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Gary by night
Ida est une jeune femme longiligne, au visage fin et légèrement pointu au niveau du menton. Elle a des yeux en amande, larges, avec de longs cils qu'elle rehausse de khôl et de mascara. Ida a un visage de poupée par son nez fin et une bouche bien dessinée aux lèvres naturellement pulpeuses.
Elle n'a pas hérité des cheveux blonds de son père mais des cheveux foncés de sa mère française, légèrement rehaussé de reflets roux. Ses cheveux raides et épais ne s'aplatissent pas le long de son visage grâce à une coupe courte en dégradé, leur donnant du volume. Ida aime jouer avec ses cheveux pour se cacher une partie du visage et coincer ses cheveux derrière une oreille, jouant ainsi avec son apparence, lui donnant tantôt un coté mutin tantôt un côté fragile. Sa nuque reste alors visible, ce qui ne manque pas de plaire à la gente masculine.
Depuis sa jeunesse, Ida était reconnue pour sa beauté, discrète et claire, qui lui confère un charme naturel. Son teint de porcelaine était envié par ses amies, qu'elle entretenait précieusement en se couvrant la tête et le corps de chapeaux, voiles et châles.
Son nouvel état et la vie nocturne qui s'en est suivie, la dispense dorénavant de cette charge ce qui n'est pas pour la déplaire.
Ida mesure 1m70 ce qui est assez grand pour une femme. Elle est mince, pesant autour de 48 kg, et n'a jamais connu d'embonpoint, ce qui lui a donné une peau parfaite. Son long cou accentue son côté longiligne et n'est pas sans rappeler les portraits de Modigliani.
Ida se tient droite avec les épaules en arrière, faisant ressortir sa poitrine. Bien que non imposante, ses seins fermes et ronds lui donnent de la volupté malgré sa minceur.
Ida a de longues jambes et des pieds fins. Elle chausse un petit 37 (5 US) ce qui lui confère de la légèreté dans sa démarche.
Ida est une femme coquette. Elle a toujours pris soin de son apparence. Certes, son éducation et ses engagements sociaux lui imposaient de veiller à avoir une tenue parfaite, notamment pour les concours et récitals de violon. Mais Ida, bénéficiant d'une apparence naturellement attrayante, a compris qu'il lui fallait en faire peu pour bien paraître, voire pour effacer la présence de toute autre personne dans la pièce où elle se situait.
Ida veillait surtout à bien entretenir ses mains. Elle avait hérité à la fois des jolies mains de son mère: des mains fines avec des phalanges proportionnées et des ongles arrondis, et celles de son père, avec ses doigts longs. Cette particularité lui permettait de briller lors de ses récitals de violon, donnant l'illusion à son auditoire que son archet volait sur les cordes de son Stradivarius.
Le décès de ses parents suivi de la douleur de leur perte l'a conduite à plus de simplicité dans son habillement. Moins de robes à fleurs, à smocks ou d'habits colorés.
Néanmoins, Ida reste très attentive à sa garde robe qui est importante, et est exigeante sur son habillement. Sa situation financière lui permettant de suivre les meilleurs créateurs, Ida n'hésite pas à porter des vêtements chers, de qualité, sans tomber dans le "bling bling" qu'elle abhorre, son sang d'aristocrate française ne pouvant tolérer un tel accoutrement.
Ida porte majoritairement des vêtements unis. Le noir reste sa couleur de prédilection, qu'elle n'hésite pas à nuancer pour assurer sa prestance, laissant toujours apparaitre une partie de son corps (une épaule, son dos, un décolleté...). Si sa tenue peut paraitre simple (pantalon, top coton, cardigan, bottines), la composition des vêtements et leur coupe ne sont pas banals.
Néanmoins, ses nombreux voyages lui ont permis de ramener tout un tas d'accessoires, de bijoux et d'accoutrements, soit par curiosité ethnologique, soit par pur plaisir, ce qui lui donne beaucoup d'associations possibles. Elle peut ainsi se fondre dans tous les décors.
Ida n'ayant pas de difficulté à obtenir matériellement ce qu'elle veut, a tendance à dire poliment ce qu'elle pense et à faire preuve d'une certaine impatience lorsque la situation tend à s'éterniser. Elle préfère alors prendre les commandes ce qui contraste avec son apparence de poupée muette. Ce n'est pas parce qu'elle ne parle pas qu'elle n'en pense pas moins. Son élocution lui permet alors de ne pas heurter les personnalités sensibles. Elle a ainsi compris que cela était un atout pouvant lui permettre de grimper dans l'échelle sociale locale.
