Almut de Vorune

1123 :

Arnaghad, de l'école de l'Ours alors qu'il était remercier par droit de surprise par le bourgmetres du village de Vorune pour avoir chassé un Leshen du village. La femme du Bourgmestre venez d'accouchez dans la nuit, il décida qu'il repasserais d'ici une dizaine d'année pour le récupérer et le former à devenir Sorceleur. 

1133 :

Le bourgmestre du village avait toujours espéré qu'Almut ne serait jamais réclamé par le sorceleur de l'école de l'Ours. Il craignait que si Almut partait pour l'école de l'Ours, il serait exposé à un monde de danger et de violence, risquant sa vie pour la chasse aux monstres.

Malgré l'espoir du bourgmestre, le jour fatidique arriva  lorsqu'Almut avait tout juste dix ans, le sorceleur de l'école de l'Ours, Arnaghad, arriva à Vorune pour récupérer le jeune garçon en vertu du droit de surprise. Ce jour-là, le bourgmestre se tint aux côtés d'Almut, cachant ses émotions derrière un visage impassible et le Sorceleur partie avec lui vers l'École de l'Ours qui était installée entre les murs glacés de Haern Caduch, une forteresse isolée, nichée entre les pics des monts Amell.

L'entrainement à Haern Caduch fut une période intense et éprouvante mais aussi une période de découvertes, de nouvelles amitiés et de défis à relever. Dès son arrivée à la forteresse isolée, Almut fut accueilli par les autres apprentis sorceleurs de l'école de l'Ours, chacun avec son propre passé et son propre destin.

Parmi ces enfants, Almut se lia d'amitié avec un garçon : Sigurd,  un jeune sorceleur au sang chaud, toujours prêt à relever le défi et à se mesurer aux monstres les plus dangereux.L'entraînement à Haern Caduch était exigeant et varié. Les maîtres sorceleurs leur enseignaient les arts du combat à l'épée à deux mains, les techniques de l'épée d'acier et de l'épée d'argent, adaptées à chaque type de créature. Ils s'entraînaient également à maîtriser les signes, des pouvoirs magiques issus de l'ancien art du chaos, utilisés pour se défendre ou manipuler le monde qui les entourait.

En plus des cours de combat, ils apprenaient également les sciences, l'histoire des sorceleurs, les connaissances sur les différentes créatures et les régions du monde où ils pourraient être envoyés en mission. Almut découvrit alors que le savoir et la connaissance étaient tout aussi importants que la force physique pour devenir un bon sorceleur.

Les épreuves à Haern Caduch n'étaient pas uniquement physiques. Les sorceleurs en formation devaient également prouver leur résistance mentale et leur maîtrise de soi. Ils étaient soumis à des simulations de situations dangereuses, et parfois des conflits internes éclataient entre les apprentis. Il fallait faire preuve de discipline et de solidarité pour rester unis dans ces moments difficiles.

Au fil des années, Almut et Sigurd devinrent inséparables, et leur amitié grandissait à mesure qu'ils surmontaient ensemble les obstacles qui se dressaient sur leur chemin. Ils passaient leur temps libre à explorer les montagnes environnantes, à s'entraîner en secret dans des lieux retirés et à échanger des histoires de leurs familles et de leurs origines.

Les années d'entraînement à Haern Caduch furent à la fois formatrices et marquantes pour Almut. Il y apprit non seulement à devenir un sorceleur redoutable, mais il y gagna également des liens profonds avec ses camarades, des liens qui perdureraient bien au-delà de leur formation. Leur amitié devint une force sur laquelle ils pourraient compter lorsqu'ils seraient confrontés aux défis les plus difficiles de leur vie de sorceleur.

L'épreuve des herbes était l'épreuve la plus redoutable des Sorceleurs, conçue pour tester la résistance physique et mentale des sorceleurs en formation. Almut et Sigurd se retrouvèrent tous deux face à cette épreuve, chacun devant affronter sa propre bataille intérieure.

Lors de l'épreuve, les apprentis devaient consommer un puissant mélange d'herbes toxiques et hallucinogènes, un rituel qui plongeait leur esprit dans un état de rêve fiévreux. C'était une épreuve dangereuse, car elle pouvait laisser des séquelles mentales et physiques si elle n'était pas surmontée avec succès.

Almut, sachant à quel point cette épreuve était difficile, s'était rattaché à son amitié avec Sigurd pour trouver la force de résister à la douleur et au traumatisme de l'épreuve. Ils se soutenaient mutuellement, se tenant la main pendant l'épreuve et se rappelant les moments heureux qu'ils avaient partagés ensemble.

