Le groupe commence au matin en allant chercher où est Kaio Riko. On la trouve plus loin. Elle a environ la cinquantaine, assez bourrue. Kuni Kana lui parle de la Kitsu qu’elle chasse. Riko n’a rien de concret sur elle mais a juste des informations générales. Il fut un temps où les fortifications ne protégeaient pas la frontières sud de l’Outremonde. Elle était encore plus au sud pour protéger le Rokugan. La famille Himura entretenait les fortifications, dont son siège : le château du matin. Il est plus petit que d’autres forteresse, il pouvait tenir un siège longtemps. Il a des puits profonds, des grands entrepôts et beaucoup de tunelles et de pièges dangereux.
Lors du 8ème siècle, une autre menace est venue : un Oni, “la Gueule” a unis les forces de Fu Leng pour avoir une grosse armée. Les Hiruma ont prit cher et beaucoup de château sont tombés. Le Last Stand s’est tenu au château du matin. Grâce à un atroce rituel qui fissura la réalité, La Gueule a invoqué encore plus de démons, dont un qui pouvait capturer les âmes des défunts. La Gueule a poursuivi sa route. Une Kuni Osaku s’est sacrifiée pour transformer la Rivière de l’Ultime résistance en mur d’eau très grande pendant 2 mois, le temps de faire la rempart actuelle. Elle est morte de fatigue et l’armée de La Gueule s’est brisée sur le mur. Le Crabe a contre-attaqué et défoncé la Gueule sur son terrain. Par contre, les terres des Hiruma sont perdues et cette famille est salée.
Togashi Senken, alors que ce récit était fait, reste attentif à ce qui entoure le groupe. Il a le sentiment que la lutte des Himura dans leur château n’est pas vraiment finie. C’est comme s’il restait quelque chose : objets ? Armes ? Esprits ? Echos ? Hida Yoritada connait l’histoire d’un sabre perdu, de légende. Il sait que quand les fondateurs des familles ont du prouver leurs valeurs, ils devaient vaincre des Oni. Kishu aurait créé une arme pour trancher des Oni et qui aurait bien fait son travail. L’arme est aujourd’hui perdue, mais serait peut-être au château du matin.
Kana va ensuite aller voir l’autre Kuni, une assez vieille dame d’environ 80 ans (ça se voit malgré le maquillage type de la famille). On la croise alors qu’elle vient vers nous. Elle va directement voir Yoritada. Elle montre des signes évident de perte de contacte avec la réalité. Elle va saisir l’Hida et se met à dire à voix haute “Le démon se tapit toujours plus près de la forteresse déchue, tiraillé par sa faim d'âmes... il n'attend que les clés, les trois qu'elle rassemble... les rêveurs s'éveilleront, et seront sauvés ou damnés... au milieu des ruines de pierre, la destruction du monde se profile... !”. Après ça, elle va en direction d’un enfant pour lui parler du ciel qui va abattre la foudre sur les mécréants.
Pour Kana, les rêveurs font penser aux Nezumi : des rats intelligents, qui aident officieusement le clan du Crabe. Ils contribuent à la défense. Les Kuni ont fait des expérimentations sur eux car se sont des créatures immunisées à la souillure de l’Outremonde : trop pure ou physiologie ? Pas mal d’entre-eux aident les éclaireurs Hiruma pour les guider. Les rêveurs, se sont un peu les chefs des Nezumi, car ils peuvent aller dans le royaume des rêves et ils peuvent influencer les rêves des autres et voyager à travers les rêves.
On s’équipe avant de partir. Le Jade s’érode avec le temps. On a des amulettes assez grandes qui devraient pouvoir tenir environ une semaine.
La veille du départ, Hida Nagahide nous invite avec son escouade pour une petite fête avant le départ, afin de passer un dernier temps calme. Il y a une assez bonne ambiance, même s’il y a parfois des temps de blancs et des hésitations. Nagahide et Hida Amoro passent la nuit ensemble, même s’il n’y a pas vraiment d’enjeux affectifs derrière. Juste avant, elle prend Senken pour le prévenir que de l’autre côté du mur, il n’y a pas de clan. Juste le Bien contre le Mal, et que leur groupe, c’est le Bien.