Car Ida a un gros défaut: elle est minutieuse. Très organisée et ordonnée, elle ne supporte pas de perdre du temps inutilement, quitte à heurter la bienséance. Certains la considère maniaque, d'autres insoumise, son indépendance lui a conféré de la confiance en elle. Ida est une femme libre qui a su concilier éducation classique, vie mondaine et non conformisme.
Harold se présente comme un homme bien charpenté mais assez commun.
La carrure de Harold évoque un passé sportif, mais sur la fin, ces cheveux grisonnant et ces traits de visages burinés trahissent un homme en pleine quarantaine.
Son regard est perçant, renforcé par des yeux bleus très clair.
Harold possède un physique standard, lui permettant de passer inaperçu dans une foule assez facilement.Ni trop grand, ni trop petit, ni trop gros, ni trop musclé.
Les Cerbères
Jeune femme dans la vingtaine aux cheveux bouclés noirs, à la tenue soignée mais sans fioriture, menue et plutôt discrète.
Helen est une femme assez grande aux épaules larges, aux cheveux blonds dreadlockés, souvent noués en "queue de cheval" ou recouvert d'un bandana. Elle prend soin de se maintenir en forme en faisant du jogging et de la boxe, consciente que son métier peut nécessiter parfois de s'interposer entre deux poivrots agressifs. Son corps est très largement tatoué et son style vestimentaire est proche de l'urban biker. Sa carrure peut lui donner une allure élancée, presque maigre de loin, renforcé par les vêtements larges qu'elle porte souvent.
Anita Wright : contact Anarch pour trouver Dickie.
Sana serait en torpeur dans une prison de Lodin. > A été libéré et transféré à Indianapolis.
Lien de sang 1/3 envers Lizzie
- Faim : 4
- Dégâts : 3
Un homme de taille moyenne, 1m75, Christopher ne se remarque pas au premier coup d'oeil par sa silhouette. Raisonnablement athlétique, il faut le voir torse nu pour comprendre qu'il s'entretient afin de pouvoir crapahuter sur le terrain, voir sprinter en cas de besoin. Mais son intellect a pris le pas sur les interventions directes de son travail depuis bien longtemps, et ses origines montagnardes sont difficiles à deviner. Peu large d'épaules, Christopher se démarque véritablement par son visage. Brun de chevelure, le teint désormais pâle ne fait que renforcer son regard, que d'aucun qualifierait de magnétique. Il se dégage de l'homme une aura, une attraction, un charisme assez fort, et il est naturellement enclin à susciter l'attention de ses interlocuteurs. Sa voix posée renforce l'image d'un homme doux qui attire les regards.
Les Murmures
D'une pâleur extrême, d'une silhouette frêle, d'une démarche lancinante voire presque dansante et d'un regard bleu-gris doux mais fragile, Armance paraît inoffensive. Pourtant, un sourire mutin, délicieux et carnassier peut se dessiner sur son visage de porcelaine, ses joues deviennent légèrement rouges au plaisir très proche de planter ses crocs dans une chair saignante. Sa chevelure sombre creuse le contraste avec sa peau diaphane. Son regard tantôt inquisiteur, tantôt curieux tantôt fou ou bien effrayé est perpétuellement souligné par des cernes, traces de son inépuisable fatigue et folie. Ses lèvres sont toujours maquillées d'un rouge à lèvre différent pour donner de la vie à sa bouche froide. Enfin, ce sont des tenues d'un temps ancien qui habillent Armance, d'une manière élégante et soignée, les habits lui vont bien mais elle apparaît comme marginale ou bien une figurante d'une série historique qui prend sa pause.
Ulysses semble sortir d’un moule ciglé « made in america » et pourrait avoir atterrie directement entrain de faire son jogging torse nue sur une promenade de bord de mer ou sur n’importe quel terrain de sport universitaire s’il avait été un peu plus jeune.
Ne vous fiez pas aux grands yeux rieurs et aux sourires d’Olivia : derrière cette jeune femme à l’apparence sympathique se cache une mafieuse convaincue. Olivia n’a de valeurs que celles de sa famille et n’hésite pas à tuer – ou pire – pour protéger les intérêts des siens.
