1. Journals

WodSu - 24 - Mission Cléopâtre

November 29, 1999

        Nous nous réunissons et nous faisons les présentations, Ilyana Paine du clan Tremere, la nouvelle arrivée au sein de la Cour d'Oceanside, Gianluca , Mice O'dren, Ludwig " Reflet d'Opale " Stephan Dorn, Vicktor Chêne-de-Fer Covak, Khonsotep, Kathleen White accompagnée de Milian.

          Vicktor soumet l’idée de procéder à des préparatifs visant à pouvoir s’assurer à tout moment que chacun est vraiment celui qu’il prétend être. Il propose de mémoriser les odeurs de chacun tandis qu’ Ilyana et Khonsotep feront de même avec les auras.

          Il se transforme alors en loup, ce qui provoque chez Ilyana une irrépressible envie de sortir son nécessaire à croquis et de dessiner la bête. De longues secondes de contemplation commune suivirent pendant lesquelles un loup noir, les yeux jaunâtres, semble se concentrer, relève la truffe, hume l’air environnant, et … semblant fermer les yeux pour mieux sentir…. Finit par éternuer violemment, les yeux à la dérive, la goute au nez, gueule ouverte, langue pendante… Reprenant forme humaine, il annonce à la communauté interloquée que tout est en ordre.

          Ilyana et Khonsotep précèdent également à leur rituel avec une grande efficacité, à peine interrompu par un mouchage particulièrement sonore émanant d’Atchoum.

            S’en est suivi un briefing passionnant sur les tenants et aboutissants de la mission, agrémenté d’un magistral cours de Géopolitique Caïnite dispensé par La Trémère Granger.

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       Que retenir de tout ce merdier…. Le Caire est une véritable poudrière et on sent qu’un rien pourrait suffire à amorcer la cascade de dominos.

         Anciennement tenue par un Ventrue, Le Caire est désormais un territoire indépendant régit par un Caïtiff, né en 1470, Mukhtar Bey.

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          Mukhtar Bey est un mamelouk turc qui a réussi à négocier des siècles de conflits politiques. La ville, bien qu'officiellement affiliée à la Camarilla, abrite plusieurs factions organisées en khittas, des quartiers vaguement définis qui sont le domaine d'un clan ou d'une lignée particulière. Ces domaines sont généralement autogouvernés, mais tous répondent à Bey à la fin, qui accepte un représentant de chaque khitta dans son Conseil consultatif, un organe similaire au Primogen d'autres villes. 

           La plupart de ces khittas sont antérieures à la Camarilla, ce qui donne un mélange coloré de vampires de différents clans. Le centre du Caire a été déclaré zone sans khitta, où les vampires de tous les clans peuvent se rassembler. Cette zone est sous la protection du Prince Bey et aucun mal ne peut être fait à ceux qui y demandent asile.




Il y a six khittas, qui respectent la règle de Beys sur la ville :

·         Banu Duval, du nom du toréador Jean-Baptiste Duval, arrivé avec Napoléon et dont les descendants revendiquent la khitta.

·         Banu Yashkur, fondé par l'Assamite Antara , qui agit comme une tête d'ancrage d'Alamut dans la région et est l'un des domaines les plus respectés de la ville.

·         Banu Al-Azraq, qui abrite les Ventrues natifs qui revendiquent la lignée de l'ancien prince de la ville, le Romain Antonius.

·         Banu Al-Lam'a, fondé par le Lasombras Sharif Al-Lam'a et qui abrite aujourd'hui son infante Fatima , l'une des rares Lasombra qui a réussi à rester en dehors du Sabbat et est plutôt alliée à l'Ashirra.

·         Banu Al Saïd, le seul domaine "légitime" des Séthites.

·         Les îles du Nil, qui abritent le palais de Mukhtar Bey lui-même et les Banu Zamalek adjacents, qui servent de refuge aux Caïtiffs du monde entier.


