Briefing avant le départ
Avok a finalement pas mal d'informations sur Urza aux-mille-rejetons et ses troupes qui semblent approcher d'Eperive.
Nous savons donc qu'une personne portant un masque accompagne Urza, probablement un chevaucheur et possiblement même un du clan Rose-pierre qui voudrait sa revanche sur son ancien clan. Cette personne peut prendre l'apparence de n'importe qui. Son nom serait Nir mais ce n'est sans doute pas son vrai nom.
Les soldats de la Matriarche Blanche comptent essentiellement des Orques, des Gobelins et "d'autres trucs" comme des Trolls voire des Géants. Cela m'embêterait que des géants soient avec eux aussi, j'espère que si c'est le cas en tant qu'amie des géants je pourrai m'entendre avec eux pour éviter d'avoir à les affronter.
Urza aurait pris le pouvoir de force sur sa tribu il y a quelques temps et a décidé de descendre du Mur des pleurs pour récupérer ses terres et vaincre les Chevaucheurs de Rose-pierre (la raison exacte n'est pas connue). A priori certains n'ont pas voulu la suivre dans sa volonté de conquête.
Récemment, les chevaucheurs de Rose Pierre sont tombés dans un piège en apparence ridicule et on avait appris par le biais d'un certain Ysengryn que leur chef se comportait assez bizarrement, laissant présager qu'il aurait été remplacé par Nir.
Arken Sovan a appris que très récemment aussi des orques ont pris possession de l'Ancien Fortin. Cela montre que les orques avancent très dangereusement et pourraient facilement bloquer les voies d'approvisionnement avec Argefaille afin de faciliter le siège de la cité.
Nous décidons de partir avec deux potions de soin par personne soit 400po de dépenses pour le fortin. Ils semblent penser que c'est important d'en avoir autant, je leur fais confiance.
Avok se munit d'un masque et d'une capuche, je lui signale innocemment qu'il ressemble toujours à un gobelin mais cela ne l'inquiète pas vraiment : il semble plutôt craindre pour son identité si jamais il croise d'autres de ses congénères mais il n'en dit pas beaucoup plus.
Nous prenons aussi des chevaux de l'écurie pour partir au plus vite.
Nous sommes aussi accompagnés de Livia Aurelius qui n'est franchement pas très bavarde mais qui semble tenir à protéger sa cousine Flavia.
Flavia souhaite que l'on arrive en grande fanfare avec la plus grande et belle bannière des patrouilleurs dont nous disposons, après tout c'est un message officiel que nous apportons et c'est grave : Eperive doit être prêt à affronter les troupes d'Urza !
Le Voyage vers Eperive
Sur la route nous croisons d'abord des gobelins de la Tribu des Masqués de Fizza, ils ont tué le troll Pork qui s'occupait d'un pont alternatif pour traverser la Charbonneuse. Ils ont aussi mis des têtes d'humains sur des piques et rançonnent ceux qui souhaitent passer. Avok les engueule avec fermeté et ils baissent la tête, ils se contentent de partir en disant qu'ils vont informer Fizza de ceci.
En continuant de longer Bois Gelé, nous croisons un autre groupe de gobelins que repère Avok, ces derniers, après avoir d'abord eu peur d'Avok pensant qu'il était avec Urza lui disent qu'ils ont quitté l'armée d'Urza parce qu'ils "en ont marre des violences" et qu'ils souhaitent désormais retrouver une ancienne ruine gobeline à l'orée de Bois Gelé pour s'y installer. Flavia semble ravie par l'idée d'explorer cela avec eux.
Ils ajoutent aussi qu'Urza travaille avec un capitaine humain nommé Genrick avec qui elle est récemment entrée en conflit aussi, il se serait enfui en volant quelque chose.
J'espère qu'avec la tribu de Fizza qui revendique aussi la région de Bois Gelé ça ne va pas poser trop de problème.
En tout cas, pour l'instant ils vont attendre au niveau des ruines du moulin à papier que Flavia et Avok reviennent pour explorer les anciennes ruines avec eux.
On passe aussi rapidement à Chemaille et Flavia constate qu'il n'y a plus de cristal de voûte dans l'ancien portail eressien.
