Située au nord du continent de Valderis, la République de Velmora est une nation prospère où le commerce, le savoir et la diplomatie sont érigés en piliers.

Contrairement aux royaumes dirigés par la noblesse, Velmora est une république oligarchique prônant la méritocratie, gouvernée par un Sénat composé des représentants des grandes familles marchandes, des guildes et des ordres érudits.

Son dirigeant, le Haut Magistrat, est élu parmi eux et exerce le pouvoir pour un mandat limité, garantissant une certaine stabilité politique.

  • Proclamation d'indépendance : 805 - AC
  • Population : 3.2M d'habitants
  • Haut magistrat actuel: Cassian Veldaros

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Un carrefour du commerce et du savoir

Velmora est connue pour ses ports florissants qui accueillent les marchands de tout Valoria.

Les quais de sa capitale, Auréa, regorgent de navires venus des quatre coins du monde, transportant épices exotiques, artefacts anciens et technologies émergentes. Son économie est fondée sur le commerce, l’artisanat de luxe et l’exploitation de ressources précieuses.

Velmora est aussi un centre d’érudition où se regroupent les plus grands penseurs, mages et ingénieurs de l’époque. Ses académies et bibliothèques sont réputées pour abriter des archives et des recherches de grande valeur, attirant intellectuels et inventeurs de tout le continent.

Une diplomatie transactionnelle

Velmora, puissance commerçante, entretient des relations nuancées avec ses voisins.

  • L’Archipel de Tir Valnor – Malgré son passé pirate, Tir Valnor et Velmora partagent une relation cordiale. Les marchands velmoriens trouvent en Tir Valnor des marins expérimentés et des routes commerciales sécurisées, tandis que les valnoriens bénéficient des ressources et des biens de luxe de la République. Cette alliance informelle repose sur des intérêts communs, et les deux nations collaborent souvent pour contenir la piraterie non affiliée.


  • Le Khanat de Rhovan – La relation avec le Khanat est complexe et ambivalente. D’un côté, Velmora vend armes et enchantements aux seigneurs de guerre rhovaniens, tirant profit de leurs besoins en équipement. De l’autre, certaines cités marchandes sont régulièrement la cible de pillages, notamment lorsque des factions rhovaniennes jugent que la République s’enrichit trop à leurs dépens. Ces raids sont autant une nuisance qu’un levier diplomatique, forçant Velmora à négocier avec prudence pour éviter des représailles militaires coûteuses.


  • Solmendris -  la relation entre la république et Solmendris est au mieux ambivalente, au pire glaciale et teinté de méfiance réciproque. Si le panthéon de Solmendris est officiellement reconnue comme religion d'état & que les Oracles couvrent toutes les provinces de la république (comme tous les pays du continent), la république se présente comme une nation de progrès, prônant l'innovation, la libre pensée et rejet de tous dogmes et autres idées pré-conçues. De nombreux Oracles influents de Solmendris dénoncent régulièrement l’orgueil des érudits et des guildes velmoriennes, accusés de vouloir défier la volonté divine en poursuivant un savoir incontrôlé


  • Royaume d'Elvaria - la relation avec le royaume est pragmatique et teintée de rancune. Velmora était autrefois une province clé de l’Empire Solmandar, l’ancêtre du Royaume d’Elvaria. Mais lors d’une période de faiblesse impériale, Velmora a fait sécession, affirmant son indépendance en tant que République. Cette rupture a laissé une cicatrice profonde dans l’histoire du royaume, et bien que le gouvernement central d’Elvaria ait fini par reconnaître Velmora comme une entité souveraine, certains nobles influents considèrent toujours cette séparation comme une trahison. Velmora s’est néamoins imposée comme une puissance marchande et industrielle de premier plan, capable de rivaliser avec Elvaria en richesse et en influence. Cette force économique sert de dissuasion, car une guerre ouverte serait coûteuse et risquerait de déstabiliser l’équilibre régional.

Une république élitiste et économique

La République de Velmora repose sur un système politique semi-oligarchique, où le pouvoir est concentré entre les mains des élites économiques et influentes. Son gouvernement est dominé par un Sénat, situé dans la capitale Auréa.


Le Sénat : le Cœur du Pouvoir


Le Sénat est composé de sénateurs élus, mais ces élections ne sont pas ouvertes à l’ensemble du peuple.  Seuls certains groupes influents ont le droit de désigner les sénateurs :

  • Les Guildes (marchandes, artisanales, arcaniques et autres organisations influentes) sont les principales forces politiques. Elles possèdent le droit de vote, mais celui-ci n’est pas gratuit : chaque guilde doit acheter chaque année son droit de participation aux élections en versant une contribution à l’État.
  • Les provinces de Velmora sont représentées au Sénat selon le nombre de votant: favorisant ainsi les provinces les plus puissantes économiquement
  • Les sénateurs doivent composer avec les intérêts concurrents des guildes et des provinces, créant un jeu d’alliances politiques constant.



Le haut.e magistrat.e de la République de Velmora


Le haut.e magistrat.e incarne l’exécutif et sert de garant de la stabilité politique, tout en veillant à l’application des décisions prises par le Sénat.

  • Le Haut Magistrat est élu par les sénateurs parmi leurs rangs ou personnalités influentes de la République.
  • Son mandat est limité à 7 ans,
  • Il ne peut pas être immédiatement réélu après son mandat.

Le Haut Magistrat ne légifère pas, son rôle est principalement exécutif et arbitral :

  • Garant des décisions du Sénat : il doit mettre en œuvre et faire respecter les lois et politiques décidées par les sénateurs.
  • Chef de la diplomatie : il représente la République à l’étranger, négocie les traités et mène les affaires extérieures en coopération avec le Sénat.
  • Chef des forces républicaines : bien qu’il ne puisse pas déclarer la guerre seul, il coordonne les défenses de Velmora et veille à la sécurité de ses territoires.
  • Arbitre des conflits internes : il peut intervenir pour régler les tensions entre guildes, provinces ou factions politiques, bien que son pouvoir dans ce domaine soit limité.
  • Président des sessions sénatoriales : il peut organiser et orienter les débats du Sénat, mais il ne peut pas imposer directement ses décisions.