Au côté de Bey, la seconde faction la plus puissante du Caire est celle des Disciples de Set . Le clan du serpent considère la ville comme son territoire et des tentatives régulières ont été faites pour évincer le Caïtiff, ce qui a entraîné des éruptions de violence surnaturelle. Le Clan, à côté de sa représentation légale auprès du Prince, est centré autour de son Temple souterrain local, la Cour des Rêves . En tant que l'un des plus grands complexes de temples du Clan, la Cour des Rêves est célèbre parmi les Séthites du monde entier et abrite plusieurs écoles de pensée et des Chemins d'Illumination alternatifs au Chemin de Typhon , comme le Chemin de l'Extase, branche plus fanatique du culte du serpent. Ces lieux sont aussi secrets qu’interdits aux étrangers.

Concernant les Lycans, plusieurs meutes sont disséminées au sein du Caire, certaines ont été affectée par la Fièvre du Chacal, une maladie, telle un peste, ayant émergée ici en 97 et ayant mystérieusement pris fin en septembre 99. Elle a provoqué la mort de nombreux change-formes. L’origine surnaturelle de cette malédiction ne fait que peu de doute et est présumément attribuée aux activités du Ver. Les vampires étaient des vecteurs sains de la maladie.

 

Diverses meutes gravitent en ville, autrefois berceau des Arpenteurs Silencieux, principalement des marcheurs sur verre et des rongeurs d’os. Quelques Arpenteurs son revenus sur leur terre d’origine mais ils sont peu nombreux. Il y a également une population Ratkins mais ceux-ci sont peu loquaces, ils ont payé un lourd tribut lors des actions menée par le CDC pour éradiqué la maladie, car comme souvent dans ce genre de cas, c’est la « vermine » qui est désignée coupable et éradiquée.

 

 Les relations avec le Prince sont de l’ordre du rapport de force et celui-ci est à l’heure actuelle en faveur du Caïtiff qui a la réputation d’être un chasseur de Lupins. Certaines zones en ville leurs sont purement et simplement interdites comme les Banus Yashkur et Al Saïd.

 

Le Caire abrite une petite fondation au sein de « Garden City ». Celle-ci est composé de membre des Ahl-i-Batin, des Parlesonges et des N’ Goma. Les Mages sont ici minoritaires et ne s’impliquent en rien dans la guerre entre les Sangsues et les Lycans pour ne pas perdre le peu d’avantage qu’il leur reste et étudier les Arts Egyptiens.

 

Au cœur même du Caire se trouve Midan Tahrir ("Place de la Libération"). A proximité se trouve le Musée égyptien , fondé au XIXe siècle et dédié à la préservation des antiquités pharaoniques. Au sud-est se trouvent les cimetières et les nécropoles musulmanes du Caire, y compris la Cité des Morts , où les Caireens vivent et se mêlent aux mausolées de leurs morts. Au nord se trouvent les quartiers urbains densément peuplés de Bulaq et Shubra , ainsi que la gare de Ramsès , la gare ferroviaire de la ville. L'île de Gezira , au milieu du Nil, est la patrie des riches et de l'élite du Caire. Juste au sud de Midan Tahrir se trouve Garden City, avec plus de résidences et d'ambassades. Plus au sud se trouve le Vieux Caire , le centre copte de la ville.

Parmi les menaces en ville, se trouvent, Les « Manges Morts ». Ils sont un groupe de Goules qui se sont retournés contre leur maitre, puis contre toute les créatures de la nuit, formant un culte sordide. Ils capturent leurs proies pour ensuite les soumettre à un rituel permettant de « manger » leur cerveau.

L’ Endron Oil : Présent depuis 1970 sur place, cette filiale « historique » de la Pentex est très présente, notamment autour du nouveau projet du Pipeline Apophis. Il y a beaucoup d’agents en villes et ceux-ci sont très actifs au niveau de la corruption du gouvernement en place.

Les Buveurs d’Âmes en Penumbra, de long cobra avec de petit bras et de grande canine qui vide leur victime de leur Gnose (ou autre).