Nous arrivons après quelques jours de voyage à proximité d'Eperive, tout est blanc avec une fine couche de neige tandis qu'un beau soleil rayonne au dessus de nos têtes. Les Monts Skäälthor derrière la ville semblent gigantesques et impressionnants, j'ai du mal à croire que je les ai gravis et que tant de choses s'y sont déjà passés. J'en suis d'ailleurs désormais certaine : le froid ne m'affecte plus comme les autres depuis ma dernière aventure lors de la S2E21 - La Source de la Vallée Brumeuse. Le fait que je me retrouve ici semble être la continuité de ma destinée, je serre la poignée de ma nouvelle épée que j'ai nommée Serpentine et je souris à mon destin tandis que nous continuons notre route.
De nombreuses fermes nous entourent ainsi que des étables et de gros enclos à chevaux, Eperive étant en effet connu pour ses très bons chevaux. Le Bois des Eperviers à proximité semble bien exploité aussi.
Ce qui ne semble pas très exploité ce sont les nombreuses tours de guet inoccupées et très peu entretenues que nous croisons sur la route.
Nous passons aussi à proximité de l'Abbaye de l'Errant qui ressemble à une sorte de manoir impérial avec deux statues à l'entrée qui tiennent des choppes de bière, l'un d'eux a l'air plus trapu, un peu comme un Longue-barbe. L'édifice semble bien entretenu mais Flavia ne souhaite pas y passer tout de suite car nous n'avons pas le temps (même si elle trouvera tout de même le temps de visiter le marché et ses étalages).
La route vers Argefaille est d'ailleurs très utilisée, d'autant plus qu'on arrive lors du jour du marché : de nombreuses charrettes nous entourent et lorsque nous arrivons à la porte nous sommes arrêtés momentanément par un membre de la milice locale.
Nous avons tout le temps de contempler la très haute palissade qui entoure la petite cité, avec des pieux qui semblent plus contribuer à en faciliter l'escalade que défendre contre d'éventuels assaillants. En effet, si une queue se forme derrière nous c'est parce que le milicien qui nous a été envoyé est une toute jeune recrue en train de se faire bizuter par ses congénères. A priori ici les Patrouilleurs n'inspirent pas forcément le respect et cela me désole et m'inquiète un peu. L'un des miliciens me fait grâce de quelques piques salaces mais j'ai l'habitude de ce genre de goujat et je privilégie la mission en me taisant. Car ma destinée ne passe pas par une joute verbale ou martiale avec un porc qui a réalisé l'exploit de se tenir à deux pattes.
Le pauvre jeune milicien, Rodier, nous conseille deux auberges, le Chevalier d'Emeraude où "on y mange du bon poisson" et l'Enseigne Brisée pour ceux qui veulent être plus discrets. Flavia et moi le remercions pour son travail et je lui glisse qu'il ferait mieux de rejoindre les patrouilleurs plutôt que des "gens comme ça".
Visite de la cité
Nous apercevons dès notre entrée le Perchoir qui trône sur une colline au centre du bourg. Autour de nous sur l'axe principal les bâtisses sont plutôt solides mais on devine derrière les premiers bâtiments la Fiente comme ils l'appellent ici, les bas quartiers.
De nombreux bâtiments ressemblent à des nefs de drakkars retournés tandis que d'autres sont en pierre avec des toits de chaume et un petit nombre de poteaux sont décorés de chevaux.
Nous passons devant un très grand graffiti qui représente un énorme aigle blanc que des gens essaient péniblement d'effacer.
La ville bouillonne de vie lors de cette matinée ensoleillée de jour de marché et nous ne passons pourtant pas inaperçus : de nombreuses personnes nous observent mais semblent pour une raison que j'ignore ne pas avoir de très bons a priori sur nous. Seuls les enfants semblent avoir une bonne image de nous.
Une adolescente vient vers nous, elle porte des tresses et des bijoux vikangrs un peu à la manière des guerrières. J'imagine assez bien quel genre de rêve elle peut avoir et je lui demande donc à son approche si elle est une de ces valkyries des légendes, cela semble avoir fait mouche et elle rougit. Au moins il y a une personne contente de nous voir arriver ici ! Elle s'appelle Mirik Thorstein et se propose comme notre guide pour la journée. J'accepte au nom des autres mais je crois que l'idée leur allait bien aussi.
Elle nous recommande le Chevalier d'Emeraude car c'est le lieu idéal pour rencontrer du monde. Elle nous explique aussi que les gens n'aiment pas trop les patrouilleurs ici, la milice tient le discours selon lequel il n'y a plus besoin des patrouilleurs comme ils sont là eux désormais. Je lui laisse entrevoir la possibilité qu'elle aussi pourra y manger voire y dormir aussi si elle le souhaite, tous frais payés par la Patrouille bien sûr ! Nous continuons donc la route vers l'auberge en question pour y déposer au moins nos chevaux voire y déjeuner aussi. Mais pour cela il nous faut d'abord traverser le marché...
