Historiquement, la scène politique des Highlands a été dominée par les Clans, qui se sont disputés positions et influence sociales même après l’arrivée des Montaginois. Cette situation change à mesure que le pays s’unit à l’Avalon, et les loyautés claniques cèdent la place à des partis politiques plus vastes.
Le Parlement des Highlands rassemble les chefs des Clans majeurs, dont la position est héréditaire. Les antiques rivalités dessinent les frontières politiques, tandis que la bonne vieille méthode de résolution d’un conflit par le sang prend une forme nouvelle, se muant en argumentaires et en débats politiques. Ceux-ci sont dirigés par le Haut Roi, descendant direct de Robert Ier, qui préside à chaque rassemblement du Parlement et agit en tant qu’exécuteur de ses édits. Il décide de la politique nationale et fixe souvent le programme du Parlement. En tant que dirigeant de la Nation, le Haut Roi peut techniquement se passer de l’approbation du Parlement, mais il se risquerait alors à être ouvertement condamné et à voir son autorité remise en cause. Il existe entre le Roi et le Parlement un accord tacite selon lequel il respecte leurs décisions finales, en échange de quoi il reçoit leur approbation sur les sujets qu’il soulève. Comme dans la plupart des Nations théanes, cet équilibre change à mesure que chaque camp gagne ou perd en puissance.
Actuellement, le Parlement est divisé entre les Unionistes, qui soutiennent la triple couronne de la reine Elaine, et les Séparatistes, qui militent pour une Nation pleinement indépendante. Les Unionistes forment une majorité conséquente, mais les Séparatistes gagnent lentement du terrain et pourraient s’avérer dangereux dans un avenir proche. James MacDuff, puissant, charismatique et Unioniste convaincu, les tient en bride depuis qu’il est devenu Haut Roi. James croit fermement en des Highlands forts, mais non moins autonomes, sous la bannière des Royaumes-Unis. Être indépendants les laisserait faibles et dépourvus de la protection des corsaires avaloniens, ce qui ouvrirait grand la porte à une invasion montaginoise ou castilliane. Il est hors de question qu’il jette aux orties la liberté nouvellement acquise de son pays pour un concept nébuleux d’indépendance.