Les humains comptent parmi les premières races créées par les dieux.
Ils représentent la partie neutre du triangle et ont donc la liberté de
choisir leur éthique et leur moralité. En raison de leur courte
espérance de vie, ils sont considérés par certaines races comme des
êtres ambitieux et impatients, agités et mécontents du sort qui leur est
réservé. Ils occupent toute l’Ansalon, et leurs cultures sont si
variées que les différences séparant deux humains peuvent être aussi
grandes que celles qui opposent elfes et nains. Race de toutes les
extrêmes, l’humanité assure l’équilibre entre le Bien et le Mal, la Loi
et le Chaos.
Bien qu’il n’existe pas deux cultures humaines
semblables, il est aisé de faire la distinction entre les sociétés
soit-disant « civilisées » et les tribus nomades primitives. Bien
évidemment, chacune est persuadée que son
mode de vie est plus avancé
que celui de sa voisine. En effet, les citadins voient les nomades
comme des barbares frappés d’ignorance, alors que les tribus considèrent
les habitants des villes comme des individus
douillets et malavisés.
1. Humains civilisés
Les
humains civilisés constituent le gros de la population d’Ansalon et,
par conséquent, offrent une étonnante diversité. Il est difficile de les
regrouper dans une seule et même catégorie, car chaque communauté
affiche une personnalité et des goûts différents. Aubergistes joviaux,
forgerons revêches et autres débrouillards arpentent les rues des villes
et villages d’Ansalon.
Les personnages civilisés choisissent les
compétences et dons qui leur permettent d’exceller dans leur profession.
Seuls les voyageurs occasionnels se soucient de savoir comment survivre
dans les milieux sauvages.
Prolifiques et parfois aidées par la chance, les nations humaines entrent souvent en conflit avec d’autres races.
Malgré
ces difficultés, nombre d’humains ont traversé les siècles en apprenant
à vivre en paix avec leurs voisins, même lorsque certains rivaux
s’efforcent d’attiser les feux de la haine.
2. Nomades
Bien avant qu’ils ne construisent murailles et cités, les humains vivaient en harmonie avec la nature.
Aujourd’hui
qualifiés de « primitifs, de barbares et de sauvages », les nomades
d’Ansalon mènent une existence proche de celle que connaissaient leurs
ancêtres, il y a de cela plusieurs millénaires, puisqu’ils ont choisi de
vivre sous les climats les plus rigoureux et sur les terres les plus
inhospitalières. Les nomades ont donc conquis montagnes, plaines,
déserts et toundras.
Personnalité.
Les nomades
sont particulièrement fiers de leurs capacités de survie en lieux
difficiles. Ils sont quelque peu bourrus et ne voient pas l’intérêt de
perdre du temps en conversations inutiles. De même, leurs activités et
les décisions qu’ils prennent sont dictées par un pragmatisme certain.
Ils ont du mal à accorder leur confiance aux étrangers et à se faire des
amis, mais ils considèrent ces derniers comme des membres de leur
famille pour lesquels ils sont prêts à risquer leur vie. Ils bénéficient
d’une compréhension innée de la nature et respectent sa puissance.
Ils
mettent l’accent sur les caractéristiques physiques, qui leur
permettent de survivre dans les régions difficiles. De même, ils
choisissent compétences et dons en fonction de leur environnement.
Description.
Les nomades humains d’Ansalon sont légèrement plus grands que leurs cousins civilisés.
Généralement,
ils mesurent entre 1,65 mètres et 1,95 mètres. Les nomades des
montagnes, des plaines et du désert sont connus pour leur peau mate,
leurs cheveux noirs et leurs yeux sombre, alors que les Hommes des
Glaces du sud ont la peau blanche, des cheveux clairs (souvent roux) et
des yeux verts ou bleus. Dans l’ensemble, les nomades ont les traits
burinés en raison de leur exposition quasi permanente aux éléments, ce
qui a tendance à les faire passer pour plus vieux qu’ils ne sont. Mêmes âgés, ils restent minces et en bonne forme physique.
En
matière d’apparence et de vêtements, chaque tribu a ses coutumes. La
raison d’être de ces dernières est à la fois pratique et traditionnelle.
Ainsi, les nomades des plaines et des montagnes revêtent des peaux leur
conférant
l’apparence d’animaux, les Hommes des Glaces se couvrent d’épaisses
fourrures qui les protègent du froid, et les nomades du désert portent
d’amples robes de laine qui les protègent de la chaleur du jour et du
froid de la nuit. La plupart des tribus disposent également d’artisans
joailliers dont les créations sont portées par les hommes comme par les
femmes. Enfin, l’art du tatouage est aussi répandu.
