Les Grandes guildes sont des confréries et corporations agissant aux quatre coins du monde d'Anathem. Élue à ce rang par une congrégation des puissances dominantes du continent d'Ifhanor, ces organisations possèdent en général une antenne par continent.

L'influence des grandes guildes est similaire à celle d'acteur politique majeure. Leur parole, connue et respectée, fait souvent loi sur leur continent et les personnalités de pouvoir sont en générale bien inspirée d'employer leurs services ou, à défaut, de se placer de leur côté pour conserver leur influence.

Loin d'être toute alliées, et parfois opposées, ces guildes régulent les activités des nations en proposant des services d'une certaine neutralité, offrant la possibilité à ces derniers de faire régler des affaires internes en toute légalité par une intervention extérieure.

En dépit d'une législation stricte sur leur comportement, certaines Guildes possèdent des privilèges. La Guilde des Aventuriers, par exemple, fondé par les Douze fondateurs de la paix mondiale moderne, jouit d'un droit de regard sur toute activité pouvant entraîner la déchéance d'une population ou occasionner des souffrances à l'encontre de ces derniers.

On considère sous la dénomination « Mortels » l’ensemble des peuples dits civilisés – pourvus d’au moins une cité quelque part sur Anathem – dont l’existence est poreuse au passage du temps.

La première caractéristique de l’ensemble des Mortels est la possibilité, pour eux, de mourir de vieillesse. Que cette mort survienne après moins d’un siècle comme pour les humains ou pratiquement un millénaire pour les haut-elfes, cela ne change rien à la finalité de leur Mortalité.

La seconde caractéristique des mortels est leur usage de la magie. Celui-ci n’est pas acquis à la naissance mais appris – même pour les peuples les plus doués – et ces derniers n’ont accès qu’à un fragment du pouvoir de l’Ether. Ils manipulent ainsi ce que l’on nomme la Magie Arcanique.

Les Mortels n’englobent pas les Nomades, ni les Créatures bien que ces derniers soient également soumis au passage du Temps.

Les Ecclesia Majoris sont les six églises dominantes d’Anathem dont les cultes, d’abord célébrés par les Elfes puis oubliés, ont été redécouverts par les humains des millénaires plus tard. De toutes les croyances existantes et de tous les ordres militants pouvant être répertoriés, peu ont autant d’influence et de présence que les six Églises élémentaires.

Ces institutions, chacune dévouée à un des Éléments, sont éparpillées sur tous les continents et cherchent toujours à s’implanter plus en profondeur dans les coeurs et les esprits. Elles seront en général présentes dans des zones où leur élément de prédilection apportera du réconfort à la population ou, au contraire, là où ledit élément est majoritairement présent.

Versées dans la politique comme dans les arts de la guerre, certaines branches des Églises possèdent de véritables forteresses ainsi que des armées prêtes à l’emploi. Bien que leur autorité soit relative et dépendent de leur implantation, ces ordres religieux sont rarement moqués ou tournés en dérision.

Sur leurs propres domaines, les Églises traquent les fêlons et les immoraux par le biais des Inquisiteurs. A l’étranger, elles emploient des tactiques diverses qui dépendent souvent du terrain comme de la cible. Chaque Église possède ses dogmes, ses entités divines et ses croyances. Il convient de ne pas les mélanger ou de pré-supposer que toutes fonctionnent de la même façon. Par ailleurs, chaque évêché pourra posséder ses particularités.

Malgré leurs différences, elles considèrent encore aujourd’hui être les seules vraies Églises en droit d’exister. Toute autre chambre militante religieuse qui oserait s’approprier ce terme serait perçu comme hérétique.

Les Ecclesia Majoris ne vénèrent pas une divinité unique mais vouent généralement un culte à leur Élément attribué dans son ensemble. Localement, des diocèses ou évêchés peuvent avoir érigé un héros mythique ou un élémentaire majeur comme figure d’adoration mais n’y sont nullement tenus.

Par nature, chaque élément possède son opposé ce qui provoque souvent des tensions entre les membres les plus militants des Ecclesia Majoris. Aucune guerre de religion ouverte n’a jamais été déclarée sur Anathem et les conclaves de chaque église font en sorte qu’une telle folie n’arrive jamais.