A la base, nous partions pour un pique-nique, Amy, Avok et
moi-même. Puis quelqu’un a proposé à Oona Coursevent
de nous accompagner, et Sydellia Manilius
s’est dit qu’elle devait s’aérer les esprits. Nous avons donc décider de partir
en exploration pour sécuriser un peu plus les alentours de la Traverse et peut
être trouver de nouvelles aventures.
M’dame Manilius s’est porté volontaire pour être porte
étendard, Avok à pris le rôle de guide, Amy celui de Messelier, et Oona s’est
porté Custode.
Nous avons donc pris la route à l’aube, notre petite troupe
partant en direction de terre connus et inconnus. En traversant les collines,
Oona a été distraite par des framboise, et Avok semble nous diriger…. A l’Est,
avec une certitude douteuse.
C’est en trouvant ses framboise qu’Oona nous a signaler la
présence d’un arbre au loin, seule plante de plus de 50 cm de haut dans les
collines. C’était un grand chêne, où plusieurs personnes semblait attendre
quelque chose. Nous nous sommes approchés prudemment, je me souviens de la
dernière personne que j’ai croisé comme ça près d’un arbre avec le reste des
patrouilleurs… Les personnes autour de cet arbre étaient un groupe de trois
nains, dont un plus jeune portant des robes de prêtre de l’errant, des
longuebarbes : une famille. Et un…
noble… humain, aux intérêts douteux. M’dame Manilius s’est chargé de faire les
présentations.
Il semble que l’arbre ait des propriétés magiques, car la
petite troupe nous « attendait ». Les nains attendaient que des
personnes propices à une activité d’escorte armée se présentent pour poursuivre
leur chemin en direction de l’abbaye près d’Eperive. Nous donc. Le plus jeune,
Gorun, souhaitait voir des patrouilleurs d’après ses parents, Dagna, sa mère,
et Brothor, son père. L’air de famille entre les trois est indéniable. Ils nous informé que l’arbre sous lequel nous
discutions étaient un « arbre des coïncidences », et qu’un voyageur
souhaitant quelque chose de particulier pouvait attendre à l’ombre de ses
branches pour qu’une coïncidences, répondant à son souhait apparaisse.
L’humain de son côté, accompagné de sa mule, s’est présenté
en tant que Ricardo, sans nom de famille. Et nous a interpellé par les
questions qu’il a posé. Des questions concernant l’existence d’œuf de dragon et
leur vente dans la région pour pouvoir reconquérir son territoire sur le
continent. La conversation qui s’en est suivi nous a prouvé que cet homme
n’avait pas forcément beaucoup de jugeote, et plus d’argent que de bon sens. Mes
compagnons lui ont conseiller de se tourner vers une compagnie de mercenaire,
car la méthode serait plus efficace, sans parler de la question
« d’Ethique » et l’aspect juridique d’un contrat.
Amy et Avok ont discuté près de l’arbre, en venteux, je
suppose pour l’étudier, pendant qu’Oona à disparut dans une anfractuosité de
l’arbre, elle nous a informé en sortant que l’arbre était celui d’une
Amadriade, et qu’elle lui avait confié un gland à planté judicieusement. Pendant
ce temps, M’dame Manilius discutait avec le jeune Gorun sur le symbole de
l’arbre. A cet instant de notre petit périple, nous ne savions pas exactement
pourquoi le jeune Gorun ne parlait pas, et semblait uniquement chantonner.
C’est grâce à l’impulsivité d’Avok, qui s’est mis à faire des bruits rythmiques
avec sa bouche que nous avons compris. Lorsque Gorun s’est mis à chanter pour
se présenter.
M’dame Manilius et Amy ont réussi à avoir quelques
informations supplémentaires sur l’origine de cette rumeur sur les œufs de
dragon à vendre. Un homme à Argefaille, ayant organisé le mariage de Ricardo,
et bien d’autres mariages inter-raciaux, un dénommé Annibas.
Les discussions tournent court lorsqu’un autre étranger, à
cheval, rejoint l’arbre. Ricardo est reparti avec la monture de l’homme en
échange d’une paire de botte, et la mule a été confié aux patrouilleurs pour
accompagner les nains. Elle est nommée
Karotte.
Nous avions repris notre chemin dans l’après-midi, après un
repas partagé, en accompagnant la famille de nain. Alors que nous marchions
tranquillement vers le sud-ouest, la terre a cédé sous les pieds de la mule, et
de moi-même, nous entrainant dans un souterrain vite. D’après Avok, le souterrain
semble avoir été creusé par un animal, d’un poids et d’une taille importante, mais
non utilisé récemment.