Pendant cette épreuve, Almut fit face à des visions terrifiantes de ses propres peurs et de ses doutes les plus profonds. Mais en puisant dans la force de son amitié avec Sigurd, il parvint à garder le contrôle de son esprit et à tenir bon malgré la douleur et la confusion.

Après l'épreuve, Almut se releva, encore étourdi par les effets des herbes, mais résolu à aller retrouver Sigurd pour partager leur réussite commune. Cependant, lorsqu'il chercha son ami, il le trouva allongé, inconscient et pâle. La réalité s'abattit brutalement sur Almut : Sigurd n'avait pas survécu à l'épreuve.

Le choc et le chagrin submergèrent Almut. La perte de son ami et de son frère d'arme fut un coup dur, et il eut du mal à accepter que Sigurd ne serait plus jamais à ses côtés dans leurs aventures. Il était dévasté de perdre celui qui avait été un pilier de soutien pendant toute leur formation.

L'épreuve des herbes avait laissé une marque indélébile sur Almut. Il continua son entraînement avec détermination, mais il ne put jamais oublier la perte de Sigurd. Cette épreuve douloureuse lui rappelait sans cesse que la vie d'un sorceleur était faite de sacrifices, d'amitiés fragiles et de destins imprévisibles. Et bien qu'il poursuivait son chemin en tant que sorceleur de l'école de l'Ours, il garda toujours un coin de son cœur dédié à l'ami qu'il avait perdu trop tôt dans sa quête de devenir un chasseur de monstres redoutable.

L'épreuve finale pour devenir un sorceleur de l'école de l'Ours était connue sous le nom de "l'épreuve de la montagne". Cette épreuve consistait à s'aventurer au sommet du pic de la montagne Gorgone, une montagne impitoyable et glaciale, et à en rapporter une rune spéciale prouvant l'ascension.

Pour Almut, l'épreuve de la montagne était le test ultime, l'aboutissement de toutes les années d'entraînement et de formation. Il était déterminé à réussir cette épreuve pour honorer la mémoire de son ami Sigurd et pour prouver sa valeur en tant que sorceleur accompli.

Accompagné de ses camarades sorceleurs, Almut se mit en route vers le pic de la montagne Gorgone. Le vent glacial soufflait fort, et la neige rendait chaque pas difficile. La montée était épuisante, et certains apprentis abandonnaient en cours de route, incapables de supporter le froid glacial et les conditions extrêmes.

Almut puisait dans sa force intérieure et son endurance mentale pour continuer. Il se rappelait les enseignements de ses maîtres sorceleurs et les moments difficiles qu'il avait déjà traversés au cours de sa vie de formation. L'idée de porter la rune spéciale en l'honneur de Sigurd le poussait à avancer, malgré les harpies redoutables qui gardaient le sommet de la montagne.

Les harpies étaient des créatures terrifiantes, connues pour être féroces et agressives envers quiconque osait s'approcher de leur territoire. Mais Almut n'avait pas peur. Il savait que pour devenir un sorceleur de l'école de l'Ours, il devait faire face aux plus grands dangers.

Au sommet du pic de la montagne Gorgone, Almut affronta les harpies avec détermination et adresse au combat. Les ailes battant violemment dans le vent glacial, elles attaquèrent en hurlant, mais Almut se battit avec une férocité et une maîtrise dignes d'un sorceleur chevronné. Après un combat ardu, il parvint à vaincre les harpies et à récupérer la rune spéciale tant convoitée.

En rapportant la rune, Almut prouvait sa force, son courage et sa détermination. Il était maintenant un sorceleur pleinement reconnu de l'école de l'Ours, honorant la tradition de son ordre et perpétuant l'héritage des protecteurs de l'humanité.

Cependant, alors qu'il redescendait de la montagne, un sentiment de mélancolie s'empara de lui. Il pensa à Sigurd, à leur amitié et à la promesse qu'ils s'étaient faite de réussir ensemble. Malgré sa victoire, Almut ne pouvait s'empêcher de ressentir le poids de cette perte. Mais il savait que Sigurd resterait à jamais dans son cœur, le guidant dans ses quêtes et lui rappelant que le chemin d'un sorceleur était parsemé de sacrifices et de souvenirs précieux.

1142 :

Le premier contrat de Almut, après avoir quitté Haern Caduch, le mena dans le village d'Assengard, une petite cité nichée dans la province Nilfgaardienne de Nazair. Les habitants du village étaient terrorisés par des attaques mystérieuses qui avaient coûté la vie à plusieurs personnes. Les rumeurs parlaient d'une créature monstrueuse qui hantait les bois environnants, laissant derrière elle un sillage de destruction.