Olivia est d’une taille légérement inférieure à la moyenne et d’une stature fine mais tout en muscle. Ses traits sont assez communs parmi les filles de Little Italy. Ce sont davantage son style vestimentaire et sa manière d’être qui tranchent avec les autres filles de la diaspora italienne. En privé comme en public, Olivia n’hésite pas à dire ce qu’elle pense et à s’affirmer. Elle est très aimable et souriante tant qu’on ne la contrarie pas. Et si jamais on la contrarie, elle devient terrifiante.
Et, comme le rappelle le tatouage « never forgive never forget » qu’elle porte sur l’avant-bras, elle n’oublie jamais.
Un visage pâle, des dents déchaussées, des cheveux gras et clairsemés, mais un sourire charmeur.
Pete ne se laisse pas abattre par la malédiction des Nosferatu et on ne le vois jamais sortir sans un de ses costumes trop chers achetés grâce à l'argent qu'il a si malhonnêtement gagné
Marcee est une jeune fille au teint sombre d’environ 14 ans, au look de garçon bagarreur souligné par ses tenues toute droit sortie du placard d’une bande de loubard de film d’action à petit budget des années 80. Tantôt pétillante de malice, tantôt avachie dans des positions improbables, on pourrait très facilement la prendre pour une adolescente en quête de sens et de sensation. Sous ses airs bravaches et généralement lumineux, elle laisse cependant parfois transparaître une violence contenue et ancienne qui peut dérouter ses interlocuteurs. Comme une impression d’être en présence d’un grand félin carnassier déguisé en chaton attachant.
Drama by night
Helen est une femme assez grande aux épaules larges, aux cheveux blonds dreadlockés, souvent noués en "queue de cheval" ou recouvert d'un bandana. Elle prend soin de se maintenir en forme en faisant du jogging et de la boxe, consciente que son métier peut nécessiter parfois de s'interposer entre deux poivrots agressifs. Son corps est très largement tatoué et son style vestimentaire est proche de l'urban biker. Sa carrure peut lui donner une allure élancée, presque maigre de loin, renforcé par les vêtements larges qu'elle porte souvent.
Anita Wright : contact Anarch pour trouver Dickie.
Sana serait en torpeur dans une prison de Lodin. > A été libéré et transféré à Indianapolis.
Lien de sang 1/3 envers Lizzie
- Faim : 4
- Dégâts : 3
Jeune adolescente d'origine vietnamienne entre 12 et 15 ans. L'air parfaitement innocent, mais semble un peu miséreuse.
Louisa est une femme trans qui a passé les 30 ans. Tatouée et percée un peu partout, elle change de couleur de cheveux plus souvent que de vêtements, et ne se sépare surtout jamais de sa vieille veste en cuir pleine de pins qu'elle traine depuis ses 15 ans et son départ de chez elle. Elle essaye d'en imposer malgré sa faible constitution, mais sa taille moyenne et sa finesse lui permettent surtout de fuir et de se cacher que gagner face à des opposants - ce qui l'empêche pas de chercher la bagarre quand il le faut, puisqu'elle a appris dans la rue à faire des forces de ses faiblesses, seul moyen de survivre.
La Meute
Si vous êtes déjà allé dans la réserve naturelle de West Park, vous avez probablement déjà croisé Dezba sans toutefois remarquer sa présence. De premier abord discrète, elle a tendance à se fondre facilement dans le décor, à vivre avec. En effet, la jeune femme passe beaucoup de son temps avec les animaux et en a même fait son métier. Quand elle ne travaille pas, elle trouve malgré tout le moyen de se fondre dans un parc, ou dans la forêt, à se promener, lire ou encore sculpter des petites figurines de bois. Un passe-temps qu’elle entretien depuis sa plus tendre enfance, qui lui viendrait de son père.
En ce qui concerne sa famille, son contexte est très particulier. Dezba a été élevée respectivement par ses deux grand-mère, suite à la disparition de ses parents quand elle avait douze ans. Sa grand-mère maternelle, Taima fait elle aussi partie de la parentèle locale du Conseil fantôme. Depuis maintenant plusieurs générations, les femmes de la famille manifestent leur condition de garou, ce qui a inscrit depuis lors une place confortable au sein du conseil fantôme. Dans ce sens, Dezba a été éduqué de façon particulière pour répondre aux attentes de la famille et de la parentèle. Mais d’autant plus lors de la disparition de ses parents. En effet, tout comme elle, sa mère Inaya s’était vu incombé des responsabilités particulières envers la parentèle. Mais son esprit curieux et celui de son père les ont mener dans l’Umbra, où nul ne revint jamais. Depuis lors, de nombreuses tensions et dissensions ont émergé de cette parentèle locale du Conseil Fantôme. Le respect et l’influence de sa famille au sein du clan remis en question par certains, défendus par d’autres. Et c’est au nom de l’honneur de la famille que Taima prit très à cheval l’éducation de Dezbra, sur ses devoirs, sur la Litanie et ce à quoi elle était désormais destinée au sein du Clan.
