[Afin d'éviter que les informations tombent entre les mains de
l'Octogone, l'accès à ce rapport est restreint et seuls les
patrouilleurs y ont accès. La version officielle décrit comment
l'expédition a observé de loin l'avancée du Boiseux]
Chapitre 1 : Avant le départ, à la Traverse
Avant le départ, les recherches de Flavia Aurelius Croc-d'Argent ont pu nous fournir de précieux renseignements, c'est inquiétant, elle est tout le temps en train de travailler. Son mari Uriel Aurelius Croc-d’Argent devrait lui donner des sujets d'études plus épicés, si vous voulez mon avis. Mais bon, ils ont l'air si heureux quand je les vois ensemble. Toujours est-il que notre historienne scientifique a pu nous trouver une partie de la carte des Ruines Proto-Sidhes où nous nous rendons. Il s'agirait d'un octaèdre et non d'une pyramide. Cette structure est associée au terme de ruche, il faudra observer sur place pour déterminer pourquoi. Nous savons, toujours grâce à Flavia, que Le Fenrir, un loup mécanique géant, s'y trouve toujours. Il s'y trouverait quelques trésors, nous ne savons pas quoi précisément, mais je doutais que ce soit le coeur qu'un amoureux déposerait à nos pieds, mais...en fait peut-être. Enfin Flavia a ajouté que nous pourrions trouver aussi quelque chose sur une prophétie du Seigneur de l'Hiver. Prenant exemple sur notre archéologue, je m'attelais aux préparatifs de mon côté, et me choisissais une paire de bottes assorties à mon manteau d'hiver,
Euryale entend la voix de son protecteur lui dire que quelque chose dans les ruines doit disparaitre, si seulement ça pouvait être les sermons des vertueux sur la chasteté.
Enfin nous partons, Flavia, Euryale, Gwydolin Sera et moi même, accompagnés de Uriel Aurelius Croc-d’Argent, Oshfurd et Petra la Cornue.
Chapitre 2 : Sur la route
Sur le chemin vers les Monts Skäälthor, nous avons pu voir que la végétation avait changé, des racines et des lianes se développent partout, même au devant du Boiseux, et surtout vers les ruines que nous pouvons commencer à voir au loin. Il s'en écoule une sorte de sève bleutée et brillante. Gwydolin en prélève des échantillon. Dans une clairière nous trouvons un golem assis contre un arbre et couvert de ces étranges plantes, il est inactif. Flavia nous dira que ces racines absorbent la magie qui alimente le golem.
Nous décidons de prendre par le bas, le chemin de la rivière, où la magie du boiseux à l'air plus présente et nous protègerait des golems. Sur les hauteurs la végétation semble avoir plus de mal à progresser et qui sait ce que nous y trouverions. Le long de la rivière, on a l'image d'une jungle, très paisible, la vie semble avancer au ralenti, on s'attendrait à y voir les premiers hommes qui n'auraient rien d'autre à faire que manger des fruits et faire l'amour. Même les prédateurs ne semblent plus chasser. La rivière n'est plus rouge sang. Quand Gaheris touche une racine nous pouvons observer un léger changement sur celle-ci. Flavia récolte des plantes exotiques, et je suggère à Uriel de trouver la plus jolie fleur et de l'offrir à la jolie archéologue, et il le fait ; comme quoi, il reste peut-être de l'espoir pour les hommes, si ils commencent à m'écouter. Gwydolin, elle, prend un échantillon de l'eau de la rivière, la Sidhe quand elle s'approche de ses plantes magiques, les rends plus rugueuses, comme si elles essayaient de se protéger. De Gwydolin, une guérisseuse, si douce et gentille...Qu'elles sont stupides ces plantes...Enfin, bref. Par contre c'est tout le contraire avec Euryale, un morceau de plante se love suavement autour de son poignet, comme s'il voulait se changer en un bijoux vivant pour exalter la beauté sauvage de notre amie. Alors finalement, ces plantes auraient elles simplement besoin du partenaire adéquat ? Comme tout le monde dirons nous.
