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  1. Races

Hinin (Burakumin)

Humain

Les hinin, aussi appelés burakumin, représentent le plus bas échelon de l’Ordre céleste, ce qui se reflète dans la façon dont ils sont traités. Puisqu’ils sont considérés comme impurs, la plupart des samouraïs et des autres paysans évitent l’indignité de leur parler. À l’exception des geishas, les hinin ne parlent presque jamais aux nobles (et les esquivent autant que possible). Ils s’adressent aux paysans avec respect et obéissance.

Vêtus de haillons, ils vivent dans leurs propres bidonvilles, reliés aux villes par des sentiers poussiéreux et sinueux. Dans de rares cas, leur village se trouve à l’intérieur de l’enceinte de la ville, mais demeure physiquement séparé des autres quartiers. Néanmoins, les villages hinin sont bien entretenus. L’absence de pureté des hinin est sociétale et spirituelle, non physique. Les maisons, assez grandes, abritent une seule pièce, dont le sol est constitué de terre battue et les murs de bois bon marché. Bien qu’ils accomplissent les tâches éreintantes que tout Rokugani refuserait et qu’ils vivent dans la peur, ils connaissent des moments de joie. Ils tannent le cuir, préparent les morts, nettoient les champs de bataille et exécutent de nombreuses autres tâches détestables, qui nécessitent presque toutes de toucher des chairs mortes, mais ils passent aussi du temps en famille. Certains s’occupent de leur jardin, d’autres préfèrent les passe-temps simples comme boire, chanter ou jouer aux dés.

La vie de hinin demeure difficile et peut s’achever sur le caprice d’un samouraï. Certains clans guerriers, comme le Clan du Lion, considèrent qu’une arme n’est prête qu’une fois qu’elle a servi à tuer un être vivant, et les burakumin conviennent parfaitement. Les hinin trouvent une forme de sécurité dans leurs villages, puisque toutes les autres castes évitent de s’y rendre, sauf circonstance exceptionnelle.

Les gens du spectacle et les criminels sont aussi des hinin, bien que les geishas de cette caste soient traitées différemment. Puisque les samouraïs doivent demeurer irréprochables en public, ils ne peuvent se détendre que devant une personne qui ne fait pas partie de la société. Les geishas leur offrent cette échappatoire : elles peuvent donc parler à un samouraï et sont traitées avec un certain respect.
Quand ils ne sont pas retenus ailleurs pour leur travail, les hinin restent dans leur communauté, où leur vie n’est pas si différente de celle des heimin. Les ragots s’y répandent comme une traînée de poudre et, une fois leurs obligations remplies, ils jouent, conversent, mangent (parfois même de la viande, lors d’occasions spéciales) et vivent leur vie loin des contraintes du bushido. Les mariages sont des engagements civils sans la présence d’un prêtre, mais la communauté les reconnaît, et les hinin prient leurs ancêtres morts aux sanctuaires.