Dans le monde que nous connaissons, il existe une chaîne alimentaire, un ordre sélectif, une hiérarchie des êtres vivants qui permet aux plus forts de se nourrir des plus faibles. Le monde des esprits fonctionne de la même façon, mais à une échelle bien plus grande, cosmique même.

Le mot « esprit » peut décrire tout et n’importe quoi, de l’entité éphémère la plus pitoyable et stupide pourrissant dans la crasse, au plus impressionnant et glorieux dieu du XXIe siècle, incarnant le pouvoir d’une étoile, d’une planète ou d’une époque.

Les Théurges comme les Galliard peinent à trouver les mots qui décrivent ces esprits, mais au bout d’un millénaire, ils se sont mis d’accord sur quelques termes qui leur permettent de les catégoriser du plus faible au plus terriblement puissant. Au sommet du multivers, la Trinité gouverne la totalité de la création, et quatre catégories d’esprits agissent comme des acteurs secondaires de ce ballet cosmique.