1. Journals

S54 - La Trahison des Bakaris

Nous parvenons à vaincre le dragon squelettique. Il portait un message sur lui : "La reine dragon vous voit et je suis le feu dans ses yeux. C'est la volonté de la reine dragon."
Le dragon que j'avais vu dans mon rêve était beaucoup plus gros, il y a un mélange de nécromancie et de magie ancestrale. 

Emerek soigne les blessures de flammes nécrotiques par magie, c'est comme si elles suintaient un peu. Une odeur de terre brûlée un peu, comme ce qui avait affligé Egide Willichar...

Le bastion est visible en l'air, de l'autre côté du fleuve. Il nous reste au moins deux ou trois heures. On prend le temps de se reposer et de soigner les dragonnels blessés. Emerek déploie une aura plutôt agréable. 

On se sépare pour surveiller les murailles desquelles des traits de scorpion partent de temps en temps. Je pars au sud, c'est plutôt calme, de temps en temps des dragonnels ennemis passent pour les agacer pendant la nuit. Au Nord, Darreth et Emerek tentent de prendre en chasse des dragonnels ennemis mais ils repartent. 
A l'Ouest, il semblerait que des messagers ne reviennent pas et pour cause : Valeria et Bedwyr remarquent qu'il n'y a plus de garde sur place et que la herse est en train de se lever... 

C'est Lord Bakaris qui essaie de s'enfuir ! Mon dragonnel se met à paniquer et m'amène derrière la muraille avant de me désarçonner. Je me retrouve bloquée au milieu des troupes ennemies qui attendent pour s'infiltrer mais heureusement ma magie me permet de m'extirper de là. 

Valeria Noirmanteau pourchasse sur son dragonnel le gouverneur indigne et après quelques tentatives parvient enfin à l'attraper et à l'amener en l'air. Lord Bakaris dit qu'on lui a demandé de trahir mais il prétend avoir voulu jouer double jeu. Il montre une lettre à Valeria en lui disant qu'il s'agit d'une preuve... En effet la lettre vient de Bakaris le jeune qui dit s'être fait une place dans l'armée ennemie et invite son père à le rejoindre.  

Avec la protection des dieux et mon soutien, Darreth empêche les forces d'élite de l'ennemi à rentrer, laissant le temps pour Bedwyr du Guetclair de rabaisser la herse. Nous parvenons même à faire deux prisonniers : un de l'armée de Kalaman qui a trahi et un faisant partie des soldats d'élite ennemi. 

Quant à Lord Bakaris, voici ce qu'il dit à Valeria alors qu'il est emporté par le dragonnel de Valeria : 

"Ma petite fille. Je t’ai cherché pendant des années, enfin tu vois mes larmes de bonheur de te revoir. Ah quel malheur que ces circonstances pour de telles retrouvailles…… peut être les apparences sont trompeuses, mais je ne voulais que le bien de Kalaman, j’étais prêt à me sacrifier pour m’approcher de l’ennemi et les trahir. Tu me crois quand même, non. Ma petite ! Serre fort ton petit papa"

Et sa fille répond : 

"Nous partageons peut être le même sang, mais je n'ai rien à voir avec toi, tu n'es pas mon père, tu n'as rien d'un père à mes yeux. 
Je n'ai qu'un père et son nom était Yorick Noirmanteau, légendaire capitaine du navire le plus redouté des océans. C'est celui qui m'a aimé, élevé et baptisé Valéria "la Valeureuse" car j'avais déjà avant mes 10 ans plus de courage et d'honneur que toute ta lignée réunie n'en aura jamais. Même mon prénom montre que nous n'avons rien en commun. 
Je n'ai qu'une mère, et elle est bleue, magnifique et attend mon retour afin d'y poursuivre ma légende et mon avenir ! Et tu sais quoi, espèce de lâche ? Cette légende et cet avenir...tu n'en fais pas partie. 
Les actes des Noirmanteau seront toujours couverts de gloire, ceux des Bakaris seront couverts de boue. Mais ne t'inquiète pas, tu ne vas pas finir seul en enfer... je t'y envoie ton traitre de fils très bientôt."

Et Valéria s'élève avec son dragon encore plus haut et demande à sa monture de lâcher sa proie et elle le regarde s'éclater au sol, tout en sortant une bouteille et en buvant une gorgée de vin.

Alors que les serres du dragonnel se détendent, Valeria entendra de la part de Bakaris père : "Mais c'est un crime, de tuer son gouverneur, tu ne peux pas faire ça ! Tu risques d'aller en prison à cause de moi... Je t'en prie, s'il te plait, ma fille adorée, c'est un malentendu, j'ai été stupide, je reconnais.... C'est elle,  elle m'avait ensorcelé, tu ne peux pas savoir... c'est vrai. Je t'en supplie, épargne-moi ! " et il se met à pleurer à chaudes larmes. Mais le son de ses pleurs s'éloignent au fur et à mesure qu'il descend inexorablement vers le sol qui lui donne rendez-vous... 

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