Almut fut contacté par le bourgmestre d'Assengard qui était désespéré de protéger son peuple. Dès son arrivée au village, Almut sentit l'atmosphère tendue et la peur dans les regards des habitants. Les témoignages sur la créature étaient contradictoires, certains affirmant avoir vu une bête gigantesque aux yeux luisants, tandis que d'autres prétendaient qu'elle ressemblait à une femme spectrale, terrifiante et vengeresse.

Pour enquêter, Almut commença par explorer les bois environnants, utilisant ses compétences de pisteur pour trouver des indices. Il y trouva des traces de sang, des débris d'ossements et des marques caractéristiques de griffes et de dents acérées. Ces signes indiquaient clairement que le village était en proie à un monstre réel et dangereux.

Au fil de ses investigations, Almut eut des rencontres avec les habitants du village qui étaient tous profondément affectés par les attaques. Il apprit l'histoire troublante de la créature qui hantait Assengard. Selon une ancienne légende, une femme autrefois aimée et respectée avait été injustement accusée de sorcellerie et brûlée vive par les habitants du village. Depuis lors, elle se serait transformée en un esprit vengeur, hanterait les bois, et chercherait à se venger de ceux qui lui avaient infligé une telle injustice.

Après une longue nuit de méditation, Almut choisit de chercher un moyen de négocier avec la créature. Il décida d'explorer la légende plus en profondeur, de parler aux anciens du village et de rechercher des rituels qui pourraient apaiser l'esprit vengeur et lui permettre de trouver la paix.

Au cours de sa quête pour apaiser l'esprit vengeur, Almut passa des jours à rechercher des indices dans les archives du village et à parler avec les anciens. Il apprit davantage sur l'histoire tragique de la femme accusée de sorcellerie, dont le nom était Elena, et sur les circonstances entourant son exécution.

Il découvrit que l'accusation de sorcellerie avait été montée de toutes pièces, motivée par la jalousie et la peur des pouvoirs mystérieux qu'Elena détenait. Profondément attristé par l'injustice de cette histoire, Almut se promit de rendre justice à l'esprit vengeur en rétablissant la vérité sur ce qui s'était réellement passé.

Lorsque Almut découvrit l'existence de l'ancien rituel de réconciliation, il comprit que son exécution serait risquée et difficile. Le rituel impliquait des cérémonies complexes et des offrandes spéciales pour apaiser l'esprit vengeur d'Elena et lui permettre de trouver la paix. Cependant, il y avait des dangers liés à ce rituel, et une erreur pouvait provoquer la colère de l'esprit et attirer des conséquences désastreuses sur le village.

Le rituel devait être mené à la tombée de la nuit, lorsque les étoiles brillaient dans le ciel et que la lueur des torches éclairait le village. Tous les habitants étaient rassemblés, tandis qu'Almut et les anciens du village dirigeaient la cérémonie. Pendant le rituel, l'esprit d'Elena apparut, évoquant une silhouette spectrale entourée d'une aura de lueur blafarde. Les habitants du village retenaient leur souffle, sachant que leur destin était entre les mains d'Almut et de l'esprit vengeur.

Almut s'approcha prudemment de l'esprit vengeur, essayant de calmer sa colère et sa douleur, tout en lui expliquant ses intentions de rétablir la vérité sur son sort injuste. Il lui parla des regrets des habitants du village et de leur volonté de chercher le pardon pour leurs actes passés. La négociation fut longue et difficile. L'esprit vengeur se montrait méfiant et réticent à accorder son pardon, car la douleur de son passé était profonde et sa soif de vengeance avait été sa raison d'être pendant si longtemps.

Le moment le plus délicat du rituel fut lorsque l'esprit vengeur fut invité à accepter l'offrande sacrificielle. Le village devait faire un sacrifice pour montrer sa sincérité dans sa quête de rédemption. Les habitants avaient apporté des biens précieux, des offrandes symboliques et même du sang d'animal, mais Elena rejeta tout. Elle ne serait apaisée que par un sacrifice plus significatif.

