Hantebois, plus qu'une histoire d'amour
Un culte étrange opère dans Hantebois. Une découverte que nous avons fait lors de notre expédition à Hantebois il y a de cela plusieurs mois. Ce sera Ulfric qui saura m'en dire plus. Un culte du nom de Morne-Cerf qui opère sur l'île. Sacrifiant à la base des chevaux, ils sont passés aux cerfs. Créant des rituels sacrificiels pour souiller la forêt, j'avais déjà pu maudire un de leur portail lors d'une expédition. Une tentative pour les freiner, alors que je savais pertinemment que l'histoire ne s'arrêterait pas là. Prenant sur mon temps personnel, récemment limité, je décidais d'y retourner pour voir les dégâts que j'aurais pu causer mais aussi mener mon enquête. Cette fois, je pu remarquer que ma malédiction a dû tuer du monde. Mais le lieu était désormais profané par des viscères et boyaux de cerfs. Etendus au sol, en forme de spirale un peu partout. Et le buisson aux formes d'ange portant l'ambre semble avoir fané. Le culte profane clairement la forêt. Des rites glauques qui alimentent une atmosphère de plus en plus pesante.
C'est donc pour cette raison que nous partons une énième fois à Hantebois. Et où nous tomberons sur le site sacrificiel. Toujours autant souillé parmi des entrailles de cerfs tout autour du portail. Accrochés aux branches qui forment un cercle et où le sang a coagulé. Comme si on peignait le portail avec du sang par certains moments. Le tout accompagné d'une nappe de neige, le site avait tout de même pourri. L'absence de trace dans la neige nous indiquait qu'ils n'étaient pas retourné pour l'utiliser. Cependant, c'est vingt mètres plus loin que l'on trouve des indices. Du sang de partout, et des traces comme si un corps avait été déplacé. Dans l'optique d'en savoir plus, nous la suivrons et finirons par trouver une femme en sanglots. Seule, se trouvant au milieu d'une énième spirale d'entrailles au sol et où la tête décapitée d'un cheval se trouvait juste à côté. Des traces de pas partaient en direction de la route principale d'Argefaille.
Alors que Slivas prend une des couvertures d'Archibald pour réchauffer la femme tremblotante, je décidais de détruire définitivement le portail et les différentes traces de leurs rituels. La femme en question était dans un sale état. Des cordes autour de ses chevilles et poignets et une contusion sur le crâne. C'est une simple commerçante du nom de Josephine qui partait avec son mari et sa famille depuis Argefaille. Ils souhaitaient aller à la Traverse pour y trouver du travail. Faisant parti d'une des caravanes encore portée disparu.
Elle finira par nous dire qu'elle fut kidnappée par un homme après avoir mangé dans une auberge pas loin de celle des Trois Crapauds. Du poison ou une quelconque drogue les ayant tous endormi. Du nom d'Aiguille de Pin, nous finirons par nous y diriger et continuer notre enquête.
Les six salopards
Nous marcherons pendant plusieurs heures dans une forêt plus qu'humide et aux lichens pourris. Le soleil commençait à tomber, et nous finirons par tomber sur l'auberge qui ressemblait plus à une écurie. A une sorte de relais et où se trouve une tête de vautour nordique au dessus de l'entrée. Agencé près du relais se trouve un lavoir juxtaposé à un étang. Tandis que nous marchons dans sa direction, une ombre étrange apparaît près du lavoir. Un humanoïde dont j'aurais du mal à le décrire parfaitement. Portant une sorte de masque blanc immaculé. Sans trou pour les yeux, le nez ou la bouche. Et à la forme noire. Des plumes peut-être. Alors que je ne le lâchais pas des yeux, une aura vampirique et de corruption émanait de lui. Et quelques secondes plus tard il finira par s'évaporer. Comme s'il fut absorbé par le sol en ne laissant qu'un monticule de fumée qui finira par disparaitre.
C'est au même moment qu'un homme, à l'allure patibulaire et au delà de la quarantaine d'années, sortit de l'auberge pour nous accueillir. Josephine, nous ayant suivi, n'avait pas attendu et s'était caché lorsqu'il avait ouvert la porte. Discutant avec l'aubergiste pour en savoir plus, il nous proposera de souper pour quelques pièces d'or. Le tout en demandant que je laisse l'orque dehors, et la hache de Slivas sur le râtelier. De son côté, Archibald indiqua qu'il allait allait se soulager dehors faute de commodités.