Nous nous retrouvons au Caern chez Diana pour utiliser un pont de lune nous permettant de voyager instantanément dans un lieu équivalent au Caire. Nous nous retrouvons dans le sous-sol d’une tour, béton, parpaing, pas d’ouverture, mais des décorations ornent les lieux, Khopesh (l’Araignée-à-pattes-de-faux) est une araignée du motif unique en son genre. Elle apparait sous la forme d’une araignée-scarabée de couleur lapis (bleu) et or et dont le corps est parcouru de ligne de code numérique des plus complexes. C’est un totem Marcheur sur verre.

 

5 personnes nous y attendent :

 

Meute de la Barge solaire.

Caern : Héliopolis

 

Alpha : Sable Noir : Homidé / Philodoxe / Marcheur sur Verre

Bêta : Leyla Déchire-le-Voile : Homidé / Théurge / Marcheur sur Verre

Membre : Haytam-aux-milles-yeux : Lupus / Ragabash / Marcheur sur Verre

Membre : Abu-Saïd : Métis / Arhoun / Marcheur sur Verre

Membre : Ra’Id : Homidé / Galliard / Marcheur sur Verre

 

Haytam-aux-milles-yeux  sera notre guide.

 

Nous engageons les présentations avec Sable Noir qui complète les informations données par Ilyana. Le Prince est très clairement en affaires avec Endron Oil et est particulièrement arrangeant en ce qui concerne les affaires de cette société.

Lorsque nous révélons enfin le véritable objectif de notre venu, l’ingrédient demandé pour le rituel, la Poudre d’os de Bâ (Momie), Sable noir laisse la parole à Leyla Déchire-le-Voile. Celle-ci nous informe que l’ingrédient en question est rare et difficile à obtenir. Elle nous informe par ailleurs que son accord sera également nécessaire pour repartir avec, elle veut être juge de nos intentions.

Elle en profite pour nous avertir de la dangerosité de s’aventurer dans le désert, dans le monde physique, les Manges Morts rodent tandis qu’en Penumbra ce sont les Buveurs d’Âmes qui sévissent. Elle nous déconseille également la zone portuaire au Nord du Caire, territoire d’une importante et puissante ruche de Danseur de la Spirale Noire l’équivalent de Néfendi pour les Lycans.

 

Nous prenons les mêmes précautions avec Haytam-aux-milles-yeux qu’avec nous même en enregistrant son odeur et son aura, nous récupérons des téléphones satellitaires et nous nous dirigeons vers l’Elyséum sans Khonsotep qui part rendre visite aux mages locaux.

 

En sortant nous nous rendons compte que la tanière de la Meute de la Barge Solaire est une agence de voyage logée au sous-sol d’un bâtiment de 3 étages.



Sur le chemin, la saleté et la pauvreté de la ville nous saute alors aux yeux dans les bas quartiers. A contrario les zones d’affaires et touristiques sont propre et la police veille à en extraire tout marginal. L’ambiance est lourde, la colère gronde, nous sommes clairement à la veille de grands bouleversements.

 

N’écoutant que son estomac, Ludwig nous fait faire un léger détour pour déguster des pâtisseries locales… Ilyana sent alors la soif poindre, cernée qu’elle est par des calices gonflés de sucre. N’ayant plus de candidat pour les sucreries, Viktor en donne une à un enfant en haillons, ce qui provoque un raz de marée d’autres pouilleux assaillant le pauvre Philodoxe. Le Primogène vient à son secours en lançant 200 $ à la meute de vaurien qui finisse par se battre entre aux pour récupérer le magot. Nous en profitons pour filer en douce vers un autochtone attendant près d’un bateau qui nous mène jusqu’aux îles au milieu du Nil. Les habitations y sont luxueuses en total contraste avec le reste de la ville.

 

s3qt.jpgapj2.jpg      L’Elyséum apparait enfin, une sorte de mosquée richement ornée de marbre et d’or. Notre guide s’arrête au ponton car il sait qu’il n’a pas le droit d’aller plus loin. Une musique orientale vient nous faire tendre l’oreille, des effluves d’épices et de cuivre assaillent l’odorat de ceux qui respirent encore.

 

            Deux goules en faction à l’entrée de l’édifice nous arrêtent.


