« C’est ici que sont nées la vérité, la bravoure et la vertu. Elles ne sont jamais parties. »
— Bengüsu Zabat, historien numanari


Le berceau de la civilisation (du moins aux yeux des Théans) est un groupement d’archipels et d’îles. Il est situé au sud et à l’est de la Fédération, au nord et à l’ouest de l’Empire du Croissant, non loin du continent méridional que certains nomment l’Alkebulan (et d’autres l’Ifri). Son nom, qui est aussi celui de la mer qui l’entoure, résonne à travers la Théah.

La Numa.

Terre de l’ancienne République numanari, terre de héros et de mythes, lieu de naissance de la logique, de la raison et de la science. Ce simple nom résonne de l’ensemble de l’histoire humaine.

Mais c’était il y a longtemps.

La Numa que les universités et les écoles théanes portent aux nues était le fruit d’une ère de légendes et de monstres, une ère de philosophie magistrale qui planta les germes d’une conception moderne de l’étude scientifique à travers le monde connu. D’aucuns affirment que le monde serait resté dans les ténèbres sans les Numanaris.

La Numa actuelle est bien différente. Les Îles ont été le théâtre d’innombrables conflits à travers les siècles. Plusieurs Nations se sont disputées la mainmise sur ses archipels et ses détroits. La Numa est un carrefour stratégique entre trois grandes puissances : la Théah, l’Empire du Croissant et l’Ifri. Chacune souhaite s’approprier la Numa, autant pour ce qu’elle symbolise que pour l’intérêt militaire et économique que ses Îles représentent.

Une quatrième puissance, la Numa elle-même, s’est battue pour sa souveraineté, versant le sang de quiconque se targuait de pouvoir conduire sa destinée. Pendant des siècles, les îles Numanaris ont combattu leurs envahisseurs, tantôt célébrant leur victoire, tantôt acceptant leur défaite. Mais nulle force d’occupation ne subsiste longtemps sur les Îles. Tôt ou tard, elle se voit chassée, que ce soit par une autre Nation venue la supplanter ou par les Numanaris eux-mêmes.

Et que nul ne s’y trompe : la Numa n’a de comptes à rendre qu’à elle-même. Elle est une idée autant qu’un pays, un rêve autant qu’une Nation.

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