Après leur entrevue tumultueuse chez Markham Southwell, le groupe ramène Scorp à l'auberge. Lorsque Berton Redgrave se rend compte qu'il a soudain une élocution beaucoup plus élaborée, il fronce les sourcils, se demandant si le petit kobold ne s'est pas moqué de lui depuis qu'il est là. Mais maintenant qu'il n'est plus employé, ce sera Hélios qui prendra en charge ses repas, alors que c'est Alfan Main d'Ours du clan Akannathi qui paiera pour l'entretien des ours.
Alderic va dormir à la Maison du Seigneur de l'Aube. La prêtresse est déjà endormie, mais Copper Cogne-Boutonest toujours éveillé, en train de peaufiner une de ses inventions. Il est disposé à aider Alderic s'il veut qu'il contruise quelque chose.
il lui parle de son ami Macreadus qui a disparu depuis quelques jours alors qu'il cherchait à faire revenir le climat à la "normale".
Pendant ce temps, à l'auberge, dans la salle principale, Scorp s'approche de Vellyne Harpell et les deux ont l'air de se connaître. Lorsque le groupe tend l'oreille puis s'approche, Velynne reconnait qu'elle connaissait Janth Alowar, et quelle fait partie du groupe de quatre magiciens partis à sa recherche il y a quelques mois. Elle, Nass, Dzaan, un magie de Thay, et Avarice, une tieffeline albinos. Lorsqu'ils sont arrivés au Valbise, plutôt que de coopérer, les magiciens se sont brouillés et chacun est parti de son côté à la recherche de la cité Néthérile. Bien entendu cette recherche est une secret qu'ils ne clament pas à haute voix. Alors qu'elle croyait que Nass était son allié, elle pense qu'il l'a trahie, et lui a volé son orbe, sans qui, elle ne peut rien faire. Elle est donc contente que Scorp accompagne le groupe. Puis la soirée se finit lorsque tout le monde va se coucher.
Le lendemain matin, le temps est encore relativement beau lorsque le groupe se réveille. Certains membres du groupe, surement influencés par le coût élevé de la vie au valbise, trouve qu'ils mériteraient une avance de la part de Markham, s'ils devaient résoudre l'affaire du crime qui s'est produit dans la ville.
Alfan Main d'Ours du clan Akannathi, Rackham et Enialis repartent de bon matin pour aller le voir à nouveau. Quoique occupé, il les reçoit, et leur donne même 50 po de son argent personnel, parce qu'ils l'ont sauvé, et une avance de la part de la ville de 50 po pour l'affaire du meurtre. Après débat interne, le groupe finalement partage équitablement ce supplément.
La commande du traineau ne sera prêtre que le lendemain, aussi le groupe passe la journée à se reposer, et enquêter sur le Clergé d'Aurile. Ils sont étonnés de ne pas trouver de temple à Bryn Shander. Alors qu'ils fouinent dans la ville, ils tombent sur un attroupement, avec la prêtresse d'Auril Jelenneth Arnuanna, accompagnée de trois disciples, disutant tous avec quelques habitants. Lorsque le groupe arrive, la prêtresse semble leur réserver un bon accueil, et les enjoint à se plier aux préceptes d'Aurile, de souffrir la morsure de l'hiver, comme signe de soumission et d'endurance. Elle-même ne semble porter aucun vêtement chaud, et n'a aucun dégât apparent. Quant aux trois disciples, leurs bras nus, laissent voir des gêlures et marques de froid, en plus de leurs tatouages. Elle-même, son visage lisse et sa peau paraissent beaucoup plus jeunes que sa voix ne laisse paraitre. Elle prétend que l'hiver exalte toute chose, conservant la nature dans une beauté et un état originel, sans que le temps ne vienne la flétrir.
Le groupe la questionne sur le symbole qui était gravé sur la dague de glace. Elle reconnait ce symbole d'Aurile, et plus particulièrement signifie la condamnation de la lacheté que la déesse prône : affronter l'hiver et non le fuir !
A son tour, reconnaissant que le groupe a en peu de temps accompli de belles choses, elle leur demande de mettre à bas la statue du héros qui se trouve en dehors de la ville, moyennant une récompense de 50 po. Elle explique qu'elle est certaine que cette statue apporte le mauvais oeil sur la ville.
Le groupe sort de la ville pour aller voir cette statue, haute de 2m50 sur un piédestal, sur lequel il est écrit : "C'est à cet endroit que Maître Tiago a tué le démon. Et les neiges ne le couvriront plus jamais."
La statue représente un guerrier elfe drow, en armure, équipé d'un bouclier et d'une épée qu'il brandit vers le ciel. Aucune neige ne recouvre la statue, ni même la terre noircie, dans un cercle d'un mètre de diamètre autour d'elle. un léger courant d'air chaud circule dans la zone, faisant fondre toute neige y pénétrant. la statue dégage une magie d'abjuration. Le groupe décide de ne pas toucher à cette statue et rebrousse chemin. On leur racontera que ce personnage était une légende passée des annnées lorsque la ville s'est établie.
Le groupe va se coucher et le lendemain, va récupérer le traineau que le fabricantr a terminé, puis se met en route pour Targos.
Un peu plus de deux heures après, le groupe est en vue de la palissade de Targos, malgré la temps qui s'est sérieusement dégradé depuis la veille. A la porte sud de la ville, leurs noms donnés, on leur autorise de rentrer avec l'attelage des ours. Ils constatent que les bateaux dans le port sont pris par les glaces. Il se dirigent vers l'auberge les Bras de Luskan. Le propriétaire, Owenn Tarsenel est déprimé mais accueillant. Sa femme était la première malchanceuse à avoir été tirée au sort, et d'ailleurs, c'est Targos la première ville à avoir instaurer les tirages au sort.
Il se souvient avoir vu Vandrad quelques jours avant qu'il ne parte, aller voir l'orateur Naerth Maxildanarr. Celui-ci vit en permanence à l'auberge, dans un appartement privé.
Le groupe décide d'aller voir l'orateur à son hotel de ville. Ils croisent Skath, un solide humain balafré, pendant qu'ils attendent. Lorsqu'ils sont reçus par l'orateur, celui-ci, pressé par leurs questions inquisitrices, prononce des banalités, mais certains parmi le groupe comprennent qu'il s'exprime en argot de voleur et demande en fait ce que le groupe veut. Peut-être ne s'attendait-il pas à ce qu'une personne qui n'est pas de la pègre comprenne, et est surpris lorsque Enialis lui fait l'injonction d'avouer la vérité qu'il a bien vu le marchand juste avant qu'il ne disparaisse. L'orateur, change immédiatement d'attitude, et écourte l'entretien.
Le groupe se dirige ensuite chez la femme du marchand, pour lui apprendre, avec un tact inégalé, que son mari est décédé. Une fois remise, elle révèle que son mari était terrorisé par l'idée d'être tiré au sort pour le sacrifice. Récemment, il lui avait d'abord dit qu'il avait réussi à acheter sa sécurité, puis le lendemain, a soudain paniqué de plus belle, en lui avouant qu'il était dans une situation encore pire qu'avant, et qu'il devait fuir. Elle n'en sait pas plus, mais ne semble pas se résoudre à condamner le sujet des sacrifices, peut-être sont-ils nécessaires ?