Je discute pas mal avec Mirik, sa famille et notamment le grand Alric Thorstein aurait fondé Eperive. Elle vient d'une longue lignée de guerriers mais depuis leur gloire d'antan a fané.
Pendant que je discute avec elle mes compagnons semblent surpris par la quantité de puits dans la ville et le fait qu'une maison ait brûlé mais pas celles autour.
On se faufile à travers le marché tant bien que mal, à pied à côté de nos montures, et là c'est le drame : il y a un vendeur de gaufres, Flavia fait la queue pour en avoir une, il y a un gobelin en cage et un caillou sur un coussin, Avok et Arken s'y dirigent instantanément, il y a des gens qui font un concours de jetée de troncs... Non pour cette dernière activité ça n'a pas intéressé qui que ce soit pour le coup !
Cela dit, le gobelin en cage m'a intriguée aussi. Celui qui possède l'étal semble assez extravagant, il s'appelle Maître Floraymond et il semble proposer beaucoup d'objets étranges. A nos questions sur le gobelin, il se contente de dire que c'est un "gobelin de compagnie" qui se nomme Brise-Boîte, il aurait volé et se serait fait prendre et depuis il n'en veut plus et le revend pour une durée d'un an, un mois, une semaine et un jour. La durée semble être un truc de fée et Avok confirme que Brise-Boîte semble être d'accord avec sa situation même s'il ne parait pas non plus assez intelligent pour vraiment comprendre sa situation.
Brise-boîte dit qu'il sait faire de la musique et qu'il peut fabriquer des choses, Maître Floraymond appuie sur cette deuxième partie en disant qu'il est très adroit de ses mains mais que son goût artistique laisse à désirer : c'est un très bon exécutant mais un mauvais créateur.
Sur le reste de son étal, il y a une boîte de bonbons à 25po la dragée, le vendeur dit que chacun a un effet puissant mais surprise. Il n'en faut pas plus pour qu'Arken en achète deux et en ait un troisième gratuit en achetant en plus la magnifique Epée lune estienne.
Il y a aussi : quelques potions, une amulette avec une tête de cochon, un vieux grimoire avec une griffure dessus et des écrits étranges et illisibles dedans, une sorte de courge évidée qui sert de feu de camp portatif et un caillou sur un coussin qui pèse "beaucoup plus que son poids apparent" (10kg).
Le vendeur nous "fait un prix sur le gobelin" en indiquant que l'on semble prendre soin du nôtre et le propose à 75po. C'est Avok qui paie pour lui.
Arken et Maître Floraymond échangent ensuite : Arken lui dit qu'il serait bienvenu pour vendre ses biens à la Traverse et en profite pour commander un œil de Basilique, Arken avance 50po et il devra payer 100 à réception.
Flavia était intriguée par le grimoire mais constate avec déception et un certain amusement qu'il ne s'agit que d'un livre de dessins d'un enfant imaginatif.
Mirik semble lasse et souhaite partir mais une clochette retentit près de nous : une dame d'un certain âge, Madame Soleil, qui propose la bonne aventure. Un homme vient à elle précipitamment et lui demande des précisions sur sa dernière vision et l'accompagne jusqu'à sa tente qui semble gardée par un automate eressien animé qui garde le lieu. Après avoir laissé Flavia satisfaire en partie sa curiosité, nous continuons notre avancée vers l'auberge.
Le Chevalier d'Emeraude
On arrive dans le quartier du Perchoir qui est nettement plus entretenu, décoré et... vivable par rapport aux quartiers qui précèdent le marché. Des miliciens font la ronde et Mirik nous dit qu'ils risquent d'essayer de nous rançonner et nous faisons donc en sorte d'arriver aussi vite que possible à l'auberge du Chevalier d'Emeraude. Elle nous propose un jeu : celui qui devine pourquoi l'auberge porte ce nom aura une surprise. On tente tous de deviner mais Flavia dit que c'est un poisson et c'est presque ça : chevalier fait référence aux écailles d'un poisson comme une armure d'écailles et l'émeraude fait référence à l'eau, c'est en fait une référence au chef cuisinier lui-même, expert en poissons.
C'est justement ce dernier qui vient nous accueillir : Adémar de Sassasseno. Petit détail intrigant mais bienvenu c'est qu'il parle en chantant. Il aurait pris cette habitude en passant quelques années de sa vie à l'Abbaye de l'Errant et désormais cela lui reste comme un accent tel qu'il le décrit. Une pied-léger nommée Chanterelle prend la relève, je dois dire qu'elle est très mignonne avec sa tenue inspirée des vikangrs mais c'est surtout son efficacité qui m'impressionne le plus. J'ai l'impression que c'est plutôt elle qui tient la boutique.