Son adolescence avec sa grand-mère Taima fut difficile, son exigences, ses attentes envers elle pesaient beaucoup sur la jeune fille, toujours incapable de faire le deuil de ses parents. Malgré les avertissements et interdictions, Dezbra nourrissait toujours l’espoir de retrouver un jour ses parents. Et si personne n’osait vraiment chercher, il fallait qu’elle essaye.
Son premier passage vers l’Umbra et ce, malgré toute la préparation qu’elle s’était imposée pour une jeune louve ne fut pas sans péril. Bien que les aînés ou que sa grand-mère son mentor l’ait mise en garde sur ses dangers, Dezbra était trop obstinée pour abandonner. Mais hélas, l’obstination n’était pas un qualité pour rester en vie ou même ne serait-ce que retrouver son chemin dans l’Umbra.
Ce premier voyage l’aura marqué du plus profond de son être, de plus d’une façon. Cet endroit n’a rien d’accueillant ou même de tangible. Dezbra aurait pu mourir. Dezbra aurait du mourir. Mais une rencontre bien particulière aura décidé autrement de son destin. C’est ainsi qu’elle rencontra Nayati, un esprit écho qui lui proposa un marché. Nayati était l’esprit d’une espèce disparu, un loup terreneuve, et iel étaient las de parcourir l’Umbra, iel voulait fouler de nouveau le monde tangible, le monde de Gaïa. En échange de son oeil, Nayati l’aiderait à retrouver son chemin aujourd’hui, mais lors de toutes ses prochaines escapades dans l’Umbra. Ainsi, iel pourrait voir à travers elle, quand iel le désirerait sur le monde tangible. C’était un honnête marché que Dezbra accepta.
Nora vient d’une famille « blue collar » de Winthrop Harbor, une ville située au nord de
Chicago. Seule fille d’une fratrie de trois, sa famille est issue de la classe moins que moyenne,
pauvre et issue de la communauté immigrante irlandaise. Comme beaucoup de gens, ses
parents ont été biberonnés à l’American Dream avant de s’enfermer dans un cercle infernal de
dettes et de crédits. Travaillant deux jobs pour espérer envoyer un de leurs enfants dans une
université correcte.
C’est pourtant le système américain du « sue the bastard » qui lui a permis de s’extraire de sa
condition financière et sociale, au détriment du bien-être de sa famille. Nora terminait sa
deuxième année de lycée quand son père et frère aîné furent tués dans un tragique accident
technique à l’aéroport de O’Hare, où ils travaillaient comme avitailleurs. Bien que l’aéroport
essayât de blâmer l’accident sur la négligence professionnelle de John O’Brien et de son fils,
une enquête interne permit de prouver qu’il s’agissait d’un problème technique causés par du
matériel défectueux et obsolète, un problème plusieurs fois remontées par O’Brien.
La bataille juridique aurait pu être plus longue et aboutir sur une somme extraordinaire, une
somme permettant à une mère de famille détruite de ne plus avoir à penser à l’argent pour le
restant de ses jours. Mais épuisée à l’avance à la perspective d’un long combat judiciaire,
écrasée par le deuil et peu conseillée, la mère de Nora accepta une indemnité certes
importante, mais risible compte tenu du drame. Et le grand procès à venir fut enterré,
politiquement et publiquement.
C’est toutefois avec cette somme que Nora put se payer une éducation supérieure. Et au lieu
de choisir un Community collège merdique, ce fut même mieux que l’Ivy League pour elle :
la prestigieuse université de Chicago lui ouvrit ses portes. C’est d’ailleurs à ce moment là
qu’elle quitta sa fac actuelle pour rejoindre une plus prestigieuse, se séparant au passage de
son petit ami de fac. Bien que la distance ne soit pas trop lointaine, elle souhaitait également
faire un trait complet sur ses anciennes accointances. Repartir de zéro, entièrement et faire
peau neuve.
Elle qui avait grandi en voyant ses parents « se faire avoir » toute son existence, souhaitait
plus que tout s’extirper de ce milieu populaire. Voir ses frères accepter des carrières minables
et comprendre que le jeu était truqué d’avance lui provoquait un sentiment de honte. Au-delà
de lui créer une envie de revanche sur les grosses corporations, elle souhaitait désormais faire
partie de ce milieu, prouver qu’elle en était digne.