C'est donc en suivant l'aubergiste qui ne faisait que de cracher au sol qu'on entra dans une salle à la décoration de trappeurs. Des bibelots disséminés un peu partout. Des étagères remplies de peaux, de vases et autres conteneurs. Des cordes, des pièges à loups et du matériels d'expéditions. Un comptoir où l'aubergiste se plaça pour préparer notre repas. et quelques tables où se trouvait au total cinq autres hommes.
Alors qu'avec Slyvas nous tentions une approche par la ruse pour s'infiltrer et tenter d'en savoir plus : Archibald débarqua dans le relais en tentant de jeter dans les mains de la fée sa hache. Puis se mit à balancer une concoction de feu sur la moitié des hommes qui prenaient d'ors et déjà leurs armes en main. Réagissant assez rapidement, l'orque débarqua sous mes ordres et rentra dans la mêlée Traversant les flammes et les tuant en écrasant leurs têtes alors que je m'occupais de l'aubergiste en l'entravant dans ses mouvements. Il tombera contre une poutre, assommé sur le coup. Slivas, elle, s'occupa d'en tuer un, puis fit une clef de bras au second après m'avoir entendu dire d'en laisser certains en vie.
Le combat fini, la fouille des lieux et l'interrogatoire pouvait commencer. Alors qu'un tapis prenait feu, je demandais à l'orque de le balancer dehors. Que fut notre surprise quand ce dernier dévoila une trappe et où nous entendions plusieurs mouvements. Décidant de placer l'orque dessus pour les empêcher de sortir, nous décidions de commencer à interroger le premier homme que Slivas avait sous contrôle. Bien entendu, il ne voulait pas parler. Pour se faire, il fallu lui briser quelques phalanges pour obtenir d'importantes informations. Notamment le fait que leur chef s'appelle Goethia, leur prophétesse et maitresse des rituels. Qu'ils travailleraient avec le Culte des Monstres, mais pas que. "Avec tout le monde" pour le citer. Une information qui restera incomplète alors que l'homme, en tapant sa tête contre le sol, se fera transpercé par la lame d'un de ses compagnons planqué en dessous.
Il ne restait plus que l'aubergiste, qui se montrait tout aussi peu loquace, mais qui nous expliqua qu'il était trop tard pour agir. Que le rituel aurait tout de même lieu ce soir. Et que Morne-Cerf sera présent tout comme le Busard. Que nous serons morts sans pouvoir rien n'y faire. Qu'ils travaillent même avec un fameux Kalka, un nom déjà mentionné par Aurora avant de mourir.
L'aubergiste n'en dit pas plus et nous finirons donc par le tuer. Tandis que je récupérais les souvenirs des hommes présents dans la pièce : Archibald accompagnait Josephine pour retrouver sa famille à l'étage. Malheureusement, ils finiront par ne trouver que leurs cadavres. Egorgées dans leur sommeil. Ils trouveront aussi trois soldats d'Argefaille, complètement drogués et impossible à réveiller.
En ce qui concerne les souvenirs, il y en avait plusieurs. Le premier représentait un rite sacrificiel où plusieurs personnes tournaient autour d'un Monstre. En pleine nuit, dans une forêt semblable à celle de Hantebois. Chantant, tout en prenant des dagues pour découper des morceaux dans sa chair et les manger. Le Monstre, lui, était dans une sorte de stase. Toujours vivant, mais ne pouvant se mouvoir ni faire de bruit. Le deuxième, des Monstres à l'apparence étrange. De longues griffes acérés avec des sortes de sabots à la place des pieds. Un corps assez frêle et où la corruption était présent. Et une tête déformée avec une excroissance de bois qui prenait quasi tout le visage. Finissant en de nombreuses cornes qui partaient dans tous les sens. Dans un troisième souvenir, je pouvais y voir des membres du clan portant des masques. Comme des crânes de cerfs et qui disaient devoir remplir le taureau d'airain. Ils devaient surement s'en servir pour torturer les personnes qu'ils kidnappaient et souiller les terres.
Retour à la réalité tout en essayant de prendre des décisions rapidement. Le temps nous manquait. Archibald balança ses concoctions explosives dans le sous-sol, brulant la bonne douzaines d'hommes du culte ainsi que l'auberge. Nous avions au préalable déplacé les trois soldats. Et Josephine souhaitait qu'on laisse sa famille finir en cendre. Dans les ruines encore fumantes, nous trouverons un taureau d'airain contenant le corps du mari de Joséphine. Mort depuis plus longtemps. Ainsi qu'une urne à l'apparence étrange. Un visage formée dans le métal aux traits douloureux. La bouche crispée dans un cri muet et où les pieds de l'urne représente des mains.
Souhaitant simplement partir d'ici tout comme nous : l'orque pris deux des gardes, Slivas le troisième et je les invitais à se rendre au camp de Lucien pour s'y reposer temporairement.
Un rituel au déroulement inattendu
Arrivé sur place, le camp était vide. Il ne restait plus que Lucien et Zara qui nous accueillirent. Acceptant qu'on laisse temporairement les soldats pour s'occuper du rituel. Discutant de nos trouvailles, Lucien échangea quelques informations. Nous demandant de tuer le Busard si c'était possible car ce dernier le pourchasse. Expliquant ce que l'on sait sur le culte, il nous conseillera de chercher un fameux mage satyre aussi nommé sculpte schiste. Il détiendrait un anneau assez puissant pour contrer ce type d'ennemi sans en dire plus.
Sceptique quant à l'ombre étrange aperçu près du lavoir, je posa la question à Lucien. Le décrivant, puis parlant de ses pouvoirs : il m'indiqua que c'était un vampire. Le deuxième à arriver sur l'île. Le premier vampire étant sa mentor, aussi appelé "la Gorgone". Leur présence n'étant pas un hasard, et la rencontre avec l'ombre est une mise en garde de la part de l'Octogone pour nous empêcher de continuer à fouiller les ruines Sydhes. Et que la prime sur la tête de Gwydolin est de leur fait. Plus on déterre ce qu'ils ne souhaitent pas que l'on dévoile pendant l'air Sidhe : plus ils prendront les choses en main pour nous en empêcher.
Pour finir, Lucien nous marquera sur une carte les mouvements du culte qu'il avait repéré dans Hantebois avant que l'on parte. C'est donc dans la pénombre totale que nous reprenons notre route. Nous nous dirigeons avec succès, entendant les chants des membres du culte pour confirmer leur emplacement. Mais ce n'était pas sans Slivas qui se prit une flèche dans l'épaule et avait du mal à se déplacer. Un archer était caché, et un busard dans le ciel criait, donnant sans aucun doute notre position. Préférant mettre de la distance pour changer de tactique, Archibald et moi prenons chacun le bras de Slivas pour l'aider dans son déplacement. Alors que j'utilisais mon chien-loup pour y faire du repérage, il se faisait aussi avoir par l'archer trop bien caché dans la forêt. Agacé par le cri du busard qui nous espionnait depuis les cieux, je tira une salve de ma magie et le tua sur le coup. Puis sur l'idée d'Archibald de foncer tête baissé avec mon orque : nous décidions de passer à la manière brute.
Alors que Slivas et Archibald essayaient de prendre par le flanc l'archer, moi et l'orque courrons tête baissé d'où il décochait ses flèches. Une réponse qui ne tarda pas alors qu'une première flèche toucha la tête de l'orque. Puis un deuxième tandis que je lançais un sort de derrière l'orque en touchant l'archer. Ce dernier décida de courir lui aussi vers nous, une lame à chaque main. Alors que l'orque le toucha de sa hache quand il décida de passer sous les jambes de la peau verte : je le toucha avec mon sort incapacitant pour le ralentir. Un sort qui ne fut pas assez puissant contre lui puisqu'il me taillada l'estomac et me planta sa dague.
Je tombais au sol au même moment où Slivas chargea l'archer qui se trouvait être le busard. Reconnaissable via son masque qu'il n'allait pas garder longtemps. Puisqu'à peine après qu'Archibald me prodigua un antidote, je lançais un dernier sortilège sur lui avant que Slivas ne le décapite. Au même moment, un silence morbide remplaça l'ambiance festive qui se déroulait plus loin. Remplacé quelques secondes après par des cris stridents. Pour savoir ce qui pouvait bien se passer et voir si le rituel pouvait toujours être saboté : nous tombons nez à nez avec une scène des plus sanglantes. Le Monstre qui était en stase déchiraient en morceaux les membres du culte. Balançants les cadavres et des intestins de partout, tuant tout sur son passage mais en ne prêtant pas attention à nous. Le Monstre finira par prendre son envol. Récupérant de ce combat et du poison qui m'avait été injecté, Archibald récupérera des réactifs pour ses concoctions.
De retour au camp de Lucien, nous récupérons les trois soldats et les emmèneront nous-même à Argefaille.