Ancêtre des Traditions, mystiques hors pairs, détenteurs des clefs du Paradis, l’Ordre d’Hermès veut porter tous ces noms. Que cette prétention soit honorable ou pur orgueil, l’Ordre a donné plus aux Traditions, possède plus d’Archimages et a créé plus de théories magiques codifiées que tous les autres groupes du Conseil. Ces travailleurs acharnés affichent fièrement leurs réussites de sorciers, de maîtres des rituels et des sorts, de sages de grand renom et de constructeurs d’artefacts et de Fondations. Pourtant, leur unité cache de puissantes intrigues politiques. Leur gloire est passée, noyée dans les mythes d’antan. Leurs plus puissantes Fondations sont défaites. Les initiés abandonnent les anciens codes en faveur des nouvelles voies. L’Ordre a survécu durant des siècles grâce à son intensité et son dévouement, mais le nouveau millénaire pourrait signer sa chute, ou sa renaissance.
Sphère de spécialisation : Forces
Concepts : Adepte des arcanes, homme d’affaires, diplomate, enquêteur fédéral, politicien…
L’Ordre possède une hiérarchie, une discipline et des règles rigides. Le Code d’Hermès et ses Rectificatifs secondaires dictent l’étiquette, le protocole, les lois régissant les duels de certámen et les inscriptions qu’il faut graver au fronton des Fondations. Les treize maisons qui existent encore se déchirent dans des luttes intestines brutales et permanentes. Certaines d’entre elles précèdent la conquête normande (Bonisagus, Flambeau, Quaesitor, Tytalus, Verditius et Ex Miscellanea, la maison fourre-tout). D’autres sont moins anciennes, voire assez récentes (Fortunae, Hong Lei, Ngoma, Shaea, Skopos, Solificati et Xaos).