Arken semble insister pour qu'on choisisse les écrevisses à la crème pour le déjeuner, je ne m'y attendais pas qu'il soit aussi décidé d'emblée mais c'était le choix que j'aurais fait aussi.
Je vais poser l'ambiance autour de nous à notre arrivée : c'est plutôt calme, a priori la plupart des clients arrivent plutôt le soir, mais il y a tout de même des gens dans la force de l'âge comme disent les vieux ou les jeunes respectueux qui jouent aux cartes, un couple adorable d'un vikangr et d'une impériale qui se mangent du regard plus qu'ils ne mangent leur plat (Roméane aurait adoré voir ça) et un homme mystérieux assis seul à sa table dans un coin de la pièce en train de regarder Avok avec méfiance mais pas Brise Boite pour une raison étrange. Il cache visiblement quelque chose sous sa cape et on comprend assez vite ce que c'est : un bébé !
Avok semble le dévisager de loin pendant que je profite du calme relatif ici pour proposer au maître des lieux de travailler en échange du gîte et du couvert, après tout j'ai l'habitude de travailler dans des auberges. Il accepte et avec joie je me dis que je pourrai tenir ma promesse à Mirik et payer pour son repas ici.
Pendant ce temps, Flavia et Arken posent des questions à Mirik sur la ville : le maître de la ville est le Jarl Galnus Birabas, il aurait été mercenaire auparavant mais désormais quasiment personne ne le voit et il est assez loin des affaires courantes, il semble préférer prendre des bains et boire du vin. Avok et Flavia semblaient penser qu'un certain Elbis Rannok était le jarl mais c'est en fait surtout un très riche éleveur de chevaux. J'imagine que c'est lui qui possède tout de même officieusement le pouvoir.
On apprend aussi qu'il y a une dizaine d'années, il y a eu des problèmes avec une bande de voleurs nommés les Osseleurs et que la tranquillité est venue avec ces mercenaires de l'Ogroraks de Birabas. Ils sont ensuite restés. Mirik souligne qu'elle considère que ces miliciens sont "tout de même un peu des voleurs aussi".
C'est le chancelier Silésias Artasius qui s'occupe de toute l'administration locale. Il est a priori très fidèle au Jarl.
Mirik nous dit aussi qu'elle sait que le fils du Jarl a fait des "bêtises" et a été envoyé à l'Abbaye de l'Errant, elle le sait car elle l'a vu batifoler d'une manière qu'il n'aurait pas dû. Cela m'étonne un peu car en général les fils des puissants font ce qu'ils veulent. J'imagine qu'il a dû gêner quelqu'un de plus puissant encore, le forçant à prendre une telle décision pour son fils. Même si ça ne m'a pas l'air d'être une vraie punition de ce que j'en vois.
Le Rejeton de la Discorde
Je me sers de mon tablier de serveuse récemment acquis pour amener la prochaine commande à l'étrange personnage vers lequel s'est approché Avok. La situation semble tendue et je fais en sorte d'essayer de la désamorcer en amenant sa boisson à l'homme et en lui proposant du lait pour son enfant aussi. Il semble un peu intrigué mais cela semble marcher car après avoir demandé à deux reprises (pour être sûr j'imagine) qu'Avok ne travaille pas avec Urza, il dévoile enfin son bébé : une Demi-orque à la peau vert clair presque blanche et au crâne chauve, elle semble avoir 8-9 mois environ.
Il nous explique alors qu'il est parti avec l'héritière d'Urza. Il demande une pièce en privé à Chanterelle en lui donnant une bourse bien remplie tâchée de sang en insistant qu'il ne faut parler à personne de sa présence ici. On ramène Flavia et Arken tandis que ces derniers laissent Livia et Brise Boite pour tenir compagnie à Mirik, je la plains un peu mais je suis intriguée par ce qu'a commencé à nous raconter le bonhomme.
Une fois isolée, il nous révèle plein de choses mais un point sera répété plusieurs fois : il a peur d'Urza et de son armée, il pense qu'Eperive va être détruite et sa fille (car oui c'est sa fille aussi) n'est pas en sécurité.