Kana en profite pour faire parler ses camarades de leurs aventures précédentes. Hida Umeko lui révèle que la dernière fois, c’est de sa faute, et que cette fois, elle ne laissera personne mourir. Kana tente de la charmer pour la faire parler. Elle nous dit qu’ils ont croisés d’autres samouraïs, des “égarés” avec l’armure du Crabe. Mais ils ont attaqués tout de suite et ont tués la Kuni. Il y a beaucoup d’illusions là bas, et il ne faut pas toujours se fier qu’à ses sens.
La soirée se finie et on va se coucher. On se lève avant l’aube pour les exercices quotidiens, manger, vérifier les sacs, et se préparer pour le départ. On va dans l’Outremonde par des nacelles. Les deux Hirumas vont partir en éclaireurs. A cet endroit, la terre est remodelée. L’ancienne rivière est plutôt tarie, il est possible de la passer à pied. Ca ressemble plus à un marécage. Le paysage semble comme se transformer petit à petit quand on ne regarde pas.
Les Hiruma préviennent que le terrain change réellement : donc pas la peine de faire des cartes. L’air est sec, nauséabond. Les Hiruma proposent à Kana et Senken de les accompagner en éclaireurs. Kana va récupérer un chemin plus rapide qu’eux qui évite de contourner des collines et de perdre du temps à faire un détour. Il faut par contre suivre une rivière contaminée avec des effluves dérangeantes. La première journée est assez incommodante, mais notre jade de protection reste assez bien brillant, pas trop endommagé.
Cependant, la nuit commence à tomber assez vite et il faut commencer à chercher un endroit pour la nuit. Les Hiruma proposent de se mettre en hauteur, près d’une colline. En s’y approchant, on y entends des sortes de cris discordant et gutturaux. C’est comme si du gravier était déplacé par de nombreux pieds. Ca semble venir de l’autre côté de la colline. Les Hiruma pensent que ce sont des gobelins. Kana remarque qu’ils sont déjà en bonne position défensive.
Shigeme va, à la proposition de Yoritada, aller en éclaireur pour compter les gobelins pendant que Morihiro va chercher le reste de l’expédition. Yoritada s’infiltre assez bien et compte 21 gobelins. On se réuni avec le reste du groupe et on se divise pour les prendre de tous les côtés en même temps. Hiruma Shigeme s’occupe d’éliminer la vigie, ce qui donne le signale de l’attaque. Le groupe se précipite toutes armes dehors. Kana en embroche un avec une vague de jade.
Le combat se lance de tous les côtés mais se passe assez bien. Le trio des héros taille son chemin par le nord en éliminant son quota de gobelins (2 par personnes). Des insectes semblent sortirent de la chaire des gobelins. Un essaie de s’enfuir en sautant dans le vide… et il s’écrase. La colline est à nous. Senken remarque les nids d’insectes, permettant de les brûler pour protéger nos réserves de nourritures de la contamination. Koga annonce fièrement qu’il a eu ses 8 gobelins, mais il faudra témoigner devant le daymio pour en faire un samouraï.
Kana prend un temps pour interroger les kamis de la terre. Elle sens qu’une personne est passée. Quelque chose de corrompu dans son sillage a été relevé. Ca faisait de lourds pas. Ce serait relativement récents. Ils seraient toujours dans les environs vers le château du matin, dans la région un peu marécageuse. Ca pourrait être des squelettes réanimés ? Ce serait possiblement un gashadokuro : un gigantesque squelette formé d’os de défunts non enterrés. Il serait aussi grand que 15 personnes. Ca risque d’être sur notre chemin. La meilleure approche est généralement de l’éviter. Nagahide n’a jamais eu affaire à ça. On a serte la force du nombre et on est encore en forme. Si on a un moment pour saisir notre chance, ce serait maintenant.
La nuit est assez calme, rien ne nous tombe dessus et ne nous dérange pendant notre repos. On repart ensuite vers le lit de la rivière dans la vallée qui s’étend. L’eau est visqueuse, comme si elle tentait de nous agripper, le sol est traitre, des os flottent. Au bout d’un moment, on arrive à un niveau où le marécage semble plus épargné. Les Hiruma préviennent que c’est encore plus dangereux et que quelque chose rôde.
Kana repart avec les éclaireurs pour tenter de trouver le géant squelette. Elle voit de nombreux squelettes et cadavres : c’est très propice pour réanimer un gashadokuro. Certains semblent même bouger encore. Ils se meuvent de plus en plus. On entend au même moment des cris qui viennent du reste de l’expédition : ils sont attaqués par quelque chose qui fait trembler la terre.