       





  Mice O’Dren annonce que nous souhaitons rencontrer le Prince et nous sommes invités à entrer et les suivre. Nous traversons les jardins d’inspiration française agrémentée d’une fontaine d’un blanc immaculé, puis nous entrons dans le palais où une grande quantité d’humains courtisans sont présents. Nous patientons dans une grande salle elle encore pourvue d’une fontaine au style plus européen. Nous sommes dévisagés, scrutés, épiés.

 


Après une assez longue attente on nous invite à emprunter un couloir donnant sur une salle de réception circulaire, cernée d’une douzaine de goules de sécurité, un kiosque abrite un orchestre traditionnel.



La salle est jonchée de cousin sur lesquels des humains affalés mangent et fument tandis qu’une vingtaine de vampires se repaissent dessus, profitant ainsi de la saveur des aliments et des substances chargeant l’épaisse fumée des chichas. Une splendide fontaine à étage orne la pièce, et un magnifique plafond peint dans la plus pure tradition italienne manque de faire perdre la tête à Kathleen.  La progression y est difficile tant les amas de corps quasi inertes occupent l’espace de façon erratique. Nous arrivons enfin au pied pieds de marche menant à l’étage, un spacieux palier au centre duquel se trouve un imposant trône. Mukhtar Bey est là dans un costume raffiné, lui font face des coussins en demi cercle sur lesquels une dizaine d’autre vampire bien plus raffinés que les précédents conversent, mais le silence se fait immédiatement à notre arrivée. Le prince se lève alors, sans pour autant prendre véritablement de la hauteur, puis, bombant le torse :

 

« Qui êtes vous ? »

 

Kathleen fait alors les présentations, Le Caïtiff commence par tiquer à l’évocation du nom Giovanni puis manifeste clairement sa surprise lors de la présentation des Lycans. Il claque des doigts, puis un des vampires typé Assamite se lève, appelle deux de ses frères et vient me garder de très près.

Le petit prince explique alors que les Giovanni ne sont pas les bienvenus dans sa ville et la situation allait s’envenimer lorsque le Primogène O’Dren brandit les noms de notre Prince et de son infant pour la désamorcer. Nous sommes alors invitez à nous asseoir et nous demandons l’autorisation d’aller et venir sur son territoire.

Après un échange de banalité ennuyeuse et de cirage de pompe  en bonne et due forme, j’ose poser clairement une question sur l’inimitié que nourrit le Prince à l’égard de mon clan. Nous apprenons qu’il s’est alloué les services d’une des dernières Cappadociennes encore de ce monde, clan quasiment disparu et, je dois le confesser,  principalement à cause des Giovanni. La contrepartie de cet accord est qu’aucun de mon clan n’est pas toléré ici. Néanmoins, il consent à faire une exception pour l’occasion.

Malgré les nombreuses provocations visant à faire passer les Lycans qui nous accompagnent pour des chiens asservis, il n’y a pas eu de débordement et c’est à mettre au crédit de messieurs Covak et Dorn.

            Nous arrivons enfin à prendre congé après encore de nombreux compliments obséquieux et une promesse de passer le revoir avant de repartir pour lui narrer nos aventures. Des laissez-passer nous sont alors fournis. Nous sommes ensuite raccompagnés par une paire de charmants et protecteurs Assamites que je me permets d’asticoter aimablement.



Nous vérifions par acquis de conscience ce qu’il y a marqué sur le laisser passer grâce à Ilyana qui est capable d’en lire la langue utilisée.

 

Nous retrouvons Khonsotep qui nous fait part de ses découvertes. Une Momie se cacherait du Prince dans la Bibliothèque située en Penumbra, mais il est semble-t-il possible que l’on puisse discuter avec elle. Le mage prévient aussi qu’il a été missionné par ses hôtes pour rechercher un livre spécifique et les prévenir s’il y est.

 

Nous étions arrêtés au milieu du fleuve et nous nous apercevons qu’à 15m sur une autre barque, mes deux amis Assamites ne nous lâchent pas. Notre frêle esquif reprend sa navigation vers un ponton secondaire particulièrement branlant. Nous progressons en file indienne suivant notre guide à contresens d’une marée humaine. Ilyana se fait voler sa boussole dans la cohue.



