Histoire
Ordre de femmes religieuses fondé pendant la Guerre Eonique, au cœur même du combat entre Mortels et Immortels. Regroupant des femmes ayant perdu maris, fils, frère et pères.
Elles se sont tournées vers la volonté des Immortels qui ont refusé de combattre durant la guerre en question, les Anges. Voyant en leur retrait un signe de sagesse divine face à l’arrogance des Mortels voulant s’arroger une place qui ne leur revenait pas.
Cette centaine de femmes se dévoua à recueillir en leur sororité la moindre orpheline, veuve, chagrinée ayant connu la perte totale de leur famille, qu’elle soit humaine, elfique ou demie-elfique, pour fonder un grand couvent caché au cœur des montagnes de Séléphaïs.
Elles y vécurent au départ une vie paisible, loin de tout conflit, cultivant leurs champs, marchandant ou offrant aux villages voisins ; heureuse de ne plus avoir à souffrir et de pouvoir aider à reconstruire. Cependant, à peine une génération passée et la Guerre Eonique terminée, le couvent se retrouva assiégé par plusieurs groupes armés d'origine différents. Aussi bien des fidèles des fois élémentaires, des maraudeurs en recherche de gueuse à monter que des petit nobles, dont elle ne reconnaissaient pas l’autorité, réclamant leurs impôts.
Lassées de ce harcèlement, elles adoptèrent une attitude farouche, militante, guerrière et fermèrent leur vallée par la force des armes à la moindre approche d’hommes belliqueux. Devenues inexpugnable grâce à leur position tactique idéale, les premiers à abandonner furent les maraudeurs, suivi des princes, et finalement les autres hommes d'églises.
Afin de s’acheter durablement la paix, les Sœurs se créèrent une façade dévouée à la Lumière.
L’entrée de leur vallée se drape donc de cette apparence de simple communauté religieuse, affable et hospitalière, offrant du soin à tout pèlerin et la protection d’une hôtellerie de grand chemin. Cependant, en son cœur se trouve leur véritable chapitre, un monastère fortifié, une église dévolue aux Anges.
Organisation
L’ordre suit l’organisation d'un culte à mystères, avec un socle commun puis deux branches distinctes ainsi que deux niveaux d’intronisations. Seules les plus ferventes ont accès au secret détenu à l’autel et se voir offrir le réel pouvoir.
Noviciat
Toute novice passe cinq ans minimum avant de rejoindre une branche dans leur premier niveau d’intronisation.
Pendant ces années, elle est éduquée dans la foi, la discipline et développe ses premières compétences d'érudition (écrire, lire, savoir parler la langue commune).
Nota bene, les langues raciales d'origine pour les non-humaines sont également enseignées bien que leur pratique soient vite abandonnées par la suite, la langue humaine étant le langage véhiculaire de l’ordre.
En complément de ce premier bagage, l'apprentie s'exercent aux premières prières et participent à tous les services religieux de la façade. Du côté des Anges, elle est doucement exposée à de l’iconographie angélique, mais ces derniers ne sont présentés que comme des agent de la Lumière ou des représentations de la pureté de la Lumière. Enfin, leur formation se complète de la bonne tenue de leur propre chambre et de leur participation aux travaux d'intérêts généraux, allant du ménage à la cuisine jusqu'à aider dans les fermes. Ces occupations perdurent même après être assermentées dans une branche supérieure de l’ordre.
Le Serment
Après au moins cinq ans de dévotion, la novice prête serment et accède à une des deux branches : Militante ou Hospitalière.
Militante
La Militante regroupe toutes les sœurs combattantes qui patrouillent le territoire de l’ordre, chassent les menaces sur la route qui mènent à leur vallée, protègent le territoire et montent la garde. Elles s'entraînent sans relâche et sont les plus zélées de l’ordre. Elles sont très vite endoctrinées dans le second niveau d’intronisation. Ces sœurs gardent quand même un rôle religieux, participant aux cérémonies et sacrements. Elles protègent indéfectiblement les novices et les hospitalières et veillent aux respect des lois et du credo de leur ordre. Certaines deviennent inquisitrices de l’ordre, mais ce rôle est plutôt rare, servant plus de médiatrice entre les personnes que de véritables bourreaux, hormis cas d'hérésie grave. La plus haute fonction qu’une sœur militante puisse accéder est Chapelaine directement et uniquement sous les ordre de la Chanoinesse, dirigeante de l'Ordre.
Hospitalière
L'Hospitalière est le groupe le plus nombreux et le plus divers de l’Ordre. Elle regroupe la logistique, les fermières, tenantes de serre, les herboristes, les archivistes, les médecins, les prêtresses, les tenantes de l’hostellerie et les éducatrices de l’ordre. Ses membres maîtrisent leur credo sur le bout des doigts et sont l’autorité suprême du monastère pour la plus haute place, la Chanoinesse. Cette dernière est toujours une sœur hospitalière.
Elles ne sortent que rarement de leur vallée mais sont la voix de leur ordre et leur visage principal. Les Hospitalières sont endoctrinées plus lentement que les Militantes car il s’agit de développer en elles le sens de la conciliation, de l'écoute, de la patience et de la diplomatie. Généralement, au moins une hospitalière accompagne une sortie de militantes, agissant comme leur dirigeante. En cas d'excursion en dehors de leur vallée, seule une hospitalière intronisée au second niveau peut accompagner des sœurs militantes.
L'Intronisation
Les niveaux d’intronisation représentent à quel moment de sa foi une sœur se trouve.
Au premier niveau, elle est une personne qui commence son chemin de foi et est exposée le moins souvent aux iconographies angéliques et ne connaît pas toutes les prières liées à ces derniers. Ce n’est que lors de son choix personnel d’en apprendre plus sur les anges, à force d’exposition, qu’elle commence son cheminement vers le second niveau.
Au second niveau, c’est une fervente croyante dans la croyance angélique. Les femmes de la foi sont les plus humbles et dévouées. Elles ne reconnaissent que les anges comme les salvateurs et guides de la mortalité et sont exposées et comprennent pleinement les origines du Lys Rayonnant. Elles sont aussi tatouées d’une fleur de Lys sur une partie de leur corps.
L’intérieur d’une Eglise ou une chapelle
Au sein d'une église de l’Ordre du Lys Rayonnant, l’Autel est caché derrière une iconostase. Un mur de bois sépare du reste de l'église où sont sculptés des figures angéliques et tableaux de saintes ou représentation de l’histoire de l’Ordre et de ses valeurs et trois portes. Une donnant sur l’autel même qui se ferme lors des sacrement mystérieux et s’ouvre pour le reste du service et de la communion. Et deux portes latérales pour l’entrée et la sortie des cortèges de reliques et bannières.