Les animaux qui mangent ces plantes se retrouvent comme endormis mais pas vraiment, comme ceux qui suivent le Boiseux.
Un cri lupin métallique se fait entendre au loin, et Euryale envoute un lézard pour aller observer. Nous apprendrons que qu'un loup géant à moitié mécanique se bat contre des guerriers robes rouges végétaux. Nous décidons de profiter de ce moment pour essayer de submerger le loup sous le nombre en nous joignant au combat.
Chapitre 3 : Le Fenrir
Nous engageons le combat contre la bête, nous luttons contre une impression d'effroi surnaturelle. La magie qui anime l'animal ressemble à celle des golems. Euryale fait tomber la foudre sur le loup, pas le genre de coup de foudre qu'on souhaite pour ses amis, si vous voyez ce que je veux dire. Il semble très affecté. Ensuite Flavia et Uriel, tels des cupidons guerriers, lui envoient leurs flèches, l'amour en moins. Je plaindrais presque ce pauvre canidé. Gaheris tente ensuite de pénétrer à l'intérieur du loup mais se fait éjecter et reste KO.
Euryale envoie ensuite les racines sur la bête et Flavia immobilise sa gueule avec son fouet. Quand je la vois faire, j'imagine Uriel attaché sur le lit et... Zut...je m'égare...Petra et moi allons rejoindre Flavia et Uriel au corps à corps, oui Petra est très douée au corps à corps, croyez moi, et moi j'ai fait beaucoup de progrès. Nous sommes rejoins par Gwydolin dans une mêlée où nous donnerons tout ce que nous avons. Jusqu'à ce que les yeux rougeoyant de loup s'agite de manière inquiétante, rappelant les ondes de chocs des golems, alors nous nous éloignons.
Euryale lancera alors les lianes sur la tête du monstre, qui explosera. Les guerriers robes rouges s'écraseront ensuite au sol, inertes.
Elle entendra sa voix lui dire "notre frère entravera ces ruines pendant des années".
Nous récupèrerons le coeur de Fenrir, oui. Même lui avait un coeur, et il a l'air tout à fait remarquable, moitié crystal, moitié mécanique. Peut-être battait-il pour une louve, quelque part.
Nous entrons.
Chapitre 4 : Les tunnels
L'intérieur est plein de lianes recouvrant de la pierre et des mécaniques organiques magiques. Quand Euryale les touche, les plantes brillent. Cette fille a des doigts magiques...Quand je tente une approche, elle esquive avec la maladresse de la jeunesse, c'est touchant...Enfin, bref...Il y a sur les murs et plafonds des inscriptions en Elfique Ancien et en Proto-Sidhe. Plus nous avançons, plus il y a de végétation, nous finissons même par trouver une musaraigne en bois et sève bleue qui se déplace comme un animal. Aucun d'entre nous n'a jamais vu ça ailleurs.
Les tunnels descendent vers les profondeurs et nous observons des écritures Sidhes, puis remonte et nous y trouvons du Vikangr.
Nous arrivons à une salle et Flavia réussira à nous traduire quelques mots d'une langue bizarre, je ne sais plus laquelle entre leurs Eressien Tardif et Sidhe art nouveau. Enfin cela parle de deux temps : le premier où il est question de deux reines, de conquête, de conquérant venus du ciel et d'alliance ; et deuxièmement d'une reine véritable et de la victoire sur les Dragons (le nom d'Echidna est mentionné). Gwydolin utilise sa révélation de la lumière pour trouver les concentrations de magie dans les ruines, sans résultats, et Gaheris s'éteint.
Nous arrivons à une autre salle remplie d'un quinzaine de golems reliés au mur par des câbles, Là aussi il y a des plantes animales, plus grosses, elles nous ignorent, sauf Gwydolin qu'elles semblent fuir, elles n'ont aucun goût, mais bon elles aiment bien Euryale, alors ça compense un peu.
