Créée à partir des enseignements du premier et du deuxième Prophète, l’al-dīn, qui signifie « la foi » en Katabique, est la religion la plus répandue sur Terra. Elle compte des fidèles dans toute la Théah, l’Ifri et le Cathay. Il s’agit également de la religion d’État de l’Empire, et son chef spirituel est le Calife siégeant à Iskandar.


En al-Badīʿ, je ne fais qu’un avec al-Musawwir, qui ne fait qu’un avec toute chose. Ainsi, pour atteindre l’al-Badīʿ, je dois ne faire qu’un avec toute chose. Je ne fais qu’un avec mes proches, le bon vin, les oasis, mais également avec mes ennemis, l’eau croupie et le soleil du désert. —Khalil ibn Mustafa al-Thaji


L’al-dīn a été créée par l’esclave orthodoxe Khalil ibn Mustafa al-Thaji, plus connu comme le deuxième Prophète. Khalil ne parlait que rarement de sujets religieux, mais ses disciples ont rendu compte en détail de sa vie et de ses voyages. Grâce à eux, ses fables et ses poèmes sur la nature ont passé l’épreuve du temps pour arriver jusqu’à nous.

Khalil appelait Theus « al-Musawwir », l’artiste divin. La Création n’est que l’esquisse de son chef d’œuvre, et Il cherche constamment à l’améliorer grâce aux hommes. Depuis un lieu sublime appelé al-Badīʿ—traduit de manière approximative par « paradis » ou « Jour du Jugement Dernier » en Théan—al-Musawwir terminera Sa création en s’unissant à elle. Cependant, l’art étant par définition imparfait, cette apothéose ne pourra jamais être atteinte.

Ainsi, les dīnistes essaient d’éliminer la distinction métaphysique entre le soi et l’autre, car ils font tous partie de la Création. Au fond, les dīnistes jugent ce processus trop paradoxal pour l’aborder avec un esprit parfaitement sérieux et traditionnel. Les érudits les plus influents abordent donc l’al-dīn comme un jeu qui durerait toute la vie, un jeu à la fois plaisant et difficile, mais toujours didactique.

Cette joie, cet amusement et ces échanges libres d’idées expliquent pourquoi les dīnistes épousent souvent un membre d’une autre confession. La religion est née sur terre et non dans les cieux, et tous sont donc libres de parcourir toutes les voies que l’humanité a empruntées afin de mener le monde vers al-Badīʿ.

La communauté dīniste a, avec le temps, construit de nombreuses traditions qui aident les croyants à franchir la barrière entre le soi et l’autre. Parmi ces coutumes, les « Trois Devoirs » sont ce qui se rapproche le plus des traditionnels commandements.

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Notes