concave appelée cedeku de l’autre.