Toujours jâai rĂȘvĂ©, les yeux plein dâĂ©toiles,
Dâun monde oĂč je pourrais ĂȘtre leur Ă©gale.
Ces ĂȘtres de justice et de bontĂ©,
Serais-je digne de marcher à leur cÎté ?
Mais lorsque lâheure attendue fut annoncĂ©e,
Le sort en silence était déjà jeté.
Ne suis-je quâun masque, un pĂąle imposteur ?
Le bien suffit-il Ă laver mes erreurs ?
Dans lâombre des forts, les luttes sâacharnent,
Le vent de la guerre, jamais ne désarme.
Quel est mon camp, oĂč dois-je aller ?
Quand protĂ©ger, câest aussi condamnĂ© ?
Jâai plongĂ© mes mains dans lâencre du sang,
Jâai brisĂ© des chaĂźnes, jâai pliĂ© le temps.
Mais le doute serpente et me laisse sans voix,
Sans loi, sans foi, je vous prie, guidez-moi !
Je vois la pouliche, fragile, incertaine,
Sans lâaura des siens, a-t-elle l'Ă©tincelle ?
Dans ce jeu dâombres et de trahisons,
Dois-je ĂȘtre justice ou rĂ©demption ?
Dis-moi, ami, oĂč naĂźt le mal ?
Dans quel miroir, sous quel idéal ?
Peux-tu jurer, sans faiblir un instant,
Que ce sang versĂ© nâĂ©tait point innocent ?
Flamme du renouveau ou cendres du fléau,
Ton feu façonne autant quâil dĂ©truit les maux.
Mais sâil combat le mal et forge lâespoir,
Alors dis-moi⊠quel est le mal que tu vois ?
Tant de question que se pose cette personne. On ne peut qu'espérer que [PJ] saura trouver les mots juste et guider ceux qui sont perdus. Autrement, j'en connais qui auront droit dans le gouffre.