Au cĆur des bois, la paix dans lâĂąme,
Nos jours coulaient sans heurt ni drame.
Sous lâombre douce des grands chĂȘnĂ©s,
Nos chants dansaient, nos cĆurs aimaient.
Mais vint un jour un bruit funeste,
Le sol trembla sous dâĂ©tranges gestes.
Dâacier vĂȘtu, le fer en main,
Un vent de guerre souilla nos chemins.
Une fois encore, le prix fut payé,
Nos frĂšres tombĂ©s, nos cĆurs broyĂ©s.
Nos terres souillées sous vos armées,
Que cherche encore votre fierté ?
Que reste-t-il Ă nous ravir,
AprĂšs nos fils, aprĂšs nos filles ?
Nos bois en cendres, nos riviĂšres vides,
Notre paix brisée sous vos désirs.
Vous chantez gloire, vous louez lâor,
Mais quâen est-il des cris, des morts ?
Vous avez trop voulu, trop pris,
Et aujourdâhui lâheure a sonnĂ©.
Un seuil franchi, lâespoir sâefface,
Voici lâorage, voici lâaudace.
Tremblez sous le poids de lâoffense,
Car vient le temps de la vengeance !
Il y a des certitudes, mais aussi des malentendus qui ont amenés à cette bascule. Si on veut éviter le pire, prions pour que [PJ] fasse usage d'un héritage.