1. Organizations

Numa

Il y a tout juste cinq ans, l’Empire du Croissant et la Vodacce se disputaient le contrôle des Îles Numanaris tandis que la Fédération Sarmatienne cherchait comment s’en tailler une part. Ces trois Nations exploitaient le pays, mais les numanaris s’unirent discrètement pour une cause commune : libérer la Numa. Deux de ces pays s’entre-déchiraient tandis que le troisième menaçait. Les Numanaris tenaient leur opportunité.

Menée par Küçük Metaxas, un capitaine de bateau qui avait perdu son bras en mer et s’était reconverti en sériciculteur, la révolution s’étendit rapidement à travers les Îles. Ses discours sur la fierté, l’honneur et le courage donnèrent naissance à un rêve commun : celui d’une Numa unie.

Pour les Vodaccis, il revenait à l’Empire du Croissant de mater cette révolte. Lorsque les commandants du Croissant désertèrent, les Vodaccis se retrouvèrent pris de court par les Numanaris unis. Au bout de six mois à peine, les forces d’occupation furent boutées hors des Îles désormais unies pour la première fois depuis des siècles.

En voyant avec quelle rapidité les Numanaris s’étaient défaits de l’Empire du Croissant et de la Vodacce, la Fédération entama immédiatement des pourparlers dans l’espoir d’établir des voies de commerce prospères. Les Sarmatiens devinrent les premiers ambassadeurs auprès de la nouvelle Nation et la Fédération se fit son premier partisan. Pour bien des Sarmatiens, la Numa est la onzième Nation à s’élever dans l’ère théane moderne. Elle est aussi une inspiration pour tout Théan qui espère qu’une démocratie s’instaurera un jour chez lui.

Depuis la révolution, l’Empire du Croissant aussi bien que la Vodacce ont tenté de réinvestir les Îles et d’en reprendre le contrôle. Ces tentatives se sont toujours soldées par des échecs ; des échecs retentissants. Les Numanaris ont démontré leur solidarité par le sang, l’acier et le courage.

La Numa reste cependant dans un état épouvantable : des forces opposées s’y livrent une étrange guerre, s’efforçant de prendre l’ascendant tout en empêchant toute puissance étrangère d’y parvenir. Il ne s’agit pas d’une guerre ouverte mais d’un conflit feutré. Chaque dirigeant essaie de saper le pouvoir de ses ennemis, non pas par des assauts directs mais en sapant subtilement leurs forces vives. Qu’il s’agisse de voler leurs cargaisons, de brûler leurs champs, de corrompre leurs fonctionnaires ou d’assaillir leurs alliés, tous les moyens sont bons. Tous n’en font cependant pas usage. Certains se raccrochent encore à l’idée que la vertu l’emportera. Difficile de gagner une guerre lorsque les deux camps n’obéissent pas aux mêmes règles.

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