Nous suivons ensuite un tunnel qui semble utilitaire avec des écritures sur la conquête du ciel dans une langue mystérieuse et nous tombons sur un palier avec un escalier qui monte ou descend. Sur ce palier sont afficher 4 tableaux. Deux sont des portraits de personnes au traits chevaucheurs, un représentant Styx Echidna, l'autre Pandore Echidna. Cette dernière semble utiliser de la magie du sang, elle est aussi nommée "Tueuse de Dragons". Les deux autres tableaux sont tout griffé, un représentant une éclipse rouge, l'autre un champ de coquelicots dessiné par un fou avec un gros insecte et deux silhouettes.
Nous choisissons de descendre.
Chapitre 5 : La chambre funéraire
Nous arrivons dans une pièce avec tout un écosystème du boiseux, il y a même un golem de bois.
Un énorme cercueil se trouve là, debout, en train de se faire recouvrir de cet ichor végétal bleu. Dedans se trouve ce qui a éteint Gaheris. Le sarcophage est entouré de chaines runiques, des protections Eressienne. Dedans Gwydolin dit ressentir la magie du sang. Elle ressent des choses Gwydolin, je préfèrerais que ce soit l'amour que ces trucs du sang qui fiche la trouille...Bref...Flavia étudie le cercueil qui semble être fait pour garder un mort sauf que les runes semblent indiquer qu'il s'agit de quelque chose de vivant. Il y a aussi des runes de dissimulation. En langage Proto-Sidhe est écrit "Pardonnes moi" sur le cercueil Il semblerait que quelque chose à l'intérieur stocke la corruption.
La voix d'Euryale lui dit de laisser le Boiseux emprisonner le cercueil.
Cette pièce vrombit plus encore que le reste de l'octaèdre.
Je me dis que si c'est vivant là-dedans, ça peut peut-être parler, alors je dis "bonjour". Comme il ne se passe rien, je toque à la porte du cercueil, et là, tout devient tout noir et j'entends une voix de femme me demander qu'on la libère. Je lui demande pourquoi elle est là et elle me répond que qu'elle a été trahie par quelqu'un qu'elle aimait...Surement un homme... Dès qu'ils rencontrent une femme avec du caractère, ils deviennent stupides, voir pire. Je lui demande si elle est Pandore, la femme du tableau qu faisait de la magie du sang, comme Gwydolin, disait qu'elle en sentait dans le sarcophage, ça faisait sens, mais non. Elle crie "NON" et me renvoie parmi mes camarades.
Après que j'ai raconté ça à mes amis, Gwydolin décide de toucher le cercueil pour entrer en contact avec la femme. Le contact est douloureux. La femme est Styx, elle dit que l'ancêtre de Gwydolin, sa soeur Pandore, l'a tuée en obéissant à la soif de sang pour obtenir force et victoire. Elle dit que le Prophète du Berceau, un Sidhe maléfique, a déposé un anneau magique corrompu dans son sarcophage, mais qu'elle même ne l'est pas. Ce qu'elle dit du Prophète du Berceau semble confirmer ce que nous a dit Galaethyse sur lui (rapport S3E22 - A la recherche d'Urza), ce serait un danger pour tout ce qui vit. Elle dit aussi que la soif des Sidhes aurait pour origine un monstre, et donc que tous les Sidhes souffriraient d'une forme de corruption, dont Styx pourrait les guérir. Elle a aussi soif de vengeance contre sa soeur. Mes amis sont d'avis que nous avons trouvé la Reine Dévorée. Pauvre femme, quand la haine l'emporte sur l'amour, il n'en résulte que de la souffrance. Et pauvre Gwydolin, qui porte le fardeau de son peuple bien malgré elle. Il faudra veiller sur elle jusqu'à ce qu'elle est repris le dessus. Gwydolin revient à nous, éprouvée psychiquement par la rencontre.
Chapitre 6 : Conclusion
Nous devons débattre de ce que nous allons faire de ces informations et de cette Reine Dévorée. J'aimerais tant la libérée, la soulagée de ses souffrances, mais ne serait-ce pas trop dangereux ? J'ai vu l'amour faire changer les gens, je sais son pouvoir, mais si peu de gens y croit que parfois même moi je perds espoir. Qu'en penseront mes amis ?
Seul le pouvoir du questeur a été utilisé jusque là.