Les Elfe créèrent les cinq Royaumes d’Émeraudes, les royaumes originels. En ce temps, ils étaient seuls au monde.
Chaque royaume détenait un Émeraude magique, réceptacle de la puissance des Esprit premier, que l’on nommera dieux dans les éons qui suivront.
Aujourd’hui, on ne connaît le nom que de quatre de ces cinq royaumes : Auroch, Eliandrilh, Praéoria et Annwyn (Souvent connu sous le simple nom du Royaume). Tous furent détruits par Agarash, prince de la noirceur et de ses sombres cohortes. (Les Forces de la Noirceur)
Les cinq royaumes sont les perles des elfes, a jamais perdues. Leurs chutes marquent la fin des temps anciens, ceux de l’insouciance et de l’harmonie éternelle.
Auroch, la cité première.
Auroch fut la première cité qui vu le jour sur Aèra et le premier des cinq royaumes originaux. Auroch ne fut pas construit, elle naquit. Un jour, il n’y avait rien, le lendemain une merveilleuse cité aux tours blanches s’élevait dans les cieux. Les elfes en firent leur paradis. Puis, vint d’autres peuples amicaux : les Nains, Halfelins, Gnomes et Gobelins. Tous y vécurent heureux, ce fut la plénitude. Les Esprits Premiers s’endormirent pour l’éternité.
L’un d’eux, Agarash, voulut créer un être différent. Tous les autres peuples avaient été conçus pour représenter l’être parfait selon la vision de son créateur. Mais ils avaient du mal à communiquer entre eux. Agarash dessina un être avec qualité et défaut capable de faire interagir toutes les créations des vifs. L’Homme vu le jour.
Agarash fut puni pour avoir enfreint les lois de la création et fut enfermé dans un plan prison. Il maudit ses frères et tous leurs enfants. Il jura vengeance et pervertit le cœur faible des hommes. La jalousie, l’envie et la haine envahirent le monde. Auroch sombra presque aussi vite qu’elle était apparue.
Praéoria.
Agarash créa d’autres entités depuis son monde prison, comme les Orques. Ceux-ci murmurèrent à l’oreille des gobelins des rêves de gloire et de richesse. Ils ne leur offrirent que l’esclavage. Partout dans les royaumes, la guerre s’immisça. Les elfes perdirent leurs territoires sacrés tandis que les hommes combattirent du côté des forces de la noirceur.
Praéoria, l’île majestueuse ne voulut pas se mêler à la guerre et continua à vivre aux sons des harpes et des flutes pendant que la terreur et l’horreur se répandaient sur les terres de leurs frères. L’écho de la guerre fini par les faire sortir de leur léthargie. L’île magnifique envoya ses plus beaux bateaux sur le continent, délivrer les autres royaumes. Mais les hordes sombres les attendaient et jouèrent avec le sentiment de supériorité de leur ennemi. Peu habitués aux combats, les elfes de Praéoria périrent. Les orques prirent les embarcations des elfes qui les menèrent directement sur les rivages du royaume séculaire.
La mort se déchaîna sur l’île. Les prêtres préférèrent sacrifier leurs joyaux que de le laisser aux mains impies. Ils joignirent leurs pouvoirs magiques et déchainèrent une puissance immense sur l’émeraude, cadeau des dieux. Celui-ci implosa et l’île sombra dans l’abime. Après Auroch, Praéoria était le plus bel écrin des elfes. Il disparut à son tour, détruisant avec lui la plus formidable armée de la noirceur. Ce sacrifice sauva les terres d’Aéra d’une obscurité perpétuelle.
Annwvyn.
Le royaume de féérie ne put se résoudre à connaitre le même sort funeste qu’Auroch et que Praéoria. Et avant qu’Eliandrilh ne fût détruite à son tour, la cour elfique prît la décision que leur royaume quittera le plan primaire pour devenir un monde de songes et de légendes. Caché comme un demi-plan invisible, Annwvyn ne fût pas sauvé pour autant. Une guerre interne éclata parmi les peuples Fayes ce qui donna naissance à la Cour de l'été et à la Cour de l'hiver et empêcha la destruction du Royaume, car pour les Fayes aillant décidé de quitter Annwvyn au plus fort de la guerre pour retourner sur le plan primaire il eut un prix à payer. Celui-ci alla jusqu’à la perte de mémoire du nom même d’Annwvyn. Car pour ces déracinés planaire, seul le nom de Royaume fit encore écho à leurs oreilles, un écho si lointain qu’il ne fut plus que conte pour enfants. Mais il est dit que quand les étoiles seront propices, que Praéoria resurgira des flots et qu’Eliandrilh reprendra sa place parmi les cités les plus majestueuses, Annwvyn s’ancrera de nouveau à Aéra et les Fayes retrouveront tous leurs pouvoirs.
Eliandrilh.
Des tribus humaines se joignirent aux elfes à Eliandrilh, célèbre cité elfique. Ensemble, ils combattirent la dernière légion d’Agarash. D’un côté comme de l’autre, de grands talents magiques s’affrontèrent. Cette débauche de magie explosa, déchirant ainsi les voiles de la réalité. Les plans cosmiques furent mis à nu. Eliandrilh s’effondra sur elle-même. L’altitude de la cité tomba quelque huit cents mettre plus bas, annihilant toute trace de vie à des lieues à la ronde. Il n’y eut aucun survivant que ce soit du côté de l’alliance d’Eliandrilh comme de celui des Forces de la Noirceur.
Ainsi prit fin la guerre des Royaumes d’Emeraudes. Agarash se retrouva seul dans son plan prison ruminant sa future vengeance.
Eliandrilh fut le dernier royaume détruit. Les elfes quittèrent le devant de la scène. L’homme devint le nouveau maître d’Aéra et colonisa toutes ces régions.
Plus rien ne restait d’Eliandrilh, à part quelques pics majestueux rappelant l’ancienne altitude du royaume. Plusieurs siècles plus tard, l’homme se réappropria ce lieu et rebattit une ville dédiée aux arts et aux sciences. Ville cosmopolite, elle reprit son nom premier : Eliandrilh !
, les royaumes originels. En ce temps, ils étaient seuls au monde.
Chaque royaume détenait un Émeraude magique, réceptacle de la puissance des Esprits Premiers, que l’on nommera dieux dans les éons qui suivront.
Aujourd’hui, on ne connaît le nom que de quatre de ces cinq royaumes : Auroch, Eliandrilh, Praéoria et Annwvyn (Souvent connu sous le simple nom du Royaume). Tous furent détruits par Agarash, prince de la noirceur et de ses sombres cohortes. (Les Forces de la Noirceur)
Les cinq royaumes sont les perles des elfes, a jamais perdues. Leurs chutes marquent la fin des temps anciens, ceux de l’insouciance et de l’harmonie éternelle.