Né à Manchester, fils de Mary Bennet d’un père inconnu. Je n’ai jamais connu mon père et ma mère n’a pas dû le connaitre plus d’une nuit. Orpheline, ma mère faisait le tapin dans les rues de Manchester pour subsister. Malgré la pauvreté, elle m’a élevé du mieux qu’elle pouvait. Elle n’avait pas les moyens de me payer l’école, alors je trainé dans la bibliothèque du quartier dans lequel elle faisait ses passes. La bibliothécaire madame Austin, est rapidement devenue une mamie d’adoption. Malheureusement, toute l’affection et l’attention qu’on me portait ne remplissait pas mon estomac. J’ai rapidement appris à me déguiser et à rapiner quelques vivres de ci de là.
Un jour, afin de gagner un peu plus d’argent, maman décida de louer le petit salon accoler à la chambre de notre petit appartement. Les locataires étaient des joueurs de poker, j’ai pu longuement les observer jouer et j’ai pu apprendre quelques techniques de jeu.
C’est à cette période que mes visions ont commençaient à se manifester. Je voyais parfois les mains de certains joueurs, des bagarres qui allaient commencer ou même des choses qui se sont déjà produite mais auxquelles je n’avais pas assisté.
J’ai pu prouver à ma mère que mes dons étaient bien réels et elle décida d’essayer d’en faire des bénéfices. Le salon de poker devin alors salon de divination. Même si je n’avais pas des visions sur commande, il suffisait d’écouter les gens parler et de leur dire des choses vagues, c’était un peu comme quand je faisais des bêtises et que j’essayé de le cacher à ma mère.
Un soir, j’ai eu une vision particulière. J’ai vu un homme avec une aura étrange autour de lui enlacer ma mère. Ma mère était plus jeune c’était sûrement à l’époque où elle se prostituait encore. J’ai eu une sensation bizarre qui est vite devenue une conviction cette homme étrange est mon père.
Depuis cette vision est ancré dans ma tête. Chaque nuit elle surgit dans mes rêves. Je dois retrouver cet homme, c’est une certitude. Mes recherches furent veines…
Peu de temps après mes onze ans, j’ai reçu une lettre étrange. Elle m’a été apporté par un hibou au rebord de ma fenêtre. J’en ai parlé à ma mère et je crois bien que je ne l’avais jamais vue aussi heureuse qu’en ce jour. Elle sortit un bocal rempli de quelques livres sterling me disant que c’était ma chance de sortir de cette vie de misère et qu’il fallait absolument que je saisisse cette chance.