Nous arrivons au Muséum d’Histoire Naturelle, petite bâtisse assez modeste dans lequel nous rentrons par une porte dérobée où une goule en tweed nous amène auprès de son conservateur de Maître. A l’approche du lieu où celui-ci se trouve, se dégage une odeur de sang frais. Nous rencontrons alors Friedrich Dietrich, un peintre prétendument célèbre et en vu dans les cours caïnites.  

L’odeur de sang frais provient du corps inerte d’une jeune fille exsangue reposant sur une nappe qui devait être blanche et cernée de fruits moisis. L’artiste est à quelques mètres et réalise son œuvre. Les Lycans arrivent à se contenir tant bien que mal.



Nous empruntons alors un couloir guidé par notre hôte donnant sur le porche d’entrée de l’ancienne bibliothèque d’Alexandrie. Friedrich Dietrich saisit dans un écrin une clé et ouvre les portes donnant sur un mur aux apparences floues que nous traversons pour nous retrouver dans le désert, comme sortant d’une grotte, sous un ciel d’encre dans lequel Antares impose son rayonnement rouge lugubre qui plombe l’ambiance. Nous distinguons au loin un palais et nous commençons à progresser difficilement à travers les dunes pour le rejoindre.


Vicktor est inquiet, il sent des présences. Il sursaute, sort ses griffes ! Quelque chose vient de lui passer entre les jambes ! Tout le monde s’arrête et se met en garde. Ludwig décide d’invoquer esprit de terre. Un golem de 3,5m se forme alors puis se met immédiatement en position de soumission devant son invocateur. Ilyana murmure à son colt 357 magnum démesuré pour son gabarie, une lumière verte semble s’infiltrer dans le canon.


Dans des gerbes de sable, une dizaine de cobras avec de grands crocs et des petites mains griffues apparaissent tandis que notre courageux Primogène lui disparait. Nous sommes encerclés.


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Ludwig prends sa forme Hispo, Khonsotep se mets à l’abri dans une pyramide qu’il invoque, tandis que Kathleen, bien au chaud dans le modèle géant de porte bébé que porte Igor, lance des regards terrifiants aux cibles lui faisant face. Ilyana fait feu et une trainée verte sort du canon de son arme et vient méchamment entamer un des ennemis, puis elle invoque une hyène spectrale qui vient se mettre à ses cotés. Pendant ce temps, à proximité de la pyramide, un guerrier à l’apparence du dieu de la mort égyptien sort du sable, prêt à se battre pour son maître.


Alors que nous les éliminons les uns après les autres sans trop de dommage, un rayon de lumière émanant d’une silhouette au sommet d’une dune les mets en fuite. En approchant, la silhouette se fait plus précise, c’est une femme d’aspect assez jeune mais avec des mèches grise dans ses cheveux. Elle porte un bâton et se présente : Enterre-les-morts, Homidées Théurge des Arpenteurs silencieux.



Elle est venue à notre rencontre pour nous accompagner vers la bibliothèque que nous finissons par atteindre.

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Celle-ci est quasiment déserte. Les mortels qui nous accompagnent se voient offrir des rafraichissements, la méfiance semble de mise vis-à-vis des descendants.

Enterre-les-morts nous présente alors les membres de sa meute, à commencer par son Bêta, Fou-de-joie, Métis, Galliard des enfants de Gaïa puis Broyeur, Métis, Ragabash des Fils de Fenris.

Une quinte de toux fait se rappeler à notre hôte la présence de leur unique visiteur du moment : Gabriel Eclat-d’Or (Homidé / Galliard / Astrolâtre) un Archéologue, présent, selon ses dires, depuis trois mois. Il prétend faire des recherches sur des légendes de Tanzanie, plus précisément sur une statuette de déesse. Plus tard, on le voit potasser des livres parlant bien semble-t-il des sujets évoqués plus tôt...