Relations avec les autres races.
Tous les nomades se méfient énormément des autres races (ce qui inclut les humains civilisés). Même durant les périodes de faste, les relations entre tribus et étrangers sont difficiles. Ils respectent les elfes, particulièrement les Kagonesti, car ceux-ci comprennent parfaitement la nature, mais ils ne les prennent pas moins pour des créatures arrogantes. Pour ce qui est des autres, ils font systématiquement dans la généralisation, mais offrent à chaque individu une chance de faire ses preuves. Par essence, les nomades ne font confiance à personne, si ce n’est aux membres de leur tribu.
Alignement.
Les humains civilisés partent du principe que les nomades ont un penchant pour le Chaos, mais en réalité, ceux-ci maintiennent un équilibre entre un sens des traditions rigides et une grande liberté de l’individu, qui tend davantage vers la neutralité pour ce qui est du Chaos et de la Loi. De même, leur style de vie pragmatique conduit de nombreux nomades à choisir la neutralité pour ce qui est du Bien et du Mal, rejetant en effet ces extrêmes dans la lutte permanente qu’ils mènent pour survivre.
Territoire.
Les nomades établissent des communautés dans les régions les plus inhospitalières. Ils sont particulièrement fiers de leur faculté de survie dans des conditions intolérables aux yeux des citadins.
Religion.
Habituellement,
les nomades vénèrent Chislev, qui récompense tous ceux qui respectent
et comprennent la nature. Durant les périodes où les dieux furent
absents, nombre de tribus nomades se
tournèrent vers le culte des ancêtres ou d’esprits de la nature invisible.
Langue.
Les
humains nomades parlent des langues régionales selon les lieux où ils
évoluent, sachant qu’il existe différents dialectes selon les tribus. La
plupart parlent également le commun.
- Les nomades du désert parlent l’Abanasinien (plaines de Poussière) ou le Khur (désert du même nom).
- Les nomades des montagnes parlent l’Ergoth (Ergoth du nord), l’Abanasinien (Kharolis) ou le Nérakien (Khalkist).
- Les nomades des plaines parlent l’Abanasinien.
-
Les Hommes des Glaces parlent leur propre langue, souvent appelée le
langage des glaces par les habitants du nord, qui se rapproche vaguement
des dialectes ergoths.
Noms.
Les nomades
adoptent des noms révélateurs d’une personne ou d’un lieu où vit la
tribu. Certains sont propres au dialecte et aux us et coutumes de la
tribu, mais d’autres découlent de leur amour de la nature. Mais
attention : le nom est un concept qu’ils prennent au sérieux. S’il est
mal prononcé, notamment à des fins de plaisanterie, l’intéressé en
prendra certainement ombrage.
- Nomades du désert : les noms masculins incluent Bardo, Cephi, Parlan et Tamas au sein des Khur.
Parmi
les noms féminins, on trouve Alizé, Liri, Morta et Talitha. Ceux des
plaines de Poussière suivent le même mode de baptême que leurs cousins
des plaines.
- Nomades des montagnes : dans les montagnes
ergothiennes, les noms des hommes comprennent Bosco, Hohbert, Mingo et
Torben. On compte Adeline, Fleur, Odile et Timona parmi ceux des femmes.
Les
nomades des Kharolis ont des noms similaires à ceux des plaines
abanasiniennes, alors que ceux des Khalist sont baptisés sur le modèle
des nomades de Khur.
- Nomades des plaines : parmi les noms des
hommes, on trouve Tête de Flèche, Ciel Noir, loup Argenté et
Chante-Arbre. Ceux des femmes incluent Aille Blanche, Faon Pâle, Fleur
Etoilée et Chante-Larme.
- Hommes de Glaces : les noms des hommes
incluent Asmar, Grimur, Osvald et Valdor, alors que ceux des femmes
comprennent Aesa, Enola, Marit et Teresa.
Aventuriers.
Les nomades réfléchissent toujours à deux fois avant de quitter leur famille et de renoncer à leurs coutumes, mais leur sens du devoir et leur courage naturel leur sont d’une grande utilité lorsqu’ils partent à ladécouverte du monde. De nombreux guerriers nomades subissent des épreuves rituelles qui les mènent parfois loin de chez eux. Parfois, ces quêtes prennent toute une vie.