C'était un choix difficile pour le village, mais finalement, une jeune femme courageuse se porta volontaire pour se sacrifier pour le bien d'Assengard. Son nom était Elin, et elle avait été profondément hantée par les actes de trahison qu'elle avait commis par jalousie envers Elena, la femme qui allait devenir l'esprit vengeur. Le cœur lourd, Elin se tint devant l'esprit d'Elena, prête à affronter les conséquences de ses actes passés. Elle avait avoué son rôle dans la fausse accusation de sorcellerie contre Elena, poussée par la jalousie et la peur des pouvoirs mystérieux de cette dernière. Elle avait été prise de remords, réalisant l'injustice qu'elle avait causée et la souffrance qu'elle avait infligée à Elena et à tout le village. Elin avait décidé de faire face à son passé et de se racheter en offrant sa vie pour calmer la colère de l'esprit vengeur. Elle avait compris que le pardon d'Elena ne pourrait venir que d'un acte de rédemption aussi puissant que le sacrifice ultime.

La cérémonie sacrificielle débuta alors, marquée par une atmosphère solennelle et empreinte de chagrin. Elin resta calme et résolue, sachant qu'elle faisait ce qui était nécessaire pour rétablir la paix dans le village. 'esprit d'Elena se manifesta devant Elin, son regard empli de douleur et de colère. Cependant, en voyant la détermination et le repentir sincère d'Elin, quelque chose sembla changer dans l'aura spectrale d'Elena. Elle commença à comprendre la souffrance qu'elle avait infligée à Elin et aux habitants d'Assengard.

Alors qu'Elin prononçait des paroles de repentir et de pardon, un étrange phénomène se produisit : l'aura spectrale d'Elena se mit à s'atténuer, comme si elle était touchée par la sincérité des paroles d'Elin. Finalement, au moment où Elin se sacrifia pour le village, l'esprit d'Elena sembla se libérer de sa colère. Elle fit un geste apaisant envers Elin avant de disparaître dans un éclat de lumière blanche. Le village était rempli de tristesse et de gratitude envers Elin, qui avait pris sur elle la responsabilité des actes passés du village. Son sacrifice avait apaisé l'esprit vengeur et permis à Elena de trouver enfin la paix.

Almut quitta Assengard avec le cœur lourd mais empli de respect pour le courage et le sacrifice d'Elin. Cette expérience marquante lui avait appris que parfois, pour rétablir la paix et le pardon, il fallait faire des choix difficiles et être prêt à accepter les conséquences de ses actes. Le destin d'Assengard resterait à jamais gravé dans son cœur en tant que rappel de l'importance de la compassion et du pardon dans son rôle de sorceleur de l'école de l'Ours.

1160 : 

La fin de l'Âge d'or des sorceleurs, en 1160, fut une période sombre et difficile pour Almut et tous les sorceleurs de l'école de l'Ours. À cette époque, l'ordre des sorceleurs était en déclin, les temps paisibles où les monstres pullulaient semblaient révolus, et les chasses se faisaient de plus en plus rares.

Les Contrées du Nord étaient en proie à des bouleversements politiques et des conflits incessants, tandis que les royaumes luttaient pour le pouvoir et la domination. Les sorceleurs, autrefois respectés et recherchés pour leurs compétences uniques, étaient désormais vus d'un œil méfiant et étaient souvent considérés comme des étrangers énigmatiques et dangereux.

Almut, qui avait parcouru les Contrées du Nord en quête de contrats et de rédemption, vit son travail de plus en plus remis en question et ses services de moins en moins sollicités. Les villages se méfiaient des sorceleurs, certains allant même jusqu'à les chasser ou à les rejeter, considérant leur présence comme source de malheur plutôt que de protection.

La rareté des contrats et la diminution de la reconnaissance jetèrent un voile sombre sur la vie de sorceleur d'Almut. Il se retrouva souvent confronté à des choix difficiles : accepter des contrats moralement ambigus ou risqués pour survivre, ou risquer de vivre dans la misère et la solitude.

Dans ce climat hostile, les sorceleurs se trouvaient également divisés. Certains cherchaient à rester neutres, tout en protégeant les populations locales de manière désintéressée. D'autres choisissaient de s'impliquer dans les conflits politiques, espérant ainsi retrouver leur ancienne gloire et leur influence.

Almut se trouvait quant à lui au milieu de ces divisions, cherchant à maintenir sa neutralité tout en restant fidèle à ses principes. Il fut témoin de la déchéance de l'ordre des sorceleurs et de l'effritement de l'âge d'or auquel il avait tant aspiré lors de sa formation à Haern Caduch.

Malgré les difficultés, Almut continua à parcourir les Contrées du Nord, cherchant à apporter un peu de lumière et d'espoir dans un monde en crise. Il pouvait sentir que les temps avaient changé, mais sa détermination à combattre les monstres, qu'ils soient d'origine surnaturelle ou humaine, restait inébranlable.

