William Baine est perdu dans sa douleur. Perdre un compagnon de meute est toujours difficile pour les Urathas, mais "Haunting Howl" étaient plus proches que ce que les mots humains peuvent décrire. Elle était sa confidente, sa meilleure amie et sa voix de raison. William était un génie tacticien, avec une compréhension instinctive du combat, mais "Haunting Howl " l'aidait à à faire prendre corps ses stratégies et à donner sa direction à la meute. Mais ce jour là , la stratégie n'avait pas suffit , face à la perversion de leurs ennemis, car le Ver est vicieux et retord. Les blessures causées par leurs griffes nauséabondes et autres appendices surnaturels, les avaient conduit vers leur perte, vers l'échec. Cette perte......Elle brûle encore en lui comme une épine d'argent.
La meute était peut-être physiquement prête à riposter aux engeances qui ont pris la vie de "Haunting Howl", mais William qui avait perdu le combat ne savait plus comment frapper et il avait reculé. Le guerrier autrefois sûr et fier, avait perdu son sang-froid, son assurance légendaire. Pour l'instant, il masquait son indécision par du stoïcisme, mais le reste de la meute devenait anxieuse et désireuse de vengeance.
Ce jour là changea tout, et la meute peu à peu se défia de lui et chacun partit de son côté. Alors quand Roman appela les urathas à se battre conte Gurdilag, c'est avec un certain cynisme que l'uratha répondit à l'appel et se lança dans la mêlée. Mais même la mort ne semblait pas vouloir de lui et William, bien qu'ayant gagné de nombreuses cicatrices et perdu sa main durant ces temps terribles, survécut et se vit proposer une place au Haut Conseil de Denver pour ce haut fait.
Sous forme lupus, William est un loup blanc. Une longue traînée de fourrure noire s'est développée le long de son côté droit sur la cicatrice où Gurdilag de ses griffes a labouré sa peau. Sous forme humaine, c’est un grand homme blanc, avec des yeux verts et des cheveux blonds mi longs. Il sourit rarement, et n'arbore même plus la joie durant un combat comme il le faisait autrefois.