Ne pas avoir à travailler pour payer ses études lui ont offert, sur le dos des corps de sa famille,
l’opportunité et le temps de se développer autrement. Elle s’est ainsi composé une éducation
nouvelle, en développant sa culture, ses goût, grâce à ses rencontres de différents milieux. Et
très tôt à la faculté, elle fit également changer son nom. Exit Nora O’Brien, trop typé -, elle
était désormais Nora Bryant. Un nom plus racé pour l’existence qu’elle souhaitait désormais
avoir.
Nora à désormais la trentaine. Célibataire sans attache et accumulant les relations de courtes
durées, sans enfant, un choix qu’elle ne considère pas comme un sacrifice, mais avec la lourde
réalisation qu’elle a consacré les dix dernières années à servir l’empire des autres. D’années
en années, elle s’est éloignée de sa famille, jusqu’à ne plus se rendre aux Noëls ou aux
baptêmes (catholique) de ses neveux et nièces. C’est pourtant le décès de sa mère, l’an
dernier, des suites d’un long cancer causé sans doute par les produits chimiques qu’elle a
manipulé toute sa vie dans la manutention, qui a probablement déclenché chez elle un long
processus de remise en question.
Si elle n’est pas encore rongée par la culpabilité d’avoir passé sa courte vie à servir les
enfoirés aux poches lourdes, il est indéniable que toute son existence est actuellement remise
en question. Et si elle ne s’est pas encore défaite de toutes ses habitudes (notamment son style
de vie très confortable et son appétence pour le luxe), Nora le sait : si elle veut réussir à
dormir de nouveau, il faut du changement.
Elle à du mal se convaincre parfois du bien fondé de ses actes, et n’est pas nécessairement
spirituelle. Mais sa nouvelle vie lui offre enfin une chance de rédemption.
Une enfance sans problème auprès d'une famille de la classe moyenne chrétienne. Il se distingue en sport (Foot Américain bien sur) au point de décrocher une bourse universitaire. La Fac se passe bien, il y rencontre [Perso de Cora] avec qui il entame une relation. Après la fac, il passe pro dans une équipe sur la cote ouest, mais se blesse gravement. Sa carrière sportive est ruinée, il est amer. Il occupe des petits boulots, essaye de devenir Coach, trouve un poste, refait sa vie avec une collègue. ça finit par mal se passer et il démissionne. Il utilise ses économies pour se payer un poids lourd et devient chauffeur routier. Dans ce job épuisant, il trouve une forme de paix, pour un temps.
Un jour, dans un bar routier, il se retrouve pris dans une bagarre très déséquilibrée. Il prend un temps le dessus, résiste bien, jusqu'à prendre un coup dans sa vieille blessure au genoux. Jeremiah Maxwell, organisateur de combats clandestins, admire son sang froid et sa résistance et lui propose de participer à son entreprise une fois qu'il aura récupéré. Après de longues tergiversations, il accepte. Cela lui fait un complément de salaire intéressant, et malgré ses douleurs quasi systématiques, ça lui permet d'évacuer une partie de sa frustration face à une vie qui n'a vraiment pas pris le tour qu'il espérait.
Un jour, il tombe sur un combattant beaucoup plus fort qu'il ne paraissait et se blesse à nouveau. Les médecins sont formels, son genoux est foutu, il lui faudrait une opération pour qu'il puisse à nouveau marcher normalement, mais il n'a ni les fonds ni l'assurance pour ça. Il s'accroche à la rééduc, mais il en ressort avec une béquille. Il ne peut plus conduire sur de longues distances. Il retourne à Chicago, se trouve un boulot de vendeur de rue (genre stand de café/hotdog, en face du taf de [Cora] ?).
Le premier changement intervient alors qu'il se fait tabasser dans une ruelle sordide alors qu'il rentrait chez lui avec la recette du jour, maigre mais suffisante. D'un coup ses forces reviennent, son genoux est guéri et il massacre ses agresseurs sans en ressentir le moindre remords. Il est découvert par les arpenteurs silencieux qui l'avaient déjà repéré alors qu'il sillonnait les états unis au volant de son truck. Ils le surveillaient. Ils lui montrent le voyage, l'umbra, Il goûte la joie de courir sous la lune à travers le pays des hommes et celui des esprits. Après un voyage initiatique, il est un peu à court de pognon et revient à chicago pour remettre sa vie en place, et rejoint la meute.