La vie des nobles
À mesure que les deux royaumes se rapprochent, les nobles highlanders ont entamé un lent processus d’intégration auprès de leurs pairs avaloniens. La plupart des aristocrates des Marches ont grandi dans de vastes domaines
agraires, dominés par des jardins domestiqués et par des landes sauvages et
indomptées. Les enfants nobles sont éduqués à domicile par un tuteur ou une gouvernante,
bien que certains émigrent en Avalon pour faire leurs classes dans une
institution consacrée.
Bien qu’ils acceptent les sophistications qu’implique la
culture et s’adonnent volontiers aux subtilités raffinées de la chasse, des
débats philosophiques et ainsi de suite, bien des nobles des Highlands
dédaignent ces pratiques passives pour, à la place, se consacrer à la politique
nationale. Le bien-être de la Nation est primordial pour nombre d’entre eux, et
ils œuvrent généralement au bien de ceux qu’ils gouvernent ou à
l’accomplissement de leurs objectifs plutôt que de gaspiller leur temps en
diversions oisives. Les nobles des autres pays les voient comme pittoresques et
rustiques, comme on peut, selon eux, s’y attendre de la part d’une Nation aussi
isolée.
La vie des paysans
Dans les Marches, la vie des paysans est
rude. Néanmoins, l’émergence d’une classe moyenne a quelque peu adouci leur
sort. L’essentiel de la paysannerie travaille dans des fermes possédées par
un noble ou par un propriétaire nouveau riche. À mesure que l’éducation se
généralise et que les progrès scientifiques s’étendent vers l’intérieur des
terres, leur sort commence à s’améliorer. Ils sont de plus en plus nombreux à
quitter la campagne pour chercher la fortune dans les centres urbains, et une
classe de marchands et de boutiquiers a lentement fait son apparition.
En règle
générale, les paysans des Highlands sont discrets, respectueux de leurs
supérieurs et entreprenants face aux opportunités que la vie leur donne. Pour
autant, ils peuvent aussi se montrer très gais : ils adorent les chansons et la
boisson, et leurs rassemblements sociaux sont imprégnés d’une joie de vivre
tapageuse.