Nous conversons avec elle un long moment. Elle nous raconte les dommages que la fièvre du chacal à causé au sein des changes-formes locaux, 5 meutes ont disparu tout comme 3 membres de la sienne. Son humeur maussade semble entrevoir un rayon de lumière lors que Ludwig lui expose le lieu d’où nous venons et le projet qui s’y développe. Elle est disposée à nous apporter toute l’aide possible en échange d’en savoir plus sur Oceanside. Elle souhaite fédérer les meutes pour combattre le Ver mais n’y arrive pas, elle aimerait également y inclure les mages, et pouvoir s’entendre avec les caïnites mais ces derniers ne partagent pas les mêmes desseins. Le prince est particulièrement peu regardant sur les agissements de la Pentex, moyennant contrepartie sonnante et trébuchante.

Khonsotep, profitant d’une ouverture dans cette tirade larmoyante, demande à Enterre-les-morts de confirmer la présence d’une Momie au sein de la bibliothèque. Elle confirme, elle se nomme Nebt’Het. C’est une ancienne scribe de La Grande Bibliothèque d’ Alexandrie. Vu comment elle finit, on ne peut pas dire que c’était une bonne situation. Elle nous met en garde si nous souhaitons aller lui parler, ses us et coutumes ne sont pas ... de notre temps.

Elle finit son propos pas l’annonce de règles simples : Aucun ouvrage ne peut sortir de la bibliothèque et ils doivent être respectés.

Ludwig, qui semble anormalement méfiant pour une fois, s’éloigne pour tenter tirer les vers du nez au simplet de la bande, « Fou-de-joie ». Il en retire qu’il a été recueilli par son Alpha et qu’il lui voue une admiration sans borne. Il lui parle également de leur Totem, Seshat (celle qui est un scribe), qui était, à l'origine de l'Égypte antique, la déification du concept de sagesse. Elle devint par la suite la déesse de l'écriture, de l'astronomie/astrologie, de l'architecture et des mathématiques. À ce titre, elle était à la fois la protectrice des bibliothèques, des scribes, des écoliers, des architectes et la gardienne des archives royales.

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Les recherches

 

Nous trouvons quelques informations complémentaires sur les Baali et leur Mathusalem. Nous trouvons également une copie du « livre de Nod » dont nous chargeons notre petite photocopieuse sur pattes de le reproduire séance tenante. Nous trouvons également des ouvrages de référence en Alchimie.

 

Khonsotep et les Lycans semblent avoir leurs propres objectifs. Ces derniers ont réussit à s’adjoindre les services du totem de la meute pour l’aider à traduire certains livres, mais au moment où Seshat aperçoit Khonsotep, son attitude change et elle pose un genou à terre, prononce une phrase en ce que l’on devine être de l’égyptien ancien, mais le simple ton des propos suffit à faire comprendre qu’il s’agit là d’une déférence cérémonielle des plus sincère et respectueuse. Elle s’abstiendra par la suite de se permettre de regarder Khonsotep dans les yeux, et lorsque celui-ci lui parle de sa volonté de rencontrer Nebt’Het, elle se propose immédiatement d’aller la voir préalablement pour lui demander de bien vouloir nous recevoir en toute bienveillance. A son retour, elle nous assure que nous somme autorisés à y aller mais que seuls les cœurs purs ne risqueraient pas de courroucer l’être surnaturel que nous nous apprêtons à rencontrer.


           A ces mots, l’ambiance change, tandis que nous nous regardons pour déterminer le ou laquelle d’entre nous est le ou la moins pire, Ludwig, qui aime d’habitude à endosser les atours d’un sage irréprochable, semble soudain fouiller dans sa mémoire et choisit de laisser généreusement cet honneur à Viktor qui n’a pas l’air plus sûr de lui d’ailleurs.






x7qf.jpgEntretien avec une Momie

 

Parcourent le chemin qui mène à Nebt’Het, Khonsotep, Viktor et Kathleen (Je ne suis pas sûr que le choix se soit porter sur la pureté, mais plus probablement sur la perte potentielle la moindre).