Nous avons pennés à extraire la mule de ce gouffre, par
manque de terrain stable, mais l’ingéniosité du groupe et l’adresse de notre
petite équipe nous a permis de reprendre la route après seulement une petite
heure.
Le trajet repris, accompagné des chansons de Sydellia, fort agréables,
et celles de Gorun, moins appréciable. Suivant les routes naturelles laissés
par de quelconque passage animal ou féérique, nous longions la rivière au nord,
dans l’espoir de tomber sur un gué, ou bien un pont naturel. Avok est partie en
explorateur sur une piste prometteuse, mais a été arrêté par un Troll que nous
n’avions pas remarqué. Dans un élan de panique et de confusion, nous avons ignoré
la présence de ce que nous espérions trouver, un pont de fortune constitué d’un
rocher et d’un tronc d’arbre bien placé. Nous étions plus intéressés par l’être
qui avait arrêté notre compagnon dans son exploration.
Il se trouve que le troll, nommé Pork, gardait le pont
naturel, et en bon gardien, exigeait un droit de passage pour l’emprunt de son
pont. Quelques négociations rapides nous ont permis de faire traverser la
famille de nains, tandis que nous poursuivions notre chemin plus au nord selon
les indication du troll, pour trouver un animal dangereux, mettant en danger toutes
personnes pouvant emprunter ce chemin à l’avenir.
La description que nous avons pu tirer du troll, est celle d’un
animal se déplaçant sous la terre, dans des souterrains creusés par ses griffes
puissante, une Bulette. Et si nous avions raison, la même bulette ayant creusé
le souterrain dans lequel Karotte et moi-même avons chuté. Nous avons croisé
des traces récentes de son activité avant la nuit, la carcasse d’un élan, dont
il ne restait que les pates et la tête arraché brutalement.
Sagement, nous avons décidé de faire un camp pour la nuit
sur un promontoire de roche, la surface solide nous assurant de ne pas être
victime de l’animal durant notre repos. Notre nuit aurait dû être calme. Elle
ne le fut pas.
Nous fûmes interrompus par l’arrivé d’un homme essoufflé, ayant
couru pour sa vie, son bâton l’identifie comme un mage. L’homme, nommé Annibas,
nous a demandé s’il pouvait rejoindre les patrouilleurs. Il semble qu’une
sombre affaire de mariage l’ait obligé à quitter Argefaille. En nous donnant
plus d’informations sur sa personne, il nous a donné quelques informations,
notamment sur la vente d’armes de patrouilleurs il y a quelques mois à
Argefaille (possiblement les armes d’un groupe de patrouilleur ayant disparu).
Le plus intéressant, fut de découvrir, après un interrogatoire subtil par Sydellia,
et Amy, que cet homme était un praticien d’arcane obscure, associé à la démonologie,
et à la nécrophagie.
Nous avons accepté de le raccompagné au Fortin une fois la
nuit passée, en échange de son aide pour s’occuper de la Bulette. Le narcoleptique
accepta.
Le lendemain, nous avons décidé d’utiliser la mule comme apat,
en demandant au nécrophile de préparer un sort pour immobiliser la bulette
lorsqu’elle attaquerait, afin de pouvoir lui donner la mort le plus rapidement
possible et avec le moins de perte de notre côté.
Le plan était parfait, nous nous étions positionnés de part
et d’autre d’une faille dans le promontoire de pierre, la mule au centre pour
attirer la bulette par les vibrations de son piétinement. Cependant l’animal
était plus gros que nous le pensions, avec un certain malin plaisir au saut,
tel un de ces poissons marins volant.
La bulette nous a pris de court, arrivant par un des côtés
pour retomber dans la faille de terre meuble. Le mage avec ses pouvoirs de
nécrologue à réussi à endormir la bête. Et nous nous sommes promptement mis en
position afin de porter des coups, et possiblement le coup fatal le plus vite
possible.
L’animal, de plusieurs mètres de long, est recouvert d’une
épaisse carapace sur presque tout le corps, nous avons donc dû prendre le temps
de viser les endroits les plus vulnérable, les plis des articulations, et les
yeux, si ces coups échouaient nous aurions été pris dans un combat long et
fastidieux.
Nous avons frappé, et alors que la victoire nous semblait
assuré, Avok a faillit se faire écrasé sous la bête. Mais notre petite équipe à
su terrasser la bête. Nous avons à déplorer plus de peur que de mal sur l’état
d’Avok, Amy a été blessé, et Sydellia et moi-même avons été secoué.
Annibass le nécrophobe nous a suivi jusqu’au Fortin.