En traversant ces temps troubles, Almut apprit que l'Âge d'or des sorceleurs n'était peut-être plus qu'un lointain souvenir, mais que la véritable essence de leur ordre et de leur mission perdurait dans le cœur de chaque sorceleur. Alors que les Contrées du Nord plongeaient dans les ténèbres, Almut porta avec lui la flamme de l'espoir et de la justice, prêt à affronter tous les défis qui se dresseraient sur son chemin, avec la détermination d'un vrai sorceleur de l'école de l'Ours.

1163 : 

La chute de Haern Caduch fut un événement dévastateur pour Almut et tous les sorceleurs de l'école de l'Ours. Alors que la guerre entre l'Empire de Nilfgaard et les Contrées du Nord faisait rage, les sorceleurs choisirent de rester neutres, ce qui les plaçait dans une situation délicate vis-à-vis des villages environnants.

Beaucoup de paysans, qui subissaient déjà les conséquences du conflit, commencèrent à ressentir de l'animosité envers les sorceleurs. Ils voyaient en eux des étrangers énigmatiques, insensibles à la douleur du froid et vivant dans une forteresse isolée. Le ressentiment grandit, alimenté par des rumeurs et des préjugés, créant un climat de méfiance envers les sorceleurs.

Finalement, au bout d'un certain temps, les villages environnants s'unirent et formèrent une coalition déterminée à marcher sur la forteresse de Haern Caduch. Leur intention était claire : préférer partager les montagnes avec les monstres plutôt qu'avec des sorceleurs.

Face à cette opposition grandissante, les sorceleurs réalisèrent qu'ils n'étaient pas suffisamment unis pour prendre la peine de protéger leur forteresse. Certains parmi eux préféraient éviter le massacre inutile qui semblait inévitable. Plutôt que de participer à une bataille sanglante et destructrice, les sorceleurs décidèrent de se séparer et d'abandonner Haern Caduch.

La forteresse, qui avait été le foyer et le symbole de leur ordre pendant tant d'années, fut donc abandonnée par les sorceleurs, laissant derrière eux les souvenirs de leur formation et de leur camaraderie.
À ce jour, Haern Caduch reste en assez bon état, mais elle est maintenant déserte, abandonnée et recouverte par une couche de neige toujours plus épaisse. Elle est devenue un lieu isolé et mystérieux, oublié par la plupart des habitants des villages environnants. Pour Almut, la chute de Haern Caduch fut un moment déchirant. Il avait été formé dans cette forteresse, y avait noué des liens avec ses camarades. L'abandon de Haern Caduch signifiait la perte d'un repère précieux et le début d'un nouveau chapitre dans sa vie de sorceleur errant.

Avec le cœur lourd, Almut se sépara de ses compagnons et entreprit un voyage solitaire à travers les Contrées du Nord, toujours prêt à protéger les innocents et à défendre la justice, même si les temps étaient sombres et les épreuves nombreuses. Haern Caduch avait pu être perdue, mais il était déterminé à poursuivre sa voie malgré les difficultés qui se dressaient devant lui.

1123 : Almut naît dans le village de Vorune, en Témérie.

1133 : À l'âge de dix ans, Almut est emmené par Arnaghad, le sorceleur de l'école de l'Ours, pour commencer son entraînement à Haern Caduch.

1142 : Almut termine son entraînement à Haern Caduch et devient un sorceleur de l'école de l'Ours. Il quitte la forteresse et commence sa vie d'errance en tant que chasseur de monstres.

1163 : Almut est témoin de la chute de Haern Caduch

1170 : Almut entend parler de la Peste noire à Vizima et se rend sur place pour aider à contenir la propagation de la maladie et protéger les habitants.Il y Affronte une Pesta. 

1189 : Almut retourne à Témérie pour aider à défendre le village de Vorune lorsqu'il est attaqué par une horde de Loups-garous. 

1203 : Almut est appelé à intervenir lors du Massacre de Tridam pour protéger les habitants contre une horde de Goules.

1213 : Il se retrouve dans le village d'Hirundum pour éliminer une Liho qui terrorise les villageois.

1219 : Almut est sollicité par un seigneur de Nazair pour sauver son fils des griffes d'un griffon.

1228 : Il participe à la défense de Maecht contre les envahisseurs.

1239 : Il participe à la Bataille de Hochebuz.

1250 : Almut affronte un dragon à Barefield dans le royaume de Caingorn pour protéger les habitants.

1272 : Almut est encore en activité en tant que sorceleur errant, cherchant  chasser les monstres qui menacent les populations locales.