Ils découvrent une jeune femme habillée d’un tailleur des années 30, chemisier, souliers vernis, chapeau à fleur, la panoplie de la parfaite petit secrétaire de banque de l’époque coloniale, bien qu’elle soit très clairement égyptienne tant par sa morphologie que par les bijoux traditionnels qu’elle porte.


Elle lit un livre et tient un porte-cigarette sur lequel elle tire délicatement à intervalle régulier.


Elle accueille ses visiteurs qui commencent par lui narrer l’histoire d’Oceanside, les menaces qui pèsent sur notre communauté et l’ingrédient que nous recherchons, la Poudre d’os de Bâ qui est la réduction en poudre d’organes de futures momies cachée dans des vases canopes. Les Momies ayant fait leur temps, partent à la recherche des ces vases pour briser le sort et mourir. Or Nebt’Het n’est pas encore arrivée à cet étape de son existence, mais elle connaît néanmoins un endroit où nous pourrions trouve ce que nous cherchons sans que pour autant cela provienne d’elle. Un des vases appartenant à sa sœur a été dérobé et l’empêche de trouver le repos. Celui-ci se trouve chez les Danseurs de la Spirale Noire, descendant ce ceux qui ont détruit la sœur de Nebt’Het.

Elle nous demande de bien réfléchir avant d’engager ce type d’opération et sera disposée à nous aider en nous menant au lieu où se trouve le vase.

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De retour dans la bibliothèque, nous finissons chacun nos travaux en cours et alors que nous nous apprêtons à partir, Enterre-les morts nous offre une copie d’un ouvrage sur un sujet qui lui semble être un intérêt commun :

Les mémoires de Diego de Ordas, capitaine sur le navire de Cortès.

Elle finit par nous encourager à demande à Sable-noir plus d’informations sur la Ruche de Danseurs de la Spirale Noire que nous devrions affronter pour récupérer le vase convoité.

Nous « décalons » et nous nous retrouvons en plein désert, lorsqu’Enterre-les-morts fait signe à une caravane opportunément non loin de notre position. Elle négocie notre acheminement jusqu’à une route ou nous trouvons des véhicules pour nous ramener au Caire.

De retour au Caern de la Meute de la Barje Solaire, nous échangeons avec Sable-Noir qui nous apporte des précisions : La Ruche du Cobra Punitif est une ruche d’élite composée de 6 Gardiens. Ils veillent sur les installations portuaires, des légions de Fomores peuplent le port, cela fait plus de 10 ans que la « Endrol Oil » a fait de ce port une succursale. L’Alpha ose à peine croire qu’y éradiquer le Ver et purifier les lieux puisse être faisable. Néanmoins, si nous décidons de passer à l’action, elle nous suggère de nous mettre en lien avec Dernier-Secret, Homidé, Théurge des Rongeur d’Os, Alpha de la Meute de « Shagarat Al-Durr ». Il a des liens privilégiés avec des Carnage Ratkins qui ont beaucoup de griefs contre « Endron Oil ». Elle est dans la Nécropole du Caire et est la seule meute Rongeur d’Os à ne pas avoir été touchée par la Fièvre du Chacal.

Il y a de forte chance qu’en cas d’attaque contre les intérêts d’ « Endron Oil », le Prince  prenne, dans un premier au moins, la défense de son généreux donateur. Mais la population caïnite n’est pas soudée. Banu Al Saïd, les Séthites, rêve de renverser le Prince et il est probable que d’autres factions n’attendent qu’une opportunité pour jouer des coudes.

 

Ludwig propose à Sable Noir de visiter Oceanside et elle-même propose de venir avec « enterre-les-morts ».

 

Mice, Kathleen et Ilyana retournent voir le Prince comme promis pour lui narrer nos aventures sans pour autant tout lui dire, notamment en ce qui concerne Nebt’Het.

 

Puis nous rentrons sur Oceanside avec un sale goût de travail inachevé et pour ma part, une désagréable impression d’avoir une fois de plus été utilisé sans connaitre toute la vérité de ce pourquoi nous sommes venus ici.