Il nous décrit qu'Urza aux-mille-rejetons souhaitait au départ reprendre ses terres et vaincre les chevaucheurs (a priori les orques et les chevaucheurs ne s'aiment pas du tout) mais maintenant ses objectifs ont changé : elle souhaite envahir toute l'île. Il dit que les esprits lui parlent et qu'il est sûr qu'elle a changé, ce n'est plus l'orque qu'il a aimé. Il nous dit aussi que même sans son armée, elle est "incroyablement puissante".
Il pense que Nir, celle qui porte le masque et alliée d'Urza est déjà là à Eperive.
Il me faut insister un peu pour qu'il accepte de nous donner son nom, Genrykh Ufhgar et celui de sa fille, Amrys "Rys".
Il nous dit que sa meilleure option pour protéger sa fille est de nous la confier, Flavia et Avok acceptent immédiatement sans se poser de question. Cela m'impressionne un peu car il ne me viendrait pas à l'idée de même m'approcher d'un ourson alors un tel nourrisson...
Un plan se met en place : Arken se propose pour dissimuler l'apparence d'Amrys et la rendre quasiment invisible, Avok part avec le bébé à cheval et l'amène à la Traverse tandis que Brise Boite s'habille comme Avok pour laisser croire qu'il n'est pas parti.
Mirik Thorstein nous révèle aussi que sa famille est désormais très pauvre et qu'elle serait vraiment contente de nous aider sans vraiment comprendre ce que l'on fait. Mais au lieu de ça, Arken et Flavia lui font peur en lui disant que "tout le monde va mourir à Eperive si on ne fait rien" et elle s'enfuit en courant. Flavia essaie de la rattraper mais en vain, je me chargerai moi-même plus tard de corriger le tir.
Tout semble tomber à l'eau quand le bébé se met à pleurer malgré les tentatives de Flavia de lui faire de l'eau avec un peu de vin dedans mais son père dédie du temps pour l'aider à s'endormir en faisant une sorte de rite chamanique.
Il nous dit qu'il va faciliter l'exfiltration de sa fille en "changeant la météo", c'est fou quand même le genre de chose qu'on peut faire quand on baigne dans la magie...
Avant de se séparer, il nous dit "partez-vite vous aussi, elle a un Ver pourpre".
Nous apprendrons plus tard qu'Avok est bien arrivé à destination sans problème, couvert par la brume qui s'est soudainement levée sur toute la région.
Rencontre au Perchoir
Nous décidons ensuite de tout de même faire en sorte de faire ce pour quoi nous étions là : avertir de l'avancée des troupes d'Urza et du danger qui guette Eperive.
On nous fait poireauter un long moment devant le chateau, Arken s'annonce comme faisant partie de la famille Sovan de Skandarr mais ça n'a pas l'air d'aider bien plus.
Nazrine, un des gardes assez costaud en profite pour se vanter devant nous de faire partie de l'Ogroraks de Birabas "libéré". Grand bien lui en fasse, on s'en fiche pas mal et on ne l'interroge pas plus là-dessus.
Le Chancelier Silésias Artasius nous reçoit enfin après quelques heures, c'est un homme âgé qui semble tout de même avoir bien vieilli.
Arken lui demande pourquoi la ville est si peu protégée et le Chancelier reconnaît qu'il y a eu beaucoup de problèmes à régler, il nous reparle des Osseleurs brièvement.
Nous lui parlons alors plus en détail du danger qui arrive et il ne semble pas vraiment inquiet, il dit que "les patrouilleurs ça aime bien exagérer les choses".
A ce moment-là, un jeune homme plutôt beau vient lui demander s'il peut sortir. Ca a l'air d'être son fils et il semble avoir beaucoup d'amour pour lui au vu de comment il lui parle.
C'est un levier comme un autre à utiliser et je lui décris le genre de chose qui arrivera à son fils quand les orques viendront. Cela lui fait suffisamment peur pour qu'il se dise qu'il va vérifier nos dires.
Nous apprenons qu'Argefaille a proposé son aide à Eperive contre une alliance, cette dernière viserait à "restorer la gloire passée d'Eperive".
Nous obtenons aussi du Chancelier qu'il nous finance la création d'une légation à Eperive près de l'auberge du Chevalier d'Emeraude, je vais moi-même y rester et aider à la monter, cela permettra de faire le lien entre Eperive et la Traverse. Je dois reconnaître que je me suis déjà un peu attachée à cette bourgade et à ses habitants qui vivent une vie paisible mais qui ne voient pas l'épée de Damoclès qui pend au-dessus de leurs têtes. Pendant ce temps, Arken se prépare pour partir avec le messager vers Argefaille et